Opératrice de saisie Inventaire.
- inventaire topographique
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Heller MarcHeller Marc
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
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Roucaute GérardRoucaute Gérard
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cavaillon - Cavaillon
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Commune
Cavaillon
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Adresse
84 cours Bournissac
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Cadastre
1982 CK 1097, 1098
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Dénominationsmagasin de commerce
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AppellationsBazar du Gaspillage
HISTORIQUE
Ce grand magasin aujourd’hui désaffecté fut construit à la fin du XIXe siècle pour abriter le Bazar du Gaspillage. Il n’occupait alors que la parcelle 1097 sur laquelle se trouvent les deux corps de bâtiment A et B. C, construit sur la parcelle 510, est une adjonction postérieure.
DESCRIPTION
Situation
L'immeuble situé à l’angle de l’ilot 44 présente une façade antérieure nord sur le cours Bournissac et une longue façade latérale est sur la rue du 8 Mai 1945. Mitoyen au sud, il est bordé à l’ouest par un passage qui conduit à une cour.
Composition d’ensemble
Le magasin originel se compose de deux corps de bâtiments A et B, de forme rectangulaire qui, disposés en profondeur, présentent un alignement régulier sur la rue du 8 Mai et sur la cour.
Matériaux
- Maçonneries enduites.
- Reliefs des élévations extérieures en pierre de taille.
- Rampe de balcon en fonte.
Structure
Les deux corps de bâtiments comportent un étage carré au-dessus d’un rez-de-chaussée, étage de moindre hauteur pour B.
Ils n’ont pu être visités, mais A laisse deviner sa structure au travers des portes vitrées qui le ferment sur le cours Bournissac. Il se présente au rez-de-chaussée sous la forme d’une salle, longue et étroite ; accès à ce volume unique par les trois portes modernes sur le cours, qui semblent respecter la disposition tripartite d’origine. Le magasin comportait en outre des entrées latérales, de chaque côté une porte au centre du bâtiment, et un portail à son extrémité baies aujourd’hui obturées, ainsi que les nombreuses fenêtres qui sur les deux niveaux assuraient un éclairage abondant. L'étage paraît également constitué d’un volume unique : sur la rue du 8 Mai, les deux portes hautes surmontées de potences indiquent vraisemblablement une seule grande réserve au-dessus de la boutique proprement dite.
B avec ses deux niveaux paraît comporter une réserve au rez-de-chaussée, accessible depuis la cour, et sans doute des bureaux à l’étage.
Élévations
- Élévation antérieure nord
Façade à deux niveaux que couronne un entablement et à trois travées de baies encadrées au second niveau par un simple motif de refends, au premier par un pilastre d'angle à l'est, un pilier demi hors-œuvre à l'ouest. Ce pilier orné d'une table saillante constituai sans doute, avec son double disparu, l'entrée du passage latéral. Au premier niveau, la devanture récente est surmontée d'une marquise en tôle sous laquelle sont visibles les consoles du balcon, bordé par une rampe en fonte. Au second niveau, les fenêtres à cadres moulurés et crossettes s'inscrivent entre des pilastres doriques ornés d'un disque sur la corbeille de leur chapiteau. Au-dessus, l'entablement consiste en une frise avec tables saillantes et une corniche moulurée qu'interrompt sur la travée centrale un fronton cintré en appui sur de petites consoles jumelles de style Louis XVI.
- Élévations latérales est et ouest de A
Élévations similaires d'une grande simplicité : deux niveaux nettement délimités par un bandeau et couronnés par une génoise à deux rangs de tuiles ; dix travées de baies, en arc segmentaire au premier niveau, rectangulaires au second. Toutes ces baies ont des cadres lis ses en pierre de taille.
- Élévation de B sur la rue du 8 Mai 1945
Pas de décor particulier, si ce n'est la poursuite du bandeau de pierre délimitant un premier niveau seulement percé d'une porte, d'un second niveau ajouré de trois fenêtres.
Couverture
Tuiles mécaniques. Longs pans et croupe.
CONCLUSION
A deux niveaux et trois travées de façade, l'immeuble du Bazar du Gaspillage ne fait pas rupture dans le paysage du cours Bournissac. C'est davantage par la disposition en profondeur de ses bâtiments qu'il se distingue des constructions avoisinantes, maisons ou immeubles d'habitation. L'examen du cadastre de 1832 révèle un même type d'édifice, tout en longueur et bordé par un passage conduisant à une cour. Le magasin est sans doute venu remplacer un bâtiment à vocation économique quelconque.
Le décor soigné de la façade, de facture sobre et classique, est proche de celui de certaines immeubles contemporains qui, sur le cours Victor Hugo notamment, abritaient boutiques ou cafés.
Ce grand magasin aujourd'hui désaffecté fut construit à la fin du 19e siècle pour abriter le Bazar du Gaspillage. Il n'occupait alors que la parcelle 1097. Le bâtiment aujourd'hui dans le prolongement, en équerre, est une adjonction postérieure.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L'immeuble a sa façade principale sur le cours, et une longue façade latérale sur la rue. Il est bordé de l'autre côté par un passage qui conduit à une cour. Il se compose de deux corps de bâtiments de forme rectangulaire, le second à l'arrière plus bas que le premier, mais avec un alignement régulier. En maçonnerie enduite, ils se composent d'une étage carré sur un rez-de-chaussée. La façade a deux niveaux que couronne un entablement et un petit fronton courbe et trois travées encadrées au second par un simple motif de refends. Au premier niveau la devanture récente (portes modernes) est surmontée d'une marquise en tôle sous laquelle sont visibles les consoles du balcon qui court sur toute la façade. Au second niveau, les fenêtres à cadre mouluré et à crossettes s'inscrivent entre des pilastres doriques ornés d'un disque sur la corbeille. Elévations d'une grande simplicité sur la façade latérale : deux niveaux nettement délimités par un bandeau et couronnés par une génoise à deux rangs de tuiles ; dix travées de baies en arc segmentaire au premier niveau, rectangulaires au second. Toutes ces baies ont des cadres lisses appareillés ; elles sont toutes murées aujourd'hui. Le rez-de-chaussée est un volume unique, et il semble qu'il en soit de même pour le premier étage car deux portes hautes surmontées de potences indiquent vraisemblablement une seule grande réserve au-dessus de la boutique proprement dite. Le bâtiment arrière paraît comporter une réserve au rez-de-chaussée, accessible depuis la cour et sans doute des bureaux à l'étage.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
Intérieur du bâtiment non visité.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.
Opératrice de saisie Inventaire.
Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.