Dossier d’œuvre architecture IA83003357 | Réalisé par
Cérède Agathe (Contributeur)
Cérède Agathe

Chargée de mission Inventaire et médiation du patrimoine pour la Provence Verte Verdon.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine religieux de Provence Verte Verdon
Eglise paroissiale Sainte-Anne, puis La Résurrection du Seigneur, encore appelée actuellement église Sainte-Anne
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Provence Verte Verdon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
  • Commune Ollières
  • Adresse Place de l' Eglise
  • Cadastre 1810 B 210  ; 2022 B 219
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    La Résurrection du Seigneur, Sainte-Anne
  • Appellations
    Sainte-Anne
  • Parties constituantes non étudiées
    presbytère, cimetière

Historique détaillé

Première église paroissiale et édification de la nouvelle église

Ollières apparait dans le cartulaire de Saint-Victor en 1008 en tant que « villa Olaria », puis une église en 1010. Ce n’est qu’en 1098 qu’une église paroissiale dédiée à Sainte-Marie y est mentionnée sous le nom d’ « accelsia parrochialis Sanctae Mariae de Oleires cum capellis ». En 1225, un acte de donation passé « in ecclesia Beatae Mariae in castro de Olerrii » fait mention d’une condamine « Sainte-Marie » et d’une « beate Marie de Vila Viella ». Au 13e siècle, le territoire d’Ollières se compose en effet d’une villa primitive et d’un castrum fortifié. Cette division territoriale et les précédentes occurrences peuvent ainsi suggérer l’existence conjointe de deux églises dédiées à Sainte-Marie, l’une rattachée à la villa, dite de Villevieille, et l’autre au sein du castrum plus récent. Cependant, François Carrazé souligne que le terme castro peut être appréhendé dans son sens administratif et non spatial, les mentions faisant ainsi référence à la seule église paroissiale Sainte-Marie de Villevieille liée à la villa située en dehors du territoire fortifié. L’auteur poursuit son hypothèse en citant le même acte de 1225 dans lequel le clerc Lauriga cède plusieurs de ses biens à un prieur du monastère victorin de Saint-Maximin. Parmi eux, une maison dont l’emplacement, contre le rempart juste après la tour carrée, correspond à celui de l’église actuelle. Au 16e siècle, l’abbaye de Saint-Victor ne possède plus l’église paroissiale et en 1545, un acte de prix-fait signale des travaux pour « édifier l’eglise dudit Ollières », impliquant la construction d’un four à chaux. L’abbaye, propriétaire de l’édifice, est autorisée à prendre sur place les matériaux, « boyx, caulx, pierres et arene ». Antoine Agarrat, maçon de Saint-Maximin, y construit un escalier pour le clocher, le cul-de-four du chœur et couvre le sol de « bons mallons cayratz », tandis qu’Antoine Auric, fustier d’Ollières, fournit les boiseries. La nouvelle église paroissiale est ainsi vraisemblablement aménagée à partir de l’ancienne maison de Lauriga, édifice médiéval probablement construit entre le 12e et 13e siècle. Outre le fait que l’abbaye de Saint-Victor ne possède plus l’église Sainte-Marie et profite donc d’une de ses possessions pour fonder une nouvelle paroisse au 16e siècle, cette édification à l’époque moderne peut aussi s’expliquer par le renouveau démographique local qui entraîne divers aménagements opérés à l’intérieur de l’ancien castrum, ainsi que par une volonté pour la communauté de posséder un lieu de culte plus sûr, contre l’enceinte, après un siècle de conflits. L’existence de la maison claustrale à l’intérieur de l’enceinte depuis au moins 1542 selon un acte d’achat a peut-être également encouragé l’implantation de l’église à proximité. La question de la destination de l’édifice primitif depuis sa donation par Lauriga en 1225 jusqu’à 1545 se pose néanmoins, celui-ci ayant pu rester un immeuble d’habitation ou déjà servir un temps de premier lieu de culte. Il se peut ainsi que le portail monumental roman, visiblement en remploi, si ne provenant pas de l'édifice primitif, ait aussi pu être intégré à l’église après avoir été démonté d’un autre édifice de culte.

