Dossier d’œuvre architecture IA84000672 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
hôtel de Chaussande actuellement immeuble à logements et commerces
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Carpentras - Carpentras
  • Commune Carpentras
  • Adresse 26 place Sainte-Marthe
  • Cadastre 1834 K 1469  ; 1983 CE 405, 498, 1582
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel de Chaussande
  • Destinations
    immeuble à logements, magasin de commerce

DESCRIPTION

Situation

Aujourd'hui morcelé, l'hôtel occupait une parcelle traversante entre la place Sainte-Marthe au nord, sur laquelle il s'ouvrait par une cour antérieure, et la rue de Cohorn à l'ouest ; mitoyen sur ses autres côtés.

Matériaux

Escalier en pierre de taille.

Structure

L'hôtel présentait une structure assez inhabituelle dans les hôtels classiques de la région : il était distribué autour d'une cour antérieure à laquelle donnait accès un portail sur la rue ; cette cour aujourd'hui construite de boutiques figure encore sur le cadastre de 1834. L'entrée proprement dite se faisait par une vaste cage d'escalier située au fond de la cour et qui paraissait s'y ouvrir par des galeries superposées, scandées de colonnes ou piliers dont la trace est encore visible dans les maçonneries. Cette cage d'escalier jadis ouverte, et pour laquelle nous proposons une restitution de son élévation sur la cour, abrite toujours un monumental escalier à quatre noyaux et deux volées. Les plans de l'hôtel avant travaux n'ont pu être retrouvés et il n'est plus possible de restituer l'ordonnance originelle de l'édifice autour de cette spectaculaire entrée.

Élévations

Complètement modifiée, la façade nord de l'hôtel a pour seul intérêt le repérage du volume de l'ancienne cour aujourd'hui occupée par des boutiques. D'autre part le corps de bâtiment est conserve au second niveau un fragment de corniche incurvée, vestige semble-t-il du couronnement du mur de clôture de la cour.

Couverture

Tuiles creuses.

Distribution intérieure

Le traitement décoratif de l'escalier a fait l'objet d'un très grand soin : les quatre noyaux qui ont la forme de gros piliers carrés sont ornés de pilastres doriques ; les arcs portant limon sont sculptés d'encadrements moulurés sur leurs deux faces. On notera également le détail du balustre qui, à cheval sur la troisième volée et le premier palier, est à demi-incliné.

Cage d'escalier, vue vers le sud depuis le premier palier.Cage d'escalier, vue vers le sud depuis le premier palier. Cage d'escalier, volée sud.Cage d'escalier, volée sud.

CONCLUSION

Aujourd'hui à l'état de vestige, cet hôtel de la fin du XVIIe siècle présentait la singularité d'une distribution sur trois côtés seulement d'une cour antérieure, formule peu courante dans les hôtels provençaux à l'âge classique ; il se distingue ainsi des demeures contemporaines de Carpentras qui toutes comportent un quatrième corps de bâtiment sur rue avec entrée en passage. Sa structure le rapproche du type des hôtels languedociens souvent caractérisés par une cage d'escalier ouverte sur la cour au moyen de galeries. Seul élément conservé intact, l'escalier à quatre noyaux, le seul de ce type rencontré dans la ville, témoigne de l'opulence de cet édifice aujourd'hui défiguré.

Hôtel de la fin du 17e siècle qui présentait la singularité d'une distribution sur trois côtés seulement d'une cour antérieure, formule peu courante dans les hôtels provençaux à l'âge classique. Sa structure le rapproche des hôtels languedociens souvent caractérisés par une cage d'escalier ouverte sur la cour au moyen de galeries. Il est aujourd'hui à l'état de vestige, le seul élément conservé étant l'escalier à quatre noyaux, le seul de ce type rencontré dans la ville : la cour antérieure a été lotie et construite de commerces et l'hôtel morcelé.

L'hôtel était précédé par une cour sur la place Sainte-Marthe, avec une autre à l'arrière, sur la rue du Cohorn. Hôtel distribué par trois ailes autour de la cour, ouverte sur la rue par un portail. L'entrée se faisait par une vaste cage d'escalier située au fond de cette cour, ouverte par des galeries superposées scandée de deux colonnes ou de piliers, aujourd'hui murées, dont la trace est encore visible dans les maçonneries. La façade de l'hôtel a été complètement modifiée et la cour est occupée par des commerces. Le traitement décoratif de l'escalier a fait l'objet d'un très grand soin : les noyaux ont la forme de gros piliers carrés ornés de pilastres doriques ; les arcs portant limon sont sculptés d'encadrements moulurés sur leurs deux faces. Vestiges d'une mouluration incurvée sur l'aile gauche : couronnement du mur de clôture?

  • Toits
    tuile creuse
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier de type complexe
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    escalier
Date d'enquête 1989 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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