La cabane, en rez-de-chaussée avec une mezzanine, montée selon des standards modernes, reprend néanmoins le matériau local – le moellon de grès -, lié au mortier de ciment. Le toit à longs pans à pente accusée (supérieure à 30 degrés) est couvert en bac acier. L’entrée s’effectue par le mur-pignon est, dont la partie supérieure est plaquée d'un essentage de planche. La cabane répond à des exigences de confort minimales. L’espace, certes réduit, est tout de même accru par rapport aux cabanes anciennes (environ 3 x 5 m., soit une quinzaine de mètres carrés). La pièce unique est éclairée par deux fenêtres, l’une en façade principale est, l’autre sur le mur gouttereau sud. Le sol en ciment garantit une facilité d’entretien. L’aménagement, limité et sobre, s’avère fonctionnel : une table, deux bancs, un tabouret, un lit, un poêle, une étagère, et dans la mezzanine, une possibilité de couchage supplémentaire.

Comme une majorité écrasante des cabanes modernes de format standard, cette cabane ne dispose pas d'un enclos attenant, puisqu'elle a été construite ex nihilo et qu'aujourd'hui le mode de rassemblement des troupeaux s'effectue grâce à des filets amovibles.

Cette cabane, communale, est ouverte aux randonneurs lorsque le berger n'y séjourne pas. L'absence de réfrigérateur montre qu'il s'agit d'une cabane d'appoint, qui n'a pas vocation à recevoir des bergers plus que quelques jours.