Ce calice est une œuvre de Thomas-Joseph Armand-Calliat, orfèvre lyonnais, et a été exécutée dans la 2e moitié du 19e siècle. L'inventaire de 1906 porte mention, sous le n°32, de "deux calices en argent [estimés] 200 francs".
Dossier d’œuvre objet IM84002292
| Réalisé par
- enquête thématique régionale, patrimoine religieux du Vaucluse
Calice,
Eglise paroissiale Saint-Michel
Œuvre étudiée
Auteur
-
Baussan FrançoiseBaussan FrançoiseCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Vaucluse
-
Commune
Roussillon
-
Dénominationscalice
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
-
Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Auvergne-Rhône-Alpes, 69, Lyon
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Armand-Calliat (1854 - 1907)orfèvre signatureArmand-CalliatCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Calice en argent doré. Pied à contours. Tige à noeud renflé. Fausse coupe ajourée. Décor repoussé et ciselé, fondu (médaillons), amati.
-
Catégoriesorfèvrerie
-
Matériaux
- argent, repoussé, ciselé, fondu, ciselé au mat, ajouré, doré
-
Précision dimensions
h = 28 cm ; d (coupe) = 9 cm ; d (pied) = 15 cm ; pds = 464 g.
-
Iconographies
-
Précision représentations
Décor du pied à contours en accolades, rinceaux et de feuilles d'acanthe sur un large bord. Partie bombée ornée de trois cartouches circulaires rapportés et assortis de cuirs découpés, avec les vertus théologales : Foi, Espérance, Charité. Ils alternent avec la croix de la Crucifixion, des grappes de raisin et des épis de blé. Le noeud, entre deux collerettes d'oves, est orné de godrons formant culot et la partie renflée présente un décor de feuilles d'acanthe sur fond amati et des conques en pointe. La fausse coupe est ajourée de rinceaux alternant avec des médaillons ovales à cuirs découpés et cupules en pointe, représentant, sur fond amati, le Christ, la Vierge et saint Joseph, tous trois nimbés.
-
Inscriptions & marques
- garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973
- poinçon de maître
- numéro de série
-
Précision inscriptions
Garantie gros ouvrages 1er titre Paris et départements 1838-1973 (bord du pied, de la coupe, fausse coupe) : tête de Minerve avec un 1 en haut à droite. Poinçon de fabricant (bord du pied, de la coupe, fausse coupe) : initiales A C et S en pointe, une abeille, dans un poinçon losangique horizontal (Armand-Calliat Thomas-Joseph, Lyon). Numéro : 637 (gravé sur le pied).
-
Précision état de conservation
Dorure usée.
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
-
Direction générale des domaines. Biens des fabriques et des menses du diocèse d'Apt. Inventaire des biens dépendant de la fabrique paroissiale de Roussillon dressé en vertu de l'art. 3 de la loi du 9 décembre 1905 suivi de l'inventaire des biens dont la fabrique n'a que la jouissance (inventaire bis), 6 mars 1906. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 9 V 4.
n°32
Date d'enquête 2015 ;
Date(s) de rédaction
2017
(c) Département de Vaucluse
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Édifice
Image non consultable
Eglise paroissiale Saint-Michel
Commune : Roussillon
Dossiers de synthèse
Thomas-Joseph Armand épouse en 1853 Jeanne Calliat, héritière par son père, François-Philibert-Marie Calliat, d'une fabrique d'orfèvrerie à Lyon. Il reprend l'atelier d'orfèvrerie avec son épouse et sa belle-soeur et fonde la maison Armand-Calliat et sœur. Le poinçon est insculpé en 1854 : ACS / une abeille. La maison Armand-Calliat est primée aux expositions universelles de 1862, 1867, 1878, 1889 et 1900.
A la mort de Thomas-Joseph, en 1901, l'atelier est repris par son fils, Joseph, le poinçon reste le même. Le poinçon est ainsi insculpé à nouveau en 1901, puis est biffé en 1907, date à laquelle Joseph insculpe son propre poinçon : AC / une abeille. L'activité de l'atelier de Joseph se poursuit jusqu'en 1920 où la collaboration débute avec Amédée Cateland. Joseph cède ses ateliers à ce dernier en 1924. Amédée Cateland a pu cependant encore utiliser le poinçon de Joseph Armand-Calliat jusqu'en 1938 (date de la mort de ce dernier) : on peut ainsi trouver des exemples de pièces avec le poinçon de Joseph et une inscription du type "Amédée Cateland orfèvre à Lyon".