La statue a été conçue par la fabrique toulousaine Virebent. Elle a été achetée à Toulouse et donnée à la paroisse par Augustine de Forbin d'Oppède, puis bénie en la chapelle Notre-Dame-d'Eglise le 8 décembre 1862.
Dossier d’œuvre objet IM83002287
| Réalisé par
Zimmermann-Orengo Karyn
(Rédacteur)
Zimmermann-Orengo Karyn
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Statue (demi-nature) : saint Joseph,
Eglise paroissiale puis chapelle et ermitage Notre-Dame-de-Basset, puis Notre-Dame-d’Eglise
Œuvre étudiée
Auteur
-
Zimmermann-Orengo KarynZimmermann-Orengo KarynCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
- (c) Provence Verte Verdon
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Pays de la Provence Verte
-
Commune
La Verdière
-
Lieu-dit
La Caudane
-
Dénominationsstatue
-
Titres
- Saint-Joseph
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
-
Lieu d'exécutionCommune : Toulouse
Édifice ou site : Toulouse -
Auteur(s)
- Auteur : céramiste signature
-
Personnalité :
Forbin d'Oppède Augustine dedonateurForbin d'Oppède Augustine de
Membre de la famille de Forbin issue de la noblesse provençale, dont sont furent issus les seigneurs de La Verdière dès le 17e siècle.
Ronde-bosse en plâtre peint et doré. Marque d'atelier sur le socle.
-
Catégoriessculpture
-
Structures
- revers sculpté
-
Matériaux
- plâtre, (incertitude), peint, doré, moulé, coulé
-
Précision dimensions
Dimension de la statue : h = 76 ; la = 39 ; pr = 25.
-
Précision représentations
Saint Joseph est figuré debout, en contrapposto, la main droite sur la poitrine, la main gauche tenant le lys.
-
Inscriptions & marques
- marque d'atelier, sur l'oeuvre, en creux, partiellement illisible
-
Précision inscriptions
Marque d'atelier partiellement illisible : VIREBENT FRERES / TOULOUSE / [...]
-
Statut de la propriétépropriété de la commune (incertitude)
- (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
- (c) Provence Verte Verdon
- (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
- (c) Provence Verte Verdon
Documents d'archives
-
BLANC, curé. [Attestation du curé de La Verdière sur la provenance de la statue de saint Joseph.] 8 décembre 1862. Collection particulière : non coté.
Photocopie d'un document d'archives affiché dans la chapelle Notre-Dame-d'Eglise.
Date(s) d'enquête :
2019;
Date(s) de rédaction :
2020
(c) Provence Verte Verdon
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Zimmermann-Orengo Karyn
Zimmermann-Orengo Karyn
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Édifice
Eglise paroissiale puis chapelle et ermitage Notre-Dame-de-Basset, puis Notre-Dame-d’Eglise
Commune : La Verdière
Lieu-dit : la Caudane
Adresse : chemin de la Mourotte
Lieu-dit : la Caudane
Adresse : chemin de la Mourotte
Auguste Virebent (1792-1857), architecte briquetier est à l'origine de la création d'une briqueterie "des frères Virebent" à Launaguet près de Toulouse, qui fut en activité entre 1829 et 1965.
Le 18 juillet 1831, Auguste Virebent obtient un brevet d'invention pour des procédés techniques tout à fait nouveaux. Il met au point des presses, permettant de donner aux briques encore fraîches la forme et la dimension voulue, un format identique et une texture plus fine et plus facile à tailler. Il met également au point la "plinthotomie", sorte de machine agissant comme un emporte-pièce pour découper diverses formes sur la pâte encore fraîche. Désormais, pour orner les corniches, réaliser des colonnes, pilastres ou chapiteaux, le tailleur de pierre est remplacé par un emporte-pièce. Enfin, il met au point une nouvelle façon de travailler les terres en juxtaposant deux types de pâtes. Ces inventions sont à l'origine de l'industrialisation du travail de la terre cuite et de la briqueterie. Il s'agit donc d'une production industrielle réalisée à partir de grands moules.
La briqueterie proposait un catalogue très important à ses clients et les commandes se passaient soit à Launaguet soit dans les bureaux à Toulouse. Un même objet pouvait être réalisé en plâtre pour les salons et églises, en terre cuite pour les extérieurs, en grès cérame ou encore en émail à partir de 1858.
Il s'agit d'une entreprise familiale :
- la première génération, celle du fondateur Auguste, comprend également Prosper et Sylvain, deux frères d'Auguste, qui s'occupent de la gestion financière et matérielle, tandis que Victor, avocat, gère les contentieux. A la mort d'Auguste Virebent, ses frères continuent de faire fonctionner la briqueterie, jusqu'au retour du fils d'Auguste, Gaston, parti étudier le dessin et l'émail à Paris.
- la seconde génération est donc celle du fils ainé d'Auguste Virebent, Gaston. Il fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse puis se forme à Paris chez l'ornemaniste Liénard et dans l'atelier de l'émailleur Joseph Devers. Décorateur et céramiste, il donne la préférence à la statuaire religieuse et au mobilier sacré.
- la troisième génération est celle du fils de Gaston, Raymond (ou Gaston-Raymond) (1874-1965) : il reprend la manufacture en 1925, à la mort de son père. Il la dirige jusqu'en 1965 (date de fermeture de la manufacture).