Les cloches peuvent être datées de la 1ère moitié du 19e siècle. Elles sont citées dans l'inventaire de 1906 sous le n°18 "deux cloches (500F et 180F) [estimées] 680 francs".
L'ouvrage de Charley Schmitt reprend les documents et notes des différents curés de la paroisse. On apprend ainsi qu'en 1822, le curé et le maire se rendent à Beaucaire pour y acquérir une cloche. Ils contactent les fondeurs avignonnais Perre-Pierron et achètent une cloche de 542 kg sur la base de 3 francs le kilogramme. Ils versent 1000 francs d’acompte, le reste étant à payer au bout d'un an, le 15 aout 1823, augmenté des intérêts de 6%. Le charretier Barnier des sablons effectue le transport pour 26 francs.
D'après une autre source, on apprend qu'en 1838, le conseil de fabrique de l'église "fit placer un bois neuf à la petite cloche de la paroisse qui sert de timbre à l'horloge de la commune [...] dans l'intention de faire mettre à volée cette cloche [pour] la visite pastorale de Sa grandeur et de faire honneur par ce moyen à son arrivée dans la paroisse." Tous les fers furent également remplacés par Camaret, marchand de Malaucène, qui construisit les fers et vint les mettre en place. Le document précise que "les fers coutèrent 35 francs et le bois fut donné par une nommée Barnier de Malaucène restant à la fond-du-pomier [sic] à cette époque."
En 1840, Joseph-Pierre Perre et son fils Etienne-Pierre forment une société de commerce ayant pour objet l'exploitation d'une fonderie de fer sous la raison sociale "Perre-Pierron", l'usine de production dite "la Petite Hôtesse" se trouve à Avigon. Joseph-Pierre décède quelques jours après la création de la société, son fils reprend l'entreprise désormais nommée Fonderie Saint-Roch. A la mort d'Etienne-Pierre, en 1862, son fils, Joseph.
Dès sa création la fonderie Perre-Pierron se spécialise dans la fabrication des grelots et surtout des cloches. Joseph Perre, après 1860, change les activités de la fonderie. L'activité de fondeur de cloches se situe donc essentiellement entre 1840 et 1863.