Consécration et vocable de la nouvelle église

Suite à l’édification de la nouvelle église, aucun document ne permet ni de préciser la date exacte de sa consécration en tant que paroisse ni sa dédicace originelle. Néanmoins, la visite pastorale de 1546 de l’église paroissiale, même si elle ne précise pas de vocable, fait écho aux travaux à achever à la claustre sur laquelle il pleut, ainsi qu’à deux fenêtres, l’une près du grand autel et l’une près du presbytère, dont les localisations correspondent à celles présentes dans l’actuelle église paroissiale. Il se peut donc que la visite de 1546 fasse déjà référence à la nouvelle église paroissiale. De même, le cadastre de 1603, qui cite un « cartier do moustier damon » confrontant le chemin d’Esparron et une « terro au dessus musteu dammon » confrontant le chemin de Rians, suggère l’existence à Ollières de deux moustiers, soit deux prieurés, l’un en haut et l’un en bas. Mention qui, selon Claude Arnaud, Guillaume de Jerphanion et Marc Borréani, pourrait s’expliquer par l’existence de deux églises dédiées à Marie, l’une plus ancienne située au nord du village correspondant à l’église Sainte-Marie de Villevieille, l’une plus récente située au sud correspondant à l’église paroissiale actuelle. Cette mention peut néanmoins donner lieu à d’autres hypothèses, François Carrazé y voyant plutôt une distinction entre la chapelle rurale Saint-Antoine (future chapelle Notre-Dame du Bois aujourd’hui en ruine) au nord du territoire et l’église Sainte-Marie de Villevieille située plus au sud. En 1618, un couvent Notre-Dame de l’Annonciade est fondé au lieu-dit de Villevieille par Balthazar III d’Agoult, seigneur d’Ollières. Une inhumation de 1771 précise un siècle plus tard que la chapelle Notre-Dame de l’Annonciade a succédé à l’église Sainte-Marie de Villevieille, construite sur ses fondations, et que cette dernière a entretemps été connue comme Notre-Dame de Providence. L’actuelle église paroissiale a donc probablement le titre de paroisse depuis au moins le premier quart du 17e siècle. En effet, suite à la fondation du couvent Notre-Dame de l’Annonciade en 1618 l’ancienne église paroissiale a laissé place à la chapelle du couvent. Il est donc possible que ce soit à ce moment-là que l’actuelle église soit devenue paroisse. Il se peut même qu’elle le soit devenue dès la seconde moitié du 16e siècle, alors que l’ancienne église paroissiale Sainte-Marie de Villevieille, avant la fondation du couvent, présente le nouveau vocable de Notre-Dame de Providence, marquant déjà possiblement-là son changement de statut.

Par ailleurs, si l’actuelle église paroissiale est selon certaines hypothèses dédiée un temps à Sainte-Marie, Achard rapporte en 1787-1788 que la paroisse est sous le titre de Sainte-Anne, patronne du village. En 1903, la liste dressée par le diocèse de Fréjus-Toulon des titulaires de ses paroisses associe à Ollières « La Résurrection de Notre-Seigneur », ce que confirme en 1976 le chanoine Malausse avec comme vocable de l’église « La Résurrection du Christ ». Aujourd’hui, l’église est toujours référencée sous le titre de La Résurrection du Seigneur par le diocèse, mais toujours reconnue en tant qu’église Sainte-Anne par les habitants.

