En 1667, l'évêque de l'époque, monseigneur Dominique Ithier, déclare qu'il a fait commencer l'exécution d'un retable dédié à l'Enfant Jésus et à saint Antoine de Padoue et que ce retable est bien avancé. Il exige qu'il soit placé en face de l'autel dédié au rosaire. Il demande également à maître Pierre Niel, sculpteur de Grasse, d'achever ledit retable et de le dorer. Ce retable est aujourd'hui dédié à saint Joseph.
Dossier d’œuvre objet IM04002142
| Réalisé par
Papin-Drastik Ivonne
Papin-Drastik Ivonne
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- inventaire topographique
retable de l'Enfant Jésus et de saint Antoine de Padoue, puis de saint Joseph,
cathédrale puis église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Œuvre étudiée
Auteur
-
Baussan FrançoiseBaussan FrançoiseCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Entrevaux
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Commune
Entrevaux
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Emplacement dans l'édifice
nef ;
côté nord
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Dénominationsretable
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Appellationsretable de l'Enfant Jésus et de saint Antoine de Padoue, retable de saint Joseph
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesstatue
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Période(s)
- Principale : 3e quart 17e siècle
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Dates
- 1667
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Auteur(s)
- Auteur : sculpteur
-
Personnalité :
Ithier Jean-DominiquecommanditaireIthier Jean-DominiqueCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Il s'agit d'un retable à une seule travée et à deux registres. Au premier registre, une colonne torse se développe de chaque côté, en avant du panneau central contenant une niche. Un entablement supporte le couronnement, comportant un fronton brisé avec, au centre, un édicule à niche, surmonté d'un fronton plein-cintre. L'ensemble est en noyer taillé, portant un décor en bas relief. Le retable est peint en gris. Le décor est rehaussé de peinture faux or. Dans la partie haute, il est également rehaussé de rouge.
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Catégoriesmenuiserie, sculpture
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Structures
- colonne, 2
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Matériaux
- noyer, structure taillé, décor en bas relief, décor rapporté, peint
- gris, rouge peint faux or
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Précision dimensions
h = 346,5 (hauteur sans le couronnement).
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Iconographies
- ange
- à colonne torse
- pampre
- tête : ange
- ornement à forme végétale : à feuille d'acanthe, à rinceaux, à chute végétale
- à pendeloque
- à denticule
- à oves
- à arabesque
- à ruban
- à frise
- armoiries
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Précision représentations
Des pampres s'enroulent autour des colonnes torses et se prolongent sur le panneau central qui s'achève par un ange de profil, débordant légèrement sur chaque côté. Le dessous de l'entablement est constitué de caissons à pendeloques. Ces pendeloques émergent de quatre grosses feuilles. Des rinceaux de feuilles d'acanthe se développent sur la face avant de l'entablement. Ils sont délimités à chaque extrémité par une tête d'ange. Au-dessus, une frise de denticules et une frise d'oves soulignent la moulure à l'amortissement du couronnement. Sur ce dernier figurent des arabesques de rubans, deux anges, une frise et des chutes végétales, ainsi que des armoiries, sur le fronton.
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Inscriptions & marques
- date, peint, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Date de part et d'autre des armoiries : 1667.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Protectionsinscrit au titre objet, 1989/01/30
Les deux statues, figurant respectivement saint Antoine de Padoue et saint Joseph portant l'Enfant Jésus, n'ont pas été étudiées.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Date d'enquête 2009 ;
Date(s) de rédaction
2010
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Papin-Drastik Ivonne
Papin-Drastik Ivonne
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Édifice
cathédrale puis église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Commune : Entrevaux
Adresse : place Saint-Jean-Baptiste
Adresse : place Saint-Jean-Baptiste
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble
Evêque de Glandèves (Alpes-de-Haute-Provence) de 1654 à 1672.
Ordonné prêtre en 1635, père supérieur des Cordeliers de Bordeaux. Nommé à l’évêché de Glandèves en récompense de son engagement auprès de Mazarin pendant la Fronde. Commence la construction du palais épiscopal de la Seds (Entrevaux). Il y meurt en 1672 après avoir été particulièrement présent dans son diocèse.