Dossier d’œuvre objet IM83003258 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • (c) Provence Verte Verdon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte
  • Commune La Verdière

D’après la datation du poinçon et l’analyse stylistique, ce calice a été réalisé durant le dernier quart du 18e siècle. L’esperluette couronnée est un poinçon de charge et de décharge de la généralité d’Aix-en-Provence de 1775 à 1781 (gros ouvrages). Le poinçon de maître est celui du maître-orfèvre arlésien Guillaume Brunet, qui réalise son chef-d’œuvre le 20 février 1751 et insculpe son petit poinçon à Aix le 2 mai 1758. Le nombre 77 du poinçon de communauté évoque la date de 1777, concordante avec celles liées aux deux autres poinçons. Le calice, en deux éléments soudés, a fait l'objet d'une restauration.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
  • Dates
    • 1777
  • Lieu d'exécution
    Commune : Arles
    Édifice ou site : Arles
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Brunet Guillaume
      Brunet Guillaume

      Maître-orfèvre, petit-fils de Guillaume Igonnet, maître-orfèvre en Arles. Il entre en apprentissage chez ce dernier le 8 août 1734, puis chez Jacques Paulmyer (également arlésien) du 7 novembre 1740 au 18 janvier 1742. Il travaille comme compagnon-orfèvre à Paris chez Sébastien Igonnet (son oncle) et à Beaune chez Louis Reynier. Son chef-d'oeuvre, réalisé en Arles le 20 février 1751, est une cuiller à ragoût. Il insculpte son petit poinçon (GB surmonté d'une fleur de lys accostée de deux grains) à Aix le 2 mai 1758. Il poinçonne pour Geneviève Nantet (veuve de Jacques Paulmyer) le 17 février 1761. Source : MATERNATI-BALDOUY, Danielle, MIHIERE, Gilles. L'orfèvrerie civile en Provence au 18e siècle. Marseille : Musée Grobet-Labadié, 2005.

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      orfèvre signature

Calice en argent. Coupe nue à lèvre évasée, intérieur et partie supérieure extérieure dorés. Le pied, circulaire et creux, comporte un motif gravé sur sa terrasse. La tige en balustre comprend un nœud piriforme encadré de deux collerettes.

  • Catégories
    orfèvrerie
  • Structures
    • pied, circulaire
  • Matériaux
    • argent, repoussé, doré, gravé
  • Précision dimensions

    Dimensions du calice : h = 25,5 ; d (pied) = 13,7 ; d (coupe) = 8.

  • Précision représentations

    Une croix cantonnée de rayons sur un tertre représentant le mont du Calvaire est gravée sur la terrasse du pied.

  • Inscriptions & marques
    • poinçon de maître, sur l'oeuvre
    • poinçon de charge, sur l'oeuvre
    • poinçon de communauté, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Trois poinçons insculpés sous la terrasse du pied :

    - Poinçon de charge ou de marque : & (esperluette) surmontée d’une couronne

    - Poinçon de maître : GB surmonté d’une fleur de lys, poinçon du maître-orfèvre Guillaume Brunet, actif dès 1751.

    - Poinçon de communauté : nombre 77, surmonté de la lettre P et d’un motif non identifié (deux étoiles ou une couronne)

    Trois poinçons sont mal insculpés sur la partie supérieure extérieure de la coupe. Le peu d’éléments lisibles permet de penser qu’il s’agit de poinçons identiques à ceux du pied.

  • État de conservation
    • bon état
  • Précision état de conservation

    Soudure sous le nœud de la tige, indiquant une restauration. Bon état général.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • MATERNATI-BALDOUY, Danielle, MIHIERE, Gilles. L'orfèvrerie civile en Provence au 18e siècle. Marseille : Musée Grobet-Labadié, 2005.

Date d'enquête 2020 ; Date(s) de rédaction 2020
(c) Provence Verte Verdon
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Édifice
Chapelle Saint-Roch

Chapelle Saint-Roch

Commune : La Verdière
Lieu-dit : Saint-Roch
Adresse : chemin Saint-Roch