Premiers agrandissements : les chapelles

Si d’importants travaux sont opérés dans l’église en 1545, aucune occurrence ne permet de préciser la date exacte de construction des trois chapelles latérales, percées dans le rempart de l’ancienne enceinte fortifiée. Des mentions de différentes chapelles dès la seconde moitié du 17e siècle permettent néanmoins de proposer une datation comprise entre la 2nde moitié du 16e siècle et la 2nde du siècle suivant. Entre le 17e et le 18e siècles, cinq chapelles se retrouvent ainsi dans les registres des décès et d’autres documents : Saint-Eloy (1654, 1708, 1732, 1764), Sainte-Anne (1670), Notre-Dame-du-Rosaire (1673), Sainte-Croix (1677, 1698, 1722, 1741) et Sainte-Catherine (1698). Trois chapelles latérales existant dans l’église, certaines des chapelles citées correspondent ainsi à des autels dédiés plutôt qu’à des ensembles architecturaux. Le manque d’éléments de localisation ne permet cependant pas de relier avec certitude les anciens vocables aux noms des trois chapelles latérales reconnus au début du 20 siècle dans l’inventaire des biens paroissiaux de 1906 et toujours employés (d’ouest en est) : Sainte-Anne, de la Vierge dite aussi Notre-Dame-des-Victoires et du château. Les visites pastorales du 17e siècle apportent toutefois quelques précisions. La visite de 1663, en plus d’ordonner la fermeture de la porte du clocher et l’habillage des deux vitres de l’église, mentionne une « chapelle ste Catherine appartenant au seigneur du dit lieu ». La visite suivante de 1671 ordonne à nouveau « que conformement à [la] precedante sentance de vizite […] que la voulte de la chappelle Sainte-Catherine sera reffaicte et rehaussée ». La visite de 1681 évoque encore la chapelle à différentes reprises : « l’agrandissement des deux chapelles considérables qu’on a faites du coste du septentrion […] qu’on abattra et démolira les sepulchres qui sont dans la chapelle de Sainte Catherine, et on faira une fosse dans la terre au milieu de ladite chapelle pour mettre les reliques ou autres choses qui se trouveront dans les sepulchres pour y estre mis un autel pour celebrer la sainte Messe et que cette chapelle sera blanchie […] qu’il sera fait une fenestre du costé du septantrion a la chapelle de Ste Catherine ». Est également demandé aux barons du lieu, associés à la chapelle, de reculer les bancs contigus à cette dernière et de les remettre à leur place, car empêchant l’office d’être chanté dans le chœur à cause de la proximité du balustre. En 1696, la communauté délibère de demander au chapitre de Saint-Victor de procéder à des réparations à l’église et au clocher, notamment sur le pilier « entre le st rosaire et ste catherine » menaçant ruine. En 1711, la communauté est en procès contre le chapitre et deux experts établissent un rapport sur l’état de l’église et du clocher. Il y est cette fois-ci citée la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire, laquelle contient une porte menant au clocher, correspondant ainsi à l’actuelle chapelle de la Vierge qui possède toujours ce même accès. Par conséquent, au vu des précédentes mentions, on peut proposer que la chapelle Sainte-Anne ait gardé son vocable, que la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire soit devenue la chapelle de la Vierge dite Notre-Dame-des-Victoires et que la chapelle Sainte-Catherine corresponde à l’emplacement de l’actuelle chapelle dite du château.

Réparations et remaniements jusqu'à nos jours

Après les agrandissements et les premiers remaniements du 17e siècle, l’église subit de nombreuses restaurations au cours des siècles suivants. Le rapport établi en 1711 sur l’état et la description de la nef et du clocher de l’église paroissiale signalait déjà un mauvais état général du bâti : « le dit clocher menace une prochaine ruine au moyen des grandes fentes qu’il y a […] laquelle nef a besoin que le toit ou couverte soit repare et recoule y ayant quantite de tuiles rompus ». Les comptes trésoraires de la commune relèvent diverses réparations faites à l’église paroissiale et son clocher les années suivantes (1723, 1724, 1728, 1745, 1748,1749, 1750, 1752, 1753, 1758, 1760, 1776). Les vitres sont notamment réparées en 1728, les cloches « raccommodées » en 1745, de la chaux et des tuiles achetées respectivement en 1748 et 1749. De nouvelles cloches sont placées en 1752-1753 puis réparées en 1757-1758 par Sauveur Garnier, charpentier de Saint-Maximin. En 1775, la communauté propose une mise aux enchères des réparations de l’église et vote les réparations des toitures de deux chapelles qui menacent ruine. En 1777, le consul fait des représentations au chapitre de Saint-Victor pour la réparation du clocher, exécutée en 1778-1779 avec celle de la sacristie.

Au 19e siècle, l’entretien et la réparation de la toiture de l’église est un point récurrent des délibérations communales, notamment en 1830 alors que l’église a été fortement endommagée par un ouragan l’année précédente. De 1864 à 1866, l’édifice subit une importante campagne de restauration, confiée suivant le procès-verbal d’adjudication des travaux du 12 juin 1864 à l’entrepreneur Silvy Léopold Colin de Pourrières selon les plans de l’agent voyer cantonal Joseph Jouannis. L’état détaillé et certificat de réception définitive des ouvrages du 31 janvier 1866 dresse le constat suivant : « les toitures, fragilisées par les eaux pluviales, ont été reconstruites, une chape en béton coulée sur la voûte de la nef, des renforts construits aux murs nord et ouest pour consolider les murs menaçant ruine en différents points, les mêmes murs lancis et crépis au mortier de chaux hydraulique et la nef enduite ». Le conseil municipal délibère également en 1864 la construction d’une nouvelle sacristie contiguë à l’église sur le terrain de l’ancien cimetière, financée par la marquise de Félix de Muy, pour compléter la première sacristie jugée insuffisante sous la condition que celle-ci soit « conservée et destinée spécialement pour servir de dépôt au mobilier de l’église qui ne pourrait être placé dans la nouvelle ». Le passage couvert à l’est permettant l’accès direct des châtelains à leur chapelle seigneuriale est également construit au cours du siècle, absent du cadastre de 1810 et présent sur celui de 1933.

