Le portrait de Joseph Aillaud, berger, est payé le 7 octobre 1781 au peintre Joseph Amalbert parmi une commande de trois portraits, dont deux pour un coût de 18 livres l'un, et celui-ci pour un le prix de 24 livres, le tableau ayant été peint à Rians "d'après nature". Le prix comprend également la peinture du cadre du tableau. Le portrait a ainsi été réalisé du vivant du chevrier, à la suite du don d'un capital de 300 livres, en échange de quoi l'hôpital lui versait une pension viagère. En effet, le registre des délibérations de l'hôpital mentionne régulièrement, les années suivantes (1785, 1787, 1789), une pension viagère annuelle de 15 livres versée à Joseph Aillaud, chevrier. Une partie du financement de l'hôpital provenait ainsi de capitaux aliénés par des donateurs en échange d'une rente viagère que l'établissement leur versait de leur vivant.
- enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Provence Verte Verdon
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rians
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Commune
Rians
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Adresse
6 rue Jules Ferry
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Cadastre
2017
AV
363
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Emplacement dans l'édifice
Maison de Solidarité
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Dénominationstableau
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Titres
- portrait de Joseph Aillaud
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Appellationsdonatif
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéescadre
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Dates
- 1781, daté par source
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Stade de création
- pièce originale de peinture
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Lieu d'exécutionCommune : Rians
Édifice ou site : Rians -
Lieu d'exécutionCommune : Trets
Édifice ou site : Trets -
Auteur(s)
- Auteur : peintre attribution par source
Peinture à l'huile sur toile rectangulaire verticale, au tissage irrégulier, en fils grossiers, sur châssis simple à clés. Préparation rouge, vernis. Traces de renfort du support au revers.
Cadre mouluré en bois peint doré, renforcé par des traverses d’angle.
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Catégoriespeinture
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Structures
- rectangulaire vertical
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Matériaux
- toile, support peinture à l'huile, sur apprêt
- bois, mouluré, doré
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Précision dimensions
Dimensions du jour du cadre : h = 81 ; l = 66. Dimensions avec cadre : h = 92 ; l = 77.
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Précision représentations
Joseph Aillaud est figuré dans un paysage champêtre, à l’aube ou au crépuscule, appuyé sur son bâton de pâtre, portant une gourde en bandoulière. Il porte un manteau et une ceinture faite d'un tissu polychrome, un foulard est noué autour de son cou. Les carnations du visage sont vives. A l’arrière-plan, on distingue un troupeau de chèvre.
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Inscriptions & marques
- inscription concernant le donateur, peint, sur l'oeuvre
- date, peint, sur l'oeuvre, partiellement illisible
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Précision inscriptions
Transcription de l'inscription peinte en bas de la toile au sein d'un bandeau : JOSEPH AILLAUD BERGER obiit 29[ ?]â mart[…]
Inscription sur les montants du châssis et le revers de la toile : 37
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État de conservation
- mauvais état
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Précision état de conservation
Altérations et encrassement de la couche picturale.
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Statut de la propriétépropriété de la commune, Propriétaire antérieur : hôtel-Dieu, puis hospice de Rians, actuellement maison de retraite Saint-Jacques.
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Provence Verte Verdon
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Provence Verte Verdon
Documents d'archives
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Délibérations du bureau de l'hôpital de la commune de Rians, 1776 - 1789. Archives communales, Rians : B - E 20.
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Etat et rôle des mandats adressés au trésorier de la miséricorde. 1778 - 1781. Archives communales, Rians : E 163
Joseph Amalbert peint le portrait et le cadre du tableau (1781). f°32 -
Rians. Hôpital Saint-Jacques. Inventaire sommaire des archives antérieures à 1790, approuvé le 29 mai 1890, 1890. Archives départementales du Var, Draguignan : 2 Mi 5.
E 135. Détail de la commande. E 164. Montant total du capital dont est issu la pension viagère.
Ecole de filles et salle d'asile, actuellement maison de la solidarité
Adresse : 6 rue Jules Ferry
Peintre de Trets (Var), réalise des commandes destinées à l'hôpital de Rians en 1776, et à la confrérie des pénitents blancs de la chapelle Sainte-Anne de La Roquebrussanne en 1777 (Honoré, 1926). Beau-fils du peintre tretsois Joseph Rougier, il naît en 1749 et meurt en 1796 (Varrot, 2020).