Dossier d’œuvre architecture IA84000549 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
magasin de commerce actuellement bureaux
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse 115, 119, 121 avenue du Maréchal-Joffre
  • Cadastre 1982 CL 90
  • Dénominations
    magasin de commerce
  • Destinations
    bureaux

DESCRIPTION

Situation

L'immeuble, mitoyen à l'est et longé par la rue Jean Mermoz à l'ouest, présente une façade antérieure sud sur l'avenue Maréchal Joffre.

Composition d'ensemble

Il se compose de deux corps de bâtiments A et B disposés en profon­deur et ouvrant sur une cour arrière en partie construite.

Matériaux

- Maçonneries enduites.

- Élévation antérieure en pierre de taille avec décor d'applique en céramique.

- Escaliers en plâtre et bois.

Structure

L'immeuble comprend deux étages carrés au-dessus d'un rez-de-chaus­sée. Il se caractérise par une distribution double : sur les seconde et cinquième travées de la façade sud s'ouvrent deux portes d'entrée.

Seul le rez-de-chaussée de la partie ouest de l'immeuble a pu être visité. Entre deux boutiques suivies de leur arrière-boutique, la porte ouvre sur un couloir étroit (une dizaine de mètres de long pour un mètre de large) conduisant à une modeste cage d'escalier à éclairage zénithal. Escalier suspendu à deux volées parallèles en retour à droite autour d'un jour et qui comptent chacune 13 marches pour atteindre les étages. Cet escalier distribue par deux portes sur chaque palier les pièces contenues dans la partie antérieure A de l'immeuble ; sur les repos une porte dessert un étage intermédiaire compris en B.

Élévations

- Élévation antérieure sud

Façade à trois niveaux que séparent et couronnent des corniches moulurées, celle intermédiaire reposant sur de forts modillons. Les cinq travées séparées par des pilastres à bossages au premier niveau, à refends au second, se répartissent en travées doubles et travées simples.

Les travées doubles comprennent :

- baie rectangulaire de boutique au premier niveau

- au second niveau fenêtre à baies jumelles rectangulaires, séparées par une colonne toscane, couronnée par un fronton cintré interrom­pu et s'ouvrant sur un balcon à balustrade et consoles sculptées

- au dernier niveau fenêtre rectangulaire inscrite dans une travée de pilastres et couronnée par un fronton faisant saillie au-dessus de la corniche sommitale.

Les travées simples sont constituées par une porte étroite en plein-cintre et à bossages, laquelle est surmontée d'une fenêtre rectangulaire et au dernier niveau d'une petite baie également cintrée.

Cette riche ordonnance architecturale est complétée par un décor d'applique en céramique : des frises de carreaux émaillés à motifs géométriques ou de guirlandes sont disposées au niveau des allèges et entablements des baies du second niveau.

- Élévation latérale ouest

En A se retrouvent les trois niveaux séparés par des corniches de la façade antérieure ; une seule travée de fenêtres rectangulaires aux cadres appareillés qui se détachent sur l'enduit lisse.

B comprend un niveau aligné sur A, couronné par une corniche, percé de deux portes et une fenêtre ; deux niveaux en retrait au-dessus d'une terrasse que borde une balustrade en pierre.

Couverture

Toits à croupes (A) et à longs pans (B) avec tuiles mécaniques.

Distribution intérieure

Le couloir et la cage d'escalier ne comportent aucun élément de décor particulier.

L'escalier au départ en volute est revêtu de tomettes avec nez-de­ marche en bois ; sur le limon à la française rampe en fer forgé à barreaux droits. Sur les paliers, les portes aux menuiseries médiocres indiquent l'entrée de bureaux et non d'appartements.

CONCLUSION

Immeuble du début du XXe siècle qui abrita dans les premières années un commerce d'huiles et salaisons, ainsi que nous le montre une carte postale de l'époque ; la première agence du Crédit Agricole s'y était également établie. Tout l'effort a porté sur la façade : son ordonnance et le vocabulaire architectural utilisé (colonnes engagées, forte cor­niche à modillons, frontons interrompus, bossages) atteignent une cer­taine monumentalité que le décor en céramique, discret mais aux cou­ leurs vives, vient égayer. Cette profusion décorative se rattache à l'importance de cette voie nouvellement créée pour desservir la gare et sur laquelle nombre d'autres immeubles ont aussi une ornementation riche.

Il n'a pas été possible de déterminer le parti un peu compliqué de cet édifice dont la partie nord-ouest ne compte qu'un rez-de-chaussée couvert en terrasse.

Immeuble du début du 20e siècle qui abrita dans les premières années un commerce d'huiles et de salaisons ; une première agence du Crédit Agricole s'y était également établie. La richesse décorative qui lui apporte une certaine monumentalité se rattache à cette voie nouvellement créée pour desservir la gare et sur laquelle d'autres immeubles ont aussi une ornementation abondante.

L'immeuble, sur une parcelle d'angle, présente sa façade principale, en pierre de taille, sur l'avenue Joffre ; les autres façades sont en maçonnerie enduite. Il comprend deux étages carrés sur rez-de-chaussée, avec une double distribution (2 portes sur la façade, aux 2e et 5e travées). Elévation principale à trois niveaux que séparent et couronnent des corniches moulurées, celle intermédiaire reposant sur de forts modillons. Les cinq travées séparées par des pilastres à bossage au premier niveau, à refend au second, se répartissent en travées doubles et une travée simple. Les premières sont les vitrines rectangulaires des deux boutiques, les fenêtres à baies jumelles du premier étage, couronnées au-dessus de la corniche par un fronton cintré interrompu s'ouvrant sur un balcon à balustrade et consoles sculptées et les fenêtres rectangulaires du second, elles-mêmes couronnées par un fronton faisant saillie au-dessus de la corniche sommitale. La travée simple est celle du centre : porte d'entrée étroite, baie rectangulaire au premier et petite baie cintrée au second. Le couloir, très étroit (1 mètre) entre les deux boutiques mène à une cage d'escalier modeste. Cette riche ordonnance est complétée par un décor d'applique en céramique : frise de carreaux émaillés à motifs géométriques ou guirlandes dans les allèges et entablements des baies du second niveau. Sur la façade latérale, les corniches se poursuivent et la façade est presque totalement aveugle, avec une seule travée en bout de façade. A l'arrière de ce corps de bâtiment vient s'en greffer un autre, plus bas et moins large et un second, en pignon sur la rue. Ils sont tous les deux en retrait, un seul niveau portant un toit-terrasse à balustrade de pierre les en séparant.

  • Murs
    • enduit
    • pierre de taille
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1987; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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