De nouvelles restaurations sont menées dans le dernier quart du 20e siècle. Entre 1989 et 1993, une campagne de travaux implique pour l'extérieur de l'édifice la restauration des toitures, des façades et du portail monumental et pour l'intérieur le changement de la porte menant à la sacristie, le dressage d'un enduit en voûte derrière l'autel et la peinture des murs et voûtes de la nef et des chapelles. C'est à cette occasion que des décors peints, présents sur la travée ouest de l'élévation sud et sur l'élévation ouest, sont recouverts. Dernièrement, l'escalier du clocher a été rénové en 2002-2003 et les toitures ont profité de dernières réfections en 2004-2005 et 2012-2013. Parallèlement, une campagne de restauration des tableaux de l’église a été menée sous l’initiative de l’Association des Amis de l’Église Sainte-Anne d’Ollières entre 2013 et 2017.

Presbytère et cimetière

Une maison claustrale est connue sur Ollières depuis le 14e siècle sans éléments précis sur sa localisation. Des quittances de 1545 de Toussaint Agarrat, maçon de Saint-Maximin, et d’Antoine Auric, fustier du même lieu, indiquent des travaux révisés à la baisse faits à la maison claustrale. Un prix-fait de 1549 signale l’achèvement de la toiture par le fustier Louis Lhautaud de Saint-Maximin et un de 1550 des travaux intérieurs par le charpentier brignolais Pierre Chavanes. Un acte d’achat faisant déjà mention d’une maison claustrale en 1542 à l’intérieur de l’enceinte, il est donc possible que la maison claustrale accolée à la nouvelle église paroissiale existe déjà avant l’édification mitoyenne de l’église en 1545, ou bien qu’elle ait été fondée conjointement sur un édifice existant ayant une autre destination. Les travaux des années 1540 marqueraient donc une restauration ou un agrandissement. En effet, plusieurs éléments architecturaux suggèrent un bâti originel médiéval, comme la moitié des façades ouest et sud présentant le même alignement que celui des habitations médiévales du nord-ouest du village, ou encore les arases en moellons équarris et la porte cochère encadrée de longs claveaux de la façade est. Par ailleurs, la façade sud, non linéaire, ainsi qu’un coup de sabre sur le parement de la façade est entre la porte cochère et la porte d’entrée révèlent deux constructions successives, l’une ayant pris appui sur l’autre. Comme l’église, la maison claustrale, dite aussi maison curiale ou presbytère, connait ensuite de nombreuses réparations au 18e siècle mentionnées dans les délibérations et comptes trésoraires de la communauté (1720, 1728, 1730, 1750, 1759, 1761, 1766, 1768, 1771, 1773). Celle-ci vote notamment en 1776 que le consul doit « visiter la maison curiale pour reconnaitre les reparations dont la maison a besoin » et en 1781 de prendre tous les arrangements pour procéder aux travaux urgents, la maison étant « dans un entier delabrement ». En 1782, les comptes trésoraires mentionnent ainsi des réparations à la maison curiale dont une porte neuve fournie et réalisée par Laurent Lieutard, menuisier à Saint-Maximin. En 1816, l’écroulement du mur de l’angle nord-ouest entraîne une nouvelle campagne de restauration importante, poursuivie en 1826 par une réparation du couvert. Une « continuation des réparations urgentes » est encore mentionnée dans une délibération de 1829, tout comme l’ouverture de deux fenêtres. En 1835, une horloge achetée par la commune est placée sur un campanile en fer forgé au sommet de l’édifice, accompagnée d’une cloche laïque l’année suivante. Le presbytère accueille à partir de 1838-1839 une salle d’école et en 1853 une partie de l’édifice sert d’écurie, en complément de la cave et du grenier à foin. Suite à la loi de séparation des Églises et de l’État, l’ancien presbytère est divisé en deux habitations. L’édifice, sur deux étages, conserve toujours sur sa façade est ses deux portes et six baies issues des constructions et aménagements successifs. Les reprises d’arases visibles en partie haute témoignent aussi des divers changements menés sur la toiture.

