Dossier d’œuvre architecture IA84000029 | Réalisé par
Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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  • inventaire topographique
chapelle Notre-Dame-de-Consolation
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pertuis
  • Commune La Bastide-des-Jourdans
  • Lieu-dit Notre-Dame
  • Cadastre 1974 AB 291  ; 1838 E1, 9
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Notre-Dame-de-Consolation

HISTORIQUE

Contexte historique

La fondation de la chapelle se situe en pleine période de renouveau économique et de croissance démographique, après le long marasme qui a suivi les guerres et les épidémies de la fin du XIVe siècle.

Construction

Elle se situe peu de temps avant l'année 1523, date à laquelle le curé de La Bastide-des-Jourdans, Barthélemi Gozan, fonda, dans la chapelle qu'il venait de faire construire, une chapellenie sous le titre de Notre-Dame-de-Consolation 1. La consécration n'eut lieu que le 19 août 1535, lors de la visite pastorale de l'archevêque d'Aix 2. La visite suivante, des 5 et 6 septembre 1582, trouva la chapelle en bon état. On y faisait alors un service régulier de quatre messes par semaine, selon le vœu du fondateur 3.

Dégradations , restaurations, reconstructions

La guerre de la Ligue, avec ses séquelles, ou le manque d'entretien ou, peut-être, les deux ensemble, provoqua la dégradation de l'édifice au début du XVIIe siècle : en 1620, l'archevêque d'Aix nota la présence, dans l'église paroissiale, de deux retables provenant de la chapelle alors en ruines (retables placés, l'un au maître-autel, et l'autre à l'autel de saint Sébastien) 4. Les procès-verbaux de visites pastorales ne mentionnent la chapelle ni en 1632 5, ni en 1639 6, ce qui semble indiquer que celle-ci n'a pas été restaurée avant cette dernière date. Mais les documents postérieurs ne nous en apprennent pas davantage sur la remise en état du bâtiment. Nous savons seulement qu'en 1653, la chapellenie a pour recteur le prêtre secondaire de la paroisse, messire Subbe 7. En 1724, la chapellenie n'a plus ni revenus, ni recteur, ni jus-patron, la fondation est tombée dans l'oubli 8. L'édifice a cependant subsisté, puisqu' il est indiqué, sans nom mais, semble-t-il, en bon état, sur la carte de Cassini 9. Mais, par ailleurs, il ne figure pas sur les listes des biens nationalisés pendant la révolution. Nous n'avons aucun renseignement pour le XIXe siècle.

La chapelle Notre-Dame fit l'objet, à partir de 1939, de diverses démarches qui aboutirent en 1942 (30 septembre) à son classement parmi les Monuments Historiques. Les rapports des architectes signalent, dès ce moment, l'état de délabrement de l'édifice. Des travaux de consolidation furent effectivement nécessaires dès 1947, par suite de l'apparition de lézardes sur les murs nord et sud et sur la façade. On songea ensuite à reprendre les voûtes, très déformées, et à consolider les murs qui ne supportaient pas leur poussée : les devis proposés furent plusieurs fois refusés ou ajournés, de 1950 à 1958, comme trop onéreux 10

DESCRIPTION

Situation et composition d'ensemble

A. Situation

La chapelle est édifiée à l'est du village, à 85 m hors de l'ancienne enceinte, à la pointe d'un relief triangulaire bordé au sud par le Lèze, au nord-ouest par la dépression où coule le ravin du Bois ; un replat intermédiaire, occupé par le stade, la sépare des premières maisons du bourg.Le sol sur lequel elle est assise est rocheux (calcaire duStampien) et en pente d'Est en Ouest (dénivelée entre chevet et façade occidentale : 1 m.).

La façade antérieure fait face au village et se détache sur un bois de pins qui l'isole des bâtiments du groupe scolaire situé plus à l'est.

B. Composition d'ensemble

a) L'effet général des masses est caractérisé :

- par la différence de hauteur de la nef et du chœur, le toit de la première surpassant de 70 cm celui du second ;

- par le contraste entre l'aspect soigné de la façade occidentale - la seule appareillée - où sont concentrés tous les éléments du décor extérieur (porte, niche, oculus et clocheton ; et la nudité des autres façades.

b) Accès et dégagements : La façade occidentale domine la convergence de trois voies :

- l'ancien chemin de Manosque, provenant du nord-est,

- l'ancien chemin de Beaumont, de l'est,

- le chemin de Saint-Lambert, du sud-est, qui se rejoignaient avant de pénétrer dans le village par la porte Notre-Dame.

