Dossier collectif IA83003362 | Réalisé par
Cérède Agathe (Contributeur)
Cérède Agathe

Chargée de mission Inventaire et médiation du patrimoine pour la Provence Verte Verdon.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Oratoires et croix monumentales (Ollières)
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Provence Verte Verdon

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    oratoire, croix monumentale, croix de chemin
  • Aires d'études
    Pays de la Provence Verte
  • Adresse
    • Commune : Ollières

Les deux oratoires repérés sont érigés au 20e siècle, aucun édicule ne figurant par ailleurs ni sur la carte de Cassini, ni sur le plan cadastral de 1810 ou sur la carte de l’état-major établie en 1820 et 1866. Le premier oratoire est issu d’une reconstruction d’un premier édicule élevé probablement entre la seconde moitié du 19e siècle et 1933, date à laquelle ce dernier apparait sur le plan cadastral rénové à son emplacement actuel. Détruit au début des années 1970 pour question de voirie, cet oratoire a ainsi laissé place à l’oratoire actuel construit selon Louis Janvier entre 1973 et 1974. Le second oratoire est érigé selon le même auteur en 1954, année confirmée par une plaque datée aujourd’hui disparue. Les deux oratoires sont situés en bord d’axes de communication. L’oratoire Sainte-Anne, implanté sur un talus, est probablement édifié sous ce vocable à l’occasion de la prolongation de la voie qu’il borde pour marquer la proximité de l’église paroissiale La Résurrection du Seigneur dite Sainte-Anne (Référence du dossier : IA83003357) au bout de ce prolongement. L’oratoire Sainte-Marie est de son côté dédié à la Vierge car érigé à l’occasion de l’année mariale 1954, les dédicaces à la Vierge étant par ailleurs courantes dans le village. Situé néanmoins loin des édifices disparus portant ce vocable, son implantation près d’un chemin menant à un domaine privé s’explique plutôt par le fait qu’il aurait été construit par le propriétaire dudit domaine.

Les archives communales font mention de plusieurs croix de mission levées au 18e siècle et aujourd’hui disparues. Les deux croix actuelles, ne figurant pas sur les cartes et plans cadastraux et ne portant aucune date, semblent être érigées entre la seconde moitié du 19e siècle et le 20e siècle, l’une étant une œuvre de série dont le modèle apparait en outre dans le catalogue édité entre 1840 et 1862 de la Société des hauts fourneaux, fonderies et ateliers de constructions de Tusey, et encore présent dans le catalogue de 1909. Les croix sont situées en bord de voies de communication.

Outre leur fonction religieuse, la répartition des oratoires et croix en bord d’axes de communication, notamment en entrée ou sortie de village et en intersections, témoigne aussi de leur rôle de marqueur territorial, par exemple entre l’espace connu du village et celui plus sauvage des bois, largement présents sur le territoire.

  • Période(s)
    • Principale : 20e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 20e siècle , (incertitude)

2 oratoires et 2 croix ont été repérés et étudiés.

Les deux oratoires actuels sont bâtis en moellons liés au mortier, équarris et liés par de larges joints lissés pour l'un. Ils sont de section carrée, légèrement évasée pour l'un qui repose également sur un socle de ciment. Ils comprennent chacun une niche en arc segmentaire, une des deux niches reposant sur une corniche. Celles-ci sont pourvues de grilles (l’une est en grande partie détruite) et renferment des statues différentes de celles placées à l’origine : une statue de Notre Dame de l’Immaculée Conception (ou Notre Dame de la Médaille Miraculeuse) remplace une statue de sainte Anne pour l’oratoire éponyme et une statue de saint Expédit remplace une statue de Vierge à l’Enfant pour l’oratoire Notre-Dame. Un des oratoires possède une couverture en bâtière et les deux édicules sont couronnés d’une croix de fer (disparue pour l’un d’eux).

Les deux croix sont fixées sur des fûts de section carrée, l’un reposant sur un socle également de section carrée et l’autre accueillant une dalle monolithe à son sommet. Chaque fût est monté en moellons liés au mortier, l'un étant également entièrement enduit. La première croix est en fer forgé peint en noir et la seconde en fonte de fer moulée ajourée à décors.

  • Toits
  • Murs
    • pierre moellon
    • fer
    • fonte
  • Décompte des œuvres
    • repérées 4
    • étudiées 4

Bibliographie

  • CARRAZÉ, François CARRAZÉ, Claudette. Édifices de cultes et bâtiments ruraux à Ollières (Var). Tourves : Association d'Histoire Populaire Tourvaine, supplément au Cahier de l’Association d’Histoire Populaire Tourvaine, 2017. 

    p. 237-241.
  • HAUTS-FOURNEAUX FONDERIES ET ATELIERS DE CONSTRUCTIONS DE TUSEY. Album des fontes d'ornements, fontes d'art, fontes religieuses. [1844-1862]. Disponible en ligne : <https://cnum.cnam.fr/redir?PTFOLKY6>. Date de mise en ligne : 2021. Date de consultation : 2024.

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  • HENSELING, L., IRIGOIN, P. Les oratoires du Var. Essai d’inventaire. Aix-en-Provence : Association Les Amis des Oratoires, 2e éd., 1957.

    p. 34.
  • JANVIER, Louis. Inventaire des oratoires du Var. Aix-en-Provence : Association Les Amis des Oratoires, 1982.

    p. 68.
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Provence Verte Verdon
Cérède Agathe
Cérède Agathe

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