Succédant à celui de la première église paroissiale, le nouveau cimetière apparait rapidement aux côtés de l’église. Cité régulièrement dans les registres paroissiaux au 17e siècle, il est sûrement aménagé à la période où l’église devient paroisse, entre la seconde moitié du 16e siècle et le premier quart du 17e siècle, la visite pastorale de 1639 sommant déjà de faire réparer la porte et la muraille du cimetière. Si aucun élément de localisation n’est précisé au cours du siècle, le cadastre de 1812 révèle un espace de 96m2 qui flanque l’église à l’ouest et le presbytère au nord. En 1829, le conseil municipal délibère de faire ouvrir un nouveau cimetière hors de l’enceinte du village, « le cimetière actuel de cette commune ne se trouvant point à la distance voulue par le décret du 23 Prairial an XII ». Le terrain de 600m2 au quartier dit Sainte-Anne proposé à titre gracieux par la famille de Félix est approuvé. En 1830, le devis de construction est validé et les travaux lancés en 1831. Les dernières inhumations au cimetière de l’église ont probablement lieu les années suivantes dans l’attente des premières inhumations au nouveau cimetière. Le cimetière est ensuite abandonné, le cadastre de 1933 révélant à l’emplacement de l’ancien cimetière une parcelle floutée et non qualifiée, comblée en partie par la nouvelle sacristie de l’église des années 1860.

Description détaillée

Extérieurs

L’église paroissiale de la Résurrection du Seigneur est localisée au cœur du village, dans l’ancienne enceinte fortifiée médiévale, à l’ouest du château.

4. Ollières - Eglise - Château avec sa tour et ses dépendances, [premier quart du 20e siècle].4. Ollières - Eglise - Château avec sa tour et ses dépendances, [premier quart du 20e siècle].

Elle est mitoyenne sur son angle sud-ouest de l’ancien presbytère (actuellement maison d’habitation) comprenant une pièce correspondant probablement à l’ancienne sacristie, et est flanquée à l’ouest de l’actuelle sacristie.

Vue extérieure d'ensemble et de l'ancien presbytère depuis le sud.Vue extérieure d'ensemble et de l'ancien presbytère depuis le sud.

Vue extérieure d'ensemble et de la sacristie depuis l'ouest.Vue extérieure d'ensemble et de la sacristie depuis l'ouest.

L’édifice, orienté, présente un plan allongé terminé par un chevet semi-circulaire. La nef est complétée au nord de trois chapelles latérales (d’est en ouest : chapelle du château dite aussi des châtelains, chapelle de la Vierge et chapelle Sainte-Anne). Construit en moellons de tailles et d’appareils irréguliers avec des chaînages d’angle visibles au nord-est et au nord-ouest, l’ensemble montre en outre plusieurs signes de reprises et de restaurations sur ses élévations. Sa façade sud révèle notamment une large recharge de maçonnerie formant une inclinaison en aplomb en forme de contrefort et sa façade nord des moellons de taille supérieure montés selon un alignement vertical marquant vraisemblablement la séparation intérieure des deux chapelles latérales ouest. L’église est couverte d’un toit à longs pans à tuiles creuses pour la nef avec avant-toit à trois génoises au sud et à une génoise au nord, et d’appentis également en tuiles creuses avec avant-toits à trois génoises pour le chevet et à deux génoises pour la sacristie. Deux contreforts renforcent les élévations, un à l’angle sud-est et un à l’est couvert d’un appentis à tuiles creuses. Visiblement restauré, ce dernier pourrait, de par sa position et sa largeur, correspondre à un vestige de l’ancienne fortification contre laquelle a été construit l’édifice à l’origine. Le clocher, aménagé dans une tour carrée de l’ancienne enceinte fortifiée, se dresse à l’angle nord-est. Bâti en moellons équarris et couvert d’un toit en pavillon à tuiles creuses avec avant-toit à trois génoises, il est percé sur un étage inférieur d’ouvertures verticales oblongues en forme d’archères à l’est et au sud et sur l’étage supérieur de quatre baies en plein cintre à claveaux en pierres de taille, chaque baie entourée de trous de boulin. Un cordon rectangulaire souligne la séparation de ces deux étages. La tour-clocher est flanquée au nord d’une extension de plan rectangulaire en moellons couverte d’un appentis à tuiles creuses avec avant-toit à une génoise qui correspond à l’escalier d’origine d’accès au clocher. Elle est également flanquée à l’est d’un petit passage enduit et couvert de même avec avant-toit à deux génoises.