De ce carrefour, on accède à la porte de la chapelle par un escalier de plan semi-elliptique dont les marches, bordées de moellons calcaires grossièrement équarris, ont leur giron caladé ; la marche inférieure s'élargit pour former le soubassement d'une croix.

C. Articulation des bâtiments

Cf. plan-masse. (L'encombrement du volume intérieur, tant par les débris du mobilier que par les cintres et les étais soutenant la voaûte de la nef, a interdit la réalisation de photographies d'architecture.)

Matériaux et leur mise en œuvre

Le gros-œuvre est construit en pierre ; ce matériau n'a été laissé à nu que sur la façade occidentale ; sur les façades latérales et le chevet, de même qu'à l'intérieur, il est recouvert d'un enduit.

Toitures en tuiles creuses.

Les matériaux pierreux appartiennent à deux types :

Nature

Mise en oeuvre

Localisation dans

l'édifice

Type A

Molasse coquillière

de coloration

jaune

-Petit appareil régulier

de moellons liés par un

mortier ocre

-Parements très plans,

sans trace d'outils visibles

-Dimensions des moellons :

L. : 30 à 50 cm

l. : 20 à 25 cm

-Façade occidentale avec chaines

d'angle ancrées en harpe

dans les murs latéraux

-Baies et clocheton de cette

façade

-Fenêtres des façades latérales

Type B

Calcaire de coloration

blanche, apparenté

à la roche en place

(calcaire du

Stampien)

Blocs bruts ou grossièrement

équarris, en appareil

irrégulier ou en blocage

-Chevet et murs latéraux (excepté

le contrefort de l'angle

nord-ouest du choeur qui

présente un appareil régulier)

-Voûtes (ogives exceptées dont

l'appareil n'a pu être analysé).

Nouveau tableau

Parti général, plan, coupes et élévations intérieures

A. Parti général

Édifice à nef unique et chevet plat.

B. Plan

Périmètre extérieur : rectangle, irrégulier du côté nord où la nef fait saillie de 20 à 30 cm sur le mur du chœur ; à sa base le mur de la nef est en outre renforcé de ce côté par un talus de maçonnerie.

Accès : par la porte du mur occidental ; cette porte n'est pas percée dans l'axe de la nef, mais dans celui du chœur.

Nef à une seule travée voûtée d'ogives.

Chœur voûté en berceau longitudinal en plein-cintre. Son entrée est marquée par un mur diaphragme, percé d'un arc en plein-cintre, et par une marche au droit de la face occidentale du mur diaphragme. Dans le mur sud, à l'est de la fenêtre, autre fenêtre en plein-cintre à ébrasement intérieur murée intérieurement.

Collages : Les enduits, tant extérieurs qu'intérieurs, ne permettent pas de les lire clairement ; toutefois le changement d'épaisseur du mur sud et le décrochement dans le mur nord indiquent qu'il y a eu collage de la nef sur le chœur.

C. Coupe et élévation intérieure

a) Coupe longitudinale

- voûtement :

- Nef : voûte en blocage sur ogives appareillées par des culs-de-lampe à décor de godrons 11.

- Chœur : la présence d'un enduit intérieur et l 'impossibilité d'accéder aux combles ne permettent pas de définir l'appareil du berceau, mais les fissures qui s'y sont formées semblent indiquer une voûte de blocage.

- Épaulement transversal : le seul dispositif d'origine semble être le contrefort établi dans l'angle nord-ouest du chœur et contrebutant la poussée de l'arc diaphragme. Ce manque de système d'épaulement a d'ailleurs entrainé l'écartement des murs latéraux et l'affaissement de la voûte de la nef. Le talus de maçonnerie édifié contre le mur nord de la nef n'a pas réussi à le stabiliser.

- Fondations : pas d'informations ; les affleurements de rocher laissent supposer qu'elles sont peu profondes.

b) Élévations intérieures

- Élévations latérales : les élévations sud et nord sont symétriques ; le mur de la nef et celui du chœur sont percés chacun d'une fenêtre : à tableau droit et ébrasement intérieur pour le chœur, à double ébrasement pour la nef.

