Le journal "Le Var", qui rend compte de l'inauguration de l'église Notre-Dame-de-la-Victoire le 14 avril 1887, indique que la décoration intérieure n'est pas encore commencée. Seuls sont en place le maître-autel et les vitraux de l'abside, réalisés par l'atelier Champigneulles de Metz. Les plans du maître-autel sont signés de Pierre Aublé, architecte de l'église. Il était réalisé en porphyre bleu et rouge de l'Estérel et en marbre blanc de Carrare. Il était surmonté d'un ciborium. Le maître-autel a été déposé et remplacé en 1990 par un autel à la romaine du sculpteur Claude Gruer. Les verrières, endommagées pendant la dernière guerre, ont été remplacées entre 1952 et 1978 par des réalisations des peintres-verriers de Chartres, Gabriel et Jacques Loire. La statue du Sacré-cœur qui surmonte l'autel de l'absidiole sud-ouest est signée du fabricant P. Vermare à Lyon. La peinture monumentale des fonts baptismaux est datée 1956 et signée Jean Fauchon.
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Parties constituantes non étudiéesautel, gradin d'autel, tabernacle, statue, peinture monumentale, tableau
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Auteur(s)
- Auteur : architecte
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Auteur :
Fauchon Jeanpeintre signatureFauchon Jean
Peintre auteur d'une peinture monumentale dans la basilique de Saint-Raphaël en 1956.
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Auteur :
Vermare Pierrefabricant de statues signatureVermare Pierre
Fabricant de statues à Lyon dans la 2e moitié du 19e siècle.
Pierre Vermare est né à Légny (Rhône) en mars 1835. Il est mort à Lyon en 1906. Élève de Fabish à l’école des Beaux-Arts de Lyon, médaille d’or de cette école. Premier maître du céramiste Jean Carriès. Œuvres uniquement religieuses.
Pierre Vermare fonde une entreprise très active à Lyon, produisant et vendant des objets et statues religieux dont un grand nombre ont été reproduits en fonte de fer par des fondeurs d’art comme Denonvilliers. Deux de ses fils, Frédéric et André César, collaborent à l'entreprise familiale.
[Source : Bénézit et https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/vermare-pierre/]
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Documents d'archives
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Dossier de l'église Notre-Dame-de-la-Victoire (Saint-Raphaël). 1883-1887. Archives paroissiales, Saint-Raphaël : non coté.
Documents figurés
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Maître-autel de l’Église Notre-Dame de la Victoire. Saint-Raphaël. / Tirage, papier bleu par Pierre Aublé, 1886, 64 x 44 cm. Archives paroissiales, Saint-Raphaël : non coté.
église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, actuellement basilique
Adresse : parvis Jean XXIII
La famille de l'architecte Pierre Aublé est originaire du Lyonnais. Son père, employé des Messageries Maritimes de Rhodes avait épousé une Grecque, Marie Clidion. Pierre nait à Rhodes en 1842. Après des études à l’École Polytechnique de Lyon, il travaille comme ingénieur en Turquie à partir de 1869, puis à Saint-Raphaël à partir de 1879, appelé par Félix Martin. Aublé et Martin s’étaient connus lors de leurs études communes à l’École Polytechnique. Ils s’étaient aussi retrouvés en Turquie, lors d’un voyage d’étude de Félix Martin. En 1879, l’architecte de la ville est déjà un Lyonnais, Laurent Vianay. La première grande réalisation de Pierre Aublé est Le Grand Hôtel, à Notre-Dame, premier « palace » de Saint-Raphaël. En 1882, ce sera l’Hôtel Beau-Rivage (détruit), puis en 1882 et 1883, deux édifices d’enseignement, le pensionnat de jeunes filles de Valescure et le collège de garçons de Boulouris. Le grand chantier d’Aublé, c’est la nouvelle église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, de 1883 à 1887. Son agence compte alors 20 employés. Il construit dans le même temps une soixantaine de villas à Notre-Dame, Valescure, ou Les Cazeaux.