Vue extérieure du clocher, du chevet et du passage couvert depuis l'angle nord-est.Vue extérieure du clocher, du chevet et du passage couvert depuis l'angle nord-est.

L’église possède trois baies en plein cintre sur son élévation sud, deux étant accolées, et un oculus et deux baies en plein cintre sur son élévation ouest, une dernière baie murée en plein cintre à claveaux irréguliers apparaissant également sur cette façade sous l’oculus (sûrement obturée lors de la construction de la sacristie). Deux ouvertures permettent d’accéder à l’édifice. La principale, située sur la façade sud, est un portail monumental accessible par un emmarchement à deux degrés et formant un porche. Monté en pierre de taille, il est composé d’une porte en bois surmontée d’un tympan nu posé sur un mince coussinet et d’une archivolte en plein cintre à trois voussures à ressauts sculptées de motifs géométriques. La partie inférieure est constituée d’un ébrasement à ressauts dont les piédroits, qui supportent l’ensemble, se composent de chaque côté d’un chapiteau double monolithe à décor végétal reposant sur deux colonnettes engagées, le tout porté par un socle cubique. Le portail est couvert d’un auvent en tuiles avec avant-toit à une génoise épousant le plein cintre de l’archivolte. L’avancement de l’ensemble sur la façade et l’assemblage des éléments suggère bien un portail monté en remploi issu d’un ancien édifice. La partie haute du portail montre des signes d’usure et la partie basse des restaurations et remplacements, notamment aux bases des colonnettes et des socles.

Vue extérieure du portail monumental.Vue extérieure du portail monumental.

La seconde ouverture, aménagée dans le passage couvert à l’est de l’église, est une porte en bois de facture contemporaine. Elle permet d’accéder à l’édifice par la chapelle du château, qui dispose aussi d’une porte. Cette ouverture permettait anciennement l’accès direct des châtelains à leur chapelle seigneuriale, le château étant à l’est de l’église (à l’extérieur, un portail aménagé dans le mur d’enceinte du château donne directement en face de la porte du passage).

Vue extérieure de la porte du passage couvert.Vue extérieure de la porte du passage couvert.

Enfin, à l’est du portail monumental, la façade sud conserve la trace d’une ancienne ouverture en anse de panier obturée par la surcharge de maçonnerie, confirmant un possible montage en remploi du portail en remplacement de cette ouverture initiale.

Intérieurs

La nef, voûtée en berceau brisé, est rythmée par trois travées séparées par des arcs doubleaux retombant sur des chapiteaux surmontant des pilastres. Un cordon souligne la naissance de la voûte pour les élévations nord et sud, orné aux angles de culots moulurés. L’abside est voûtée en cul-de-four et délimitée par un arc en plein cintre.

Vue intérieure vers le chœur.Vue intérieure vers le chœur.

Une niche murale en pierre y est au nord, révélée lors des dernières restaurations.

Détail du mur nord du chœur : niche murale.Détail du mur nord du chœur : niche murale.

Le chœur est accessible par un emmarchement à deux degrés. Les travées sont marquées au sud par des arcatures doubles soulignées par des cordons qui répondent aux ouvertures des chapelles latérales nord. Les chapelles, percées dans le mur de l’ancienne fortification et possédant toutes un emmarchement à un degré, s’ouvrent par des arcs brisés pour les chapelles Sainte-Anne et de la Vierge et par un arc plein cintre pour la chapelle du château. Les chapelles Sainte-Anne et de la Vierge, qui communiquent latéralement par une ouverture en plein cintre sous laquelle sont logés les fonts baptismaux, sont toutes deux voûtées d’arêtes, couvertes d’un enduit peint en blanc et pavées de carreaux de terre cuite. La chapelle Sainte-Anne possède au nord deux niches correspondant à d’anciens placards situés de part et d’autre de l’autel, ainsi qu’une dalle marquant un ancien caveau funéraire. La chapelle de la Vierge possède également deux niches issues d’anciens placards, mais situées sur ses élévations ouest et est. Son autel est accessible par un emmarchement à un degré. Une porte en bois sur son élévation est donne sur l’escalier conduisant au clocher.