L'arc du mur diaphragme a sa face occidentale ornée d'une moulure. Les impostes, elles aussi moulurées, font retour de 30 cm sur les faces ouest et est des piédroits.

- Élévation est : mur aveugle.

- Élévation ouest : mur de façade percé de deux baies superposées en travée.

Élévations extérieures

A. Façade occidentale

Pignon surmonté d'un clocher arcade à une baie. Au centre, deux baies superposées en travée :

- au niveau inférieur, porte architecturée décorée d'un appareil à refends avec niche au-dessus de l'entablement

- au niveau supérieur, oculus ovale appareillé à ébrasement intérieur.

Cette travée n'est pas dans l'axe de la façade. En outre, l'appareil des deux baies, bien que d'un matériau identique à celui de la façade, s'insère irrégulièrement dans ce dernier (les lits ne coïncident pas) ; faut-il y voir un remaniement de la façade, ou simplement une particularité de construction ?

Le clocher-arcade est édifié dans l'axe de la façade ; la baie en plein-cintre abrite une cloche (qui n'a pu être étudiée).

Couverture en double pente avec trois amortissements de pierre : une croix au centre, un candélabre de part et d'autre.

A la base des piédroits de la baie, deux corbeaux primitivement sculptés dans une pierre blanche, rendus illisibles par l'érosion.

BAIE

- TYPE DE BAIE : porte

- MATÉRIAU : molasse coquillière jaune

- DIMENSIONS OUVERTURE : Extérieur : H : 2, 69 m ; L : 1, 55 m

Intérieur : H : 2, 78 m ; L : 1, 65 m

- STRUCTURE :

- Embrasure droite, double

- Linteau-Arc - extérieur : arc appareillé en plein-cintre

- intérieur : arc en segment (appareil non visible)

- Piédroits : imposte et base. Feuillure intérieure

- DECOR

- Arc et piédroits : décor de refends

- Entablement avec fronton en doucine brisé. Au-dessus de chaque aileron, motif d'amortissement surmonté d'une demi-boule. Partie centrale occupée par une niche dont la partie supérieure, en cul-de-four, est ornée d'une coquille. Au-dessus de la corniche de la niche, oculus ovale.

B. Façades latérales

Composées de deux parties de hauteurs inégales, la nef surpassant le chœur de 70 cm. Chacune d'elle est percée d'une fenêtre ; la fenêtre nord de la nef comporte un remplage tréflé.

Sur la façade sud, à droite de la fenêtre du chœur, autre fenêtre plus petite, en plein cintre, murée intérieurement.

C. Chevet

A pignon, aveugle.

Combles et couvertures

Nef et chœur sont couverts chacun d'une toiture à double pente en tuiles creuses. L’égout au-dessus des façades latérales est porté par une génoise à un rang de tuiles.

Les toitures reposent directement sur un remblai recouvrant les voûtes ; cette surcharge est en grande partie responsable de l'affaissement de celles-ci.

Distribution intérieure

A. Nef :

- Voûte peinte de rinceaux et motifs floraux.

- Murs soubassement de marbre rouge peint en trompe-l’œil sur une hauteur de 2, 50 m.

- Sols dalles de calcaire blanc (dimensions moyennes: 50 cm x 40 cm).

- Immeubles par destination : - un banc de bois fixé à chaque mur latéral

- une chaire de bois (non étudiée) accrochée au piédroit sud de l'arc diaphragme.

B. Chœur

- Voûte peinte en trompe-l’œil ; au centre, colombe dans un nimbe entouré d'un cercle de nuage.

- Mur : décor en trompe-l’œil analogue à celui de la nef ; au-dessus de l'autel, draperies entourées de chutes d'ornements et objets liturgiques.

- Sol : dalles analogues à celles de la nef ; degré de l'autel en dalles plus épaisses (h. : 10 cm). Marche d'entrée du chœur : pièce de chêne d'un seul tenant.

- Immeubles par destination - maître-autel en bois doré

- autel secondaire déposé contre le mur Nord

- grille de communion (non étudiée) en fer forgé (arcatures formée d'arcs brisée entrelacés, surmontée d'une frise de postes).

