Yumi Nasarawa remet en question l'identification formelle de ces fragments lapidaires comme table d'autel. Elle y reconnaît un socle au rebord saillant, servant initialement de support à un autel tabulaire à colonnes d'angles. Son réemploi comme table d'autel n'est cependant pas exclu. Cette hypothèse d'un premier emploi comme socle d'autel est corroborée par la finition grossière des tranches et l'existence de socles ornés à rebord surélevé et mouluré dans d'autres régions, dont celui de la cathédrale Notre-Dame des Doms à Avignon [Référence du dossier : PM84000111]. Enfin, il est possible que la dalle ait supporté l'un des deux autels tabulaires médiévaux présents dans la chapelle, à moins qu'elle n'ait appartenu à un autel plus ancien.