Vue intérieure de la chapelle Sainte-Anne.Vue intérieure de la chapelle Sainte-Anne.Vue intérieure de la chapelle de la Vierge.Vue intérieure de la chapelle de la Vierge.

La chapelle du château se distingue des autres chapelles, voûtée en berceau plein cintre, couverte d’un enduit peint de décors en trompe-l’œil et pavée de carreaux de ciment. Clôturée, elle possède à l’est une porte donnant sur le passage couvert. Une dalle funéraire, gravée des armoiries et de la devise de la famille de Félix, signale un ancien caveau seigneurial.

Vue intérieure de la chapelle dite du château.Vue intérieure de la chapelle dite du château.

Le sol de la nef, pavé de carreaux de terre cuite et de béton sur son milieu, révèle aussi des dalles témoins d’anciens caveaux funéraires. L’intérieur de la nef est couvert d’un enduit peint en blanc et en ocre rosé pour les pilastres, arcs et cordons. Une baie murée se distingue dans l’élévation ouest, vers le sud. Une porte en accolade percée à l’ouest de l’élévation sud marque le passage vers ce qui parait être l’ancienne sacristie, comprise dans l’ancien presbytère mitoyen.

Vue intérieure de la porte d'accès à l'ancienne sacristie.Vue intérieure de la porte d'accès à l'ancienne sacristie.

L’actuelle sacristie est quant à elle accessible par une porte aménagée au bout de la nef dans l’élévation ouest.

Succédant à une première paroisse, l’église paroissiale d’Ollières est édifiée dès 1545 à partir d’un édifice médiéval existant probablement construit entre le 12e et 13e siècle dont il ne subsiste que le portail. Le maçon saint-maximinois Antoine Agarrat dote l’édifice d’un cul-de-four pour le chœur et d’un escalier pour le clocher et le fustier olliérois Antoine Auric fournit les boiseries. L’église est consacrée en tant que paroisse entre la seconde moitié du 16e siècle et le premier quart du 17e siècle, période à laquelle elle est percée au nord de trois chapelles latérales, agrandies et remaniées dans la seconde moitié du 17e siècle. Flanqué d’un presbytère sur son angle sud-ouest et d’un cimetière à l’ouest, l’édifice subit des premières réparations au 18e siècle (toitures, clocher) puis une importante campagne de restauration en 1864-1866 confiée à l’entrepreneur Silvy Léopold Colin selon les plans de l’agent voyer Joseph Jouannis impliquant la reconstruction des toitures, la construction de renforts et celle d’une nouvelle sacristie sur l’emplacement du cimetière désaffecté. De nouvelles campagnes de rénovation et d'entretien ont lieu dans le dernier quart du 20e siècle puis entre 2002 et 2013 (toitures, façades, portail, peintures et escalier). L’église, dédiée à La Résurrection du Christ par le diocèse depuis au moins le 20e siècle, reste reconnue comme l’église Sainte-Anne par les habitants.

  • Remplois
    • Portail en remploi (?)
  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle, 13e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude), , (détruit)
    • Principale : 2e quart 16e siècle , daté par source
    • Secondaire : 2e moitié 16e siècle, 2e moitié 17e siècle , daté par source , (incertitude)
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1545, daté par source
    • 1864, daté par source
    • 1866, daté par source
  • Auteur(s)

Située à l’ouest du château contre l’ancienne enceinte fortifiée médiévale et flanquée sur son angle sud-ouest de l'ancien presbytère et de l'ancien cimetière à l’ouest, l’église est orientée et de plan allongé terminé par un chevet semi-circulaire. Construite en moellons, sa nef est couverte d’un toit à longs pans en tuiles creuses et son chevet d’un appentis. Elle est soutenue par deux contreforts au sud-est et à l’est. Un clocher, aménagé dans une tour carrée en moellons équarris et toit en pavillon de l’ancienne enceinte fortifiée, se dresse à l’angle nord-est flanqué d’une extension au nord et à l’est d’un petit passage couvert enduit avec porte d’accès conduisant à la chapelle latérale dite du château. L’édifice, percé de six baies (trois au sud et trois à l’ouest), s’ouvre par un portail monumental au sud en pierre de taille. La nef, rythmée par trois travées séparées par des arcs doubleaux, est voûtée en berceau brisé et l’abside en cul-de-four. Deux chapelles latérales s’ouvrent sur la nef par des arcs brisés et sont voûtées d’arêtes, la dernière à l’est s’ouvre par un arc plein cintre et est voûtée en berceau plein cintre. Une porte présente dans l'une des chapelles ouvre sur un escalier tournant à retours suivi d'une échelle permettant l'accès au clocher.

