Dossier d’œuvre architecture IA84000693 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
  • inventaire topographique
hôtel de Lopis
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Carpentras - Carpentras
  • Commune Carpentras
  • Adresse 29 rue Galonne
  • Cadastre 1983 CE 1206
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel de Lopis

HISTORIQUE

L'hôtel de Lopis construit au XVIIe siècle avait été remanié à plusieurs reprises dans le courant des XVIIIe et XIXe siècles. Ruiné, il fut démoli en 1978 pour la création d'une place. La porte d'entrée en a été remontée rue Vigne, sur la façade nord de la Charité

DESCRIPTION

Situation

L'hôtel qui occupait l'actuelle place Bachagha Boualam Saïd présentait une façade antérieure ouest et une façade latérale nord sur la rue Galonne. Mitoyen à l'est, il était longé par une impasse au sud.

Composition d'ensemble

Il se composait d'un corps de bâtiment unique s'ouvrant sur une modeste cour sud.

Matériaux

- Maçonnerie enduite.

- Porte d'entrée et escalier en pierre de taille.

- Plafonds à la française.

- Gypserie.

- Cheminées de marbre.

Structure

Façade antérieure, porte et balcon.Façade antérieure, porte et balcon.

L'hôtel, triple en largeur et en profondeur, comportait deux étages carrés plus deux étages de comble sur le rez-de-chaussée et la cave. L'entrée se faisait à l'0rigine par un vestibule A sur lequel s'ouvrait la porte de la troisième travée de façade (porte remontée à la Charité). A donnait au sud sur une cage d'escalier B qui depuis le XIXe siècle constituait l'entrée habituelle de l'hôtel. L'escalier rampe sur rampe, en retour à droite, desservait tous les étages, y compris ceux du comble ; au rez-de-chaussée, la cage s'ouvrait par un arc rampant sur le vestibule. Sous la première volée se trouvait l'escalier de la cave. Un escalier secondaire situé en G faisait par ailleurs communiquer le premier et le deuxième étage : escalier en vis à gauche.

Départ de l'escalier.Départ de l'escalier.

Élévations

Façade antérieure ouest

Façade à quatre niveaux couronnée par un auvent et à sept travées de baies rectangulaires. Au premier niveau s'ouvraient :

- sur la troisième travée, la porte d'entrée originelle de l'hôtel. Porte avec cadre mouluré à crossettes du XVIIe siècle qui fut remise au goût du jour au XVIIIe : travée de pilastres au-dessus desquels des consoles supportent un balcon bordé d'une rampe galbée en ferronnerie. Belle menuiserie Louis XIV dont les petits panneaux à grand cadre sont surmontés d'un tympan à pans coupés dans lequel un cartouche est sculpté du monogramme AL et dont la base a été abusivement restaurée.

- Sur la cinquième travée, une porte du XIXe sans caractère particulier.

-Sur la sixième travée, une porte avec imposte du XVIIe semble-t-il.

Distribution intérieure

Des photos prises avant la démolition de l'hôtel montrent quelques éléments de distribution intérieure : plafond à la française, cheminées en marbre du XIXe siècle, atlante en plâtre supportant une cheminée du deuxième étage par l'intermédiaire d'un gros cartouche à enroulements au ras d'un plafond à solives peintes. L'unique vue de l'escalier nous montre la première volée : escalier aux marches adoucies, bordé par une balustrade en pierre inscrite dans un arc mouluré autrefois ouvert sur le vestibule A.

CONCLUSION

Hôtel du XVIIe siècle dont la structure à corps de bâtiment unique est peu courante. L'absence de cour (la cour sud semble n'avoir été qu'une cour de service) est un autre élément peu habituel pour les hôtels classiques qui ont incité d'un point de vue typologique à classer cet immeuble parmi les MAISONS. Au contraire les quelques éléments de décor qui nous sont connus témoignent d'un certain faste apporté aux aménagements intérieurs et notamment le traitement de la cage d'escalier.

Hôtel du 17e siècle dont la structure à corps de bâtiment unique est peu courante. L'absence de cour (la cour sud semble n'avoir été qu'une cour de service) est un autre élément peu habituel pour les hôtels classiques, qui tend à le faire considérer comme une maison. Il a été remanié dans le courant des 18e et 19e siècles. Ruiné, il fut démoli en 1978 pour la création de la place Bachaga-Boualam-Saïd. La porte d'entrée a été remontée rue Vigne, sur la façade nord de la Charité.

Placé sur une parcelle dans le tournant de la rue Galonne, l'hôtel présente ses deux façades sur cette rue ; il est bordé d'un impasse au sud. Il se composait d'un bâtiment unique s'ouvrant sur une modeste cour sud. Triple en largeur et en profondeur, un sous-sol, deux étages carrés, un étage de comble. Porte d'entrée sur la troisième travée, ouvrant sur un vestibule ; escalier rampe-sur-rampe en pierre de taille, dans l'axe du vestibule, avec rampe à balustres rampants en pierre. Escalier secondaire en vis. Remise à gauche de l'escalier, sur trois travées de façade (puis porte unique de garage), puis multiples pièces à l'arrière, avec de nombreux dégagements. Façade à quatre niveaux couronnée par l'auvent du toit débordant et à sept travées de baies rectangulaires. Porte de l'hôtel centrée : cadre mouluré à crossettes, remise au goût du jour au 18e siècle : travée de pilastres au-dessus desquels des consoles supportent un balcon de plan galbé ; rampe en ferronnerie. Sur la cinquième travée, une porte du 19e sans caractère particulier, sur la sixième une porte avec imposte du 17e siècle.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés, 2 étages de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier en vis
  • Techniques
    • décor stuqué
    • sculpture
  • Représentations
    • atlante
  • Précision représentations

    Premier étage : atlante à mi-corps portant la souche de la cheminée par l'intermédiaire d'un gros cartouche : peint et doré.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossiers de synthèse