NOTE DE SYNTHÈSE

De l'édifice primitif, consacré en 1535, il reste le chœur actuel. Peut-être était-il déjà complété par d'autres corps de bâtiments disparus lors de la "ruine" du début du XVIIe siècle ? La présence dans l'édifice de deux retables, transportés par la suite dans l'église paroissiale, le suggère. A moins qu'il ne se soit agi d'une chapelle de pèlerinage, réduite à un sanctuaire ouvert sur l'extérieur ; le mur diaphragme actuel serait alors la façade antérieure à peine modifiée.

La nef fut ajoutée lors de la restauration, sans doute au milieu du XVIIe siècle, si l'on en juge par la modénature des ogives et le décor des culs-de-lampe. La porte - peut-être réalisée quelque temps après le gros-œuvre - est sensiblement contemporaine.

1AD 13 (Marseille), G 262, pièce 1 : "... ecclesia seu capella Beate Marie de Consolatione nuncupata... per quondam Bartholomeum Gaussani fundata..." ; pièce 4 : "Comme soict que par le dernier et vallable testemant de feu messire Barthellemy Gauzan, prestre, habitant du lieu de la Bastide-des-Jourdans, receu par Me Feraud, notere de ceste ville de Manosque, du 20 janvier 1523, entre autres y contenues auroit fondé dans une chapelle qu'il avoit faict bastir dans le terroir de Limaye, proche dudict la Bastide, une chapellanie soubz le tiltre de Nostre-Dame-de-Consollation...". 2AD 13 (Aix), 1 G 1331, f° 15 v° : "... dictus reverendus dominus archiepiscopus... consacravit ecclesiam Nostre Domine de Consolatione ejusdem loci...". 3 AD 13 (Aix) , 1 G 1332, f° 252 v° - 255 r°.4AD 13 (Aix), 1 G 1333, f° 54 v° - 57 r° : "... lequel ( retable du maître-autel) fut porté de la chapelle Nostre-Dame-de-Consolation lors de la ruyne d' icelle... " ; "... autre chapelle et autel... sous le titre de saint Sebastian, avec un retable surdoré contenant l'image saint Michel et saint Pierre d'un cousté et Nostre Dame de l'autre, lequel autel nous a esté dict avoir esté porté de la vieille église ou chapelle Nostre-Dame-de-Consolation...". 5AD 13 (Aix), 1 G 1334, f° 128- 130 v°. 6AD 13 (Aix), 1 G 1335, f° 99 -100 v°.7AD 13 (Marseille) , G 262 , pièce 10. 8AD 13 (Marseille) , G 236 , p. 214. 9Carte de Cassini, feuille n° 122, 18 L.10M. H., dossier La Bastide-des-Jourdans, chapelle Notre-Dame.11Cette voûte est menacée d'écroulement. En 1947, le service des Monuments Historiques l'a fait étayer et a renforcé les ogives par des cintres de bois. Depuis, des réparations ont été plusieurs fois envisagées mais chaque fois ajournées.

Chapelle fondée peu avant 1523, consacrée en 1535 ; gravement endommagée entre 1582 et 1620, restaurée avant 1653.

Choeur rectangulaire voûté en berceau plein-cintre ; nef d'une travée voûtée d'ogives retombant sur des culots godronnés ; façade antérieure appareillée, surmontée d'un petit clocher mur, porte à décor architecturé avec fronton brisé et niche

  • Murs
    • calcaire
    • molasse
    • moellon
    • moyen appareil
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
    • fronton
    • pinacle
  • Précision représentations

    sujet : à godrons, support : culots de la nef ; sujet : pilastres à refends, fronton brisé, pinacles, support : porte

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1942/09/30
  • Référence MH

Documents d'archives

  • État du diocèse d'Aix, 1724. État des revenus des bénéfices du doyenné de Pertuis. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : G 236.

    P. 214.
  • Archevêché d'Aix, paroisses : La Bastide-des-Jourdans. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : G 262.

    Pièces 1, 4, 10.
  • Procès-verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix. 1535. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1331.

    f° 15 v°.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1582-1583. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1332.

    f° 252 v° - 255 r°.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1620-1621. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1333.

    f° 54 v° - 57 r°.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1627-1638. 1632. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1334.

    f° 128 r° - 130 v°.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence,1638-1641. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1335.

    f° 99 r° - 100 v°.
Date d'enquête 1969 ; Date(s) de rédaction 1987
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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