Dossier d’œuvre architecture IA84000537 | Réalisé par
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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  • inventaire topographique
banque : Crédit Lyonnais
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon - Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse 298 cours Bournissac
  • Cadastre 1982 CK 382
  • Dénominations
    banque
  • Appellations
    CréLyonnais
  • Parties constituantes non étudiées
    logement

HISTORIQUE

L'immeuble du Crédit Lyonnais fut construit dans les premières années du XXe siècle d'après les plans de l'architecte Valentin. La réalisa­tion en incomba à l'entrepreneur Vidau ; le sculpteur Bulla fut chargé des décors. (Les noms des trois hommes sont gravés sur la façade au­ dessus de la porte d'entrée).

DESCRIPTION

Situation

L'immeuble, qui occupe une parcelle longue et relativement étroite, présente une façade antérieure nord sur le cours Bournissac ; il est mitoyen sur ses côtés est et ouest.

Composition d'ensemble

L'immeuble qui n'a pu être visité paraît se composer d'un corps de bâtiment unique en forme de L, avec retour derrière la parcelle mitoyenne est. A l'arrière, il donne sur une petite cour sud.

Matériaux

Élévation antérieure nord en pierre de taille avec décor sculpté. Escalier de la cave en plâtre, revêtu de pierre.

Structure

L'immeuble comprend un étage carré et un étage-attique au-dessus d'un rez-de-chaussée et d'un étage de cave. La porte centrale donne accès à la salle des guichets qui s'ouvre à l'arrière sur le bureau du directeur. Dans la partie antérieure se trouve l'escalier de la cave, prenant jour sur le cours, et comprenant trois volées suspendues de 7, 3 et 7 marches en retour à gauche autour d'un jour. La porte d'entrée latérale ouvre vraisemblablement sur l'escalier qui dessert le logement ; celui-ci n'occupe pas toute la profondeur de l'étage mais s'0uvre sur une terrasse sud.

Élévations

- Élévation antérieure nord

Façade à trois niveaux dont un attique couronné par un fronton cintré, et à trois travées. Les deux premières travées sont englobées dans une composition monumentale, comprenant entre des pilastres à bossages une ordonnance de baies jumelles, dont au premier niveau (apparemment modifié) une porte et une fenêtre rectangulaires. Au second niveau, deux portes-fenêtres en plein-cintre, à chambranle mouluré, s'inscrivent dans une embrasure en arcade, retombant sur des pilastres doriques ; sur l'écoinçon central, énorme cartouche de style maniériste qui mord sur la frise à cannelures de l'entablement. Au dernier niveau, édicule orné d'un ordre attique et d'une table gravée du nom de la banque ; de part et d'autre des ailerons, des socles supportent deux pots-à-feu d'amortissement. Ce décor est complété par un balcon à balustrade de pierre qui, supporté par deux consoles sculptées, sépare les deux niveaux inférieurs.

Très étroite, la troisième travée de façade a un traitement disso­cié : encadrée par des pilastres à bossages, elle ne comprend que deux niveaux, respectivement percés d'une porte avec imposte et d'une fenêtre rectangulaires ; le décor y consiste seulement dans la modé­nature des baies et entablements, dans la porte dont la menuiserie est finement sculptée de candélabres sur les deux panneaux supérieurs.

Couverture

Toit à longs pans et tuiles mécaniques.

Distribution intérieure

Au rez-de-chaussée, dans la salle des guichets, l'escalier qui conduit à la cave a ses marches revêtues d'une pierre jaune foncé rampe en fer forgé à barreaux droits achevés en volutes et main­ courante en bois.

CONCLUSION

L'immeuble du Crédit Lyonnais, soumis à la contrainte d'une parcelle étroite et mitoyenne sur ses deux côtés, fait cependant rupture dans le paysage du cours Bournissac : sa façade d'un classicisme éclectique et au décor sculpté relativement riche, en fait également l'édifice bancaire le plus orné de Cavaillon. La contrainte du parcellaire n'a pas non plus empêché l'architecte de retenir le programme traditionnel de la banque supportant le logement du directeur, lequel n'a que deux fenêtres en façade mais s'ouvre selon la formule habituelle sur une terrasse, ici disposée à l'arrière. La participation de Vidau à la construction de cet immeuble le fait dater de l'extrême-fin du XIXe siècle ou de la première décennie du XXe siècle.

Le Crédit Lyonnais fut construit dans les premières années du 20e siècle d'après les plans de l'architecte Valentin. La réalisation en incomba à Charles Vidau, entrepreneur et le sculpteur Bulla fut chargé des décors.

L'immeuble occupe une parcelle longue et étroite avec sa façade principale sur le cours Bournissac. Il paraît se composer d'un bâtiment unique de plan en L, avec retour derrière la parcelle mitoyenne est. A l'arrière il donne sur une petite cour. Elévation antérieure en pierre de taille avec décor sculpté. L'immeuble comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages carrés. La façade présente trois travées de trois niveaux dont un attique. Les deux premières travées, jumelées dans une embrasure à arcade, sont englobées dans une composition monumentale cantonnée de pilastres en bossage en table, balcon en pierre sur consoles au premier étage, baies plein-cintre, surmontée d'un édicule à petit fronton courbe avec amortissement de pots à feu. Le nom de la banque est gravé sur l'allège de l'édicule. La travée de droite est traitée de façon plus simple, avec un simple couronnement en table ; c'est une travée d'entrée indépendante de celle de la banque, menant au logement situé à l'arrière de l'espace ouvert au public ; il dispose d'une terrasse à l'arrière.

  • Murs
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pot à feu
    • cartouche
    • ornement végétal
    • denticule
  • Précision représentations

    Sculpture abondante : frise de glyphes et de denticules, énorme cartouche maniériste qui mord sur la frise, pots à feux, chutes de fleurs en haut des pilastres, consoles.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Intérieur de l'immeuble non visité.

Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Giraud Marie-Odile
Giraud Marie-Odile

Chargée d'études documentaires DRAC/CRMH. 1er quart 21e siècle.

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