  • Murs
    • pierre moellon
    • pierre moellon enduit
    • pierre pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
    • cul-de-four
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, échelle en maçonnerie
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    Le portail monumental présente divers décors sculptés. Le larmier est en cavet. L’archivolte est ornée de motifs géométriques qui varient selon les voussures : la voussure haute est en pointes de diamant, la voussure médiane en dents de scie et la voussure basse en bâtons rompus. Les chapiteaux portent un décor d’inspiration végétale composé notamment de volutes opposées symétriques reliées par des bagues à trois tores. Le chapiteau de droite comprend en outre des feuilles d’eau et lobées. Les bases des colonnettes, en partie rénovées, présentent des griffes d’inspirations animale et végétale (palmette, insecte) qui ont remplacé des décors d’origine.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1928/10/19
  • Précisions sur la protection

    Portail : inscription par arrêté du 19 octobre 1928

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790. Ollières. 1527-1789. Archives départementales du Var : 2 MI 197 R1. Disponible en ligne : <https://archives.var.fr/arkotheque/consult_fonds/fonds_seriel_resu_rech.php?ref_fonds=30>. Date de consultation : 2023.

  • [Achat d'une terre à Ollières pour un laboureur de la ville de Saint-Maximin]. Dans minutes notariales de Me Vergery, notaire à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 1542. Février 1542. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 21/57.

    f° 152. Mention d'une maison claustrale présente à l'intérieur de l'enceinte fortifiée d'Ollières.
  • [Prix-fait d’un four à chaux pour l’édification de l’église d’Ollières par le monastère de Saint-Victor à Toussaint Agarrat]. Dans minutes de Me Gombaud, notaire à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 1545. 27 juillet 1545. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 21/31.

    f° 98.
  • Quictance pour messire Honorat de la Vigne, moyne de Saint-Victeur, prieur de Saint-Pierre faite par mestre Thossans Aggarrat, masson de Saint-Maxemin, pour la somme de 20 écus d’or sol reçue en diminution du prisfaict de la claustre d’Ollyères. Dans minutes de Me Gombaud, notaire à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 1545. 9 octobre 1545. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 21/31.

    f° 450.
  • Quictance pour messire Honorat de la Vigne, moyne de Saint-Victeur, prieur de Saint-Pierre faite par mestre Anthoyne Aurici, fustier de Saint-Maxemin, pour quatre écus d’or sol reçus en diminution du prisfaict à provoyr de fustailhe pour l’édiffice de la claustre de Hollières. Dans minutes de Me Gombaud, notaire à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 1545. 9 octobre 1545. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 21/31.

    f° 452.
  • Prix-fait passé par messire Honoré de la Vigne, prieur de Saint-Pierre, comme procureur du monastère de Saint-Victor en faveur de mestre Loys Lhautaud, fustier de Saint-Maximin, pour faire huit traucz bonnes et suffisantes pour le toit de la maison claustrale d’Ollières. Dans minutes de Me Arbaud, notaire à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 1549. 22 novembre 1549. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 21/42.

    f° 406.
  • Prix-fait donné par messire Françoys Castellan, portier de Saint-Victor lez Marceilhe, à mestre Pierre Chavanes, charpentier de Brignolles, pour travaux dans la maison claustrale  d’Ollières. Dans minutes de Me Arbaud, notaire à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, 1550. 22 septembre 1550. Archives départementales du Var, Draguignan : 3 E 21/43.

    f° 255.
  • Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune d’Ollières. Approbation du devis relatif à la construction du nouveau cimetière. 1er avril 1830. Archives départementales du Var, Draguignan : 2 Op 89/4.

  • Procès-verbal d’adjudication, au rabais, sur soumission cachetée des travaux ayant pour objet la réparation aux toitures de l’église paroissiale et du presbytère de la commune d’Ollières. 12 juin 1864. Archives départementales du Var, Draguignan : 2 Op 89/4.

  • Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune d’Ollières. Construction d’une sacristie sur un terrain communal. 30 octobre 1864. Archives départementales du Var, Draguignan : 2 Op 89/4.

  • Inventaire des biens dépendant de la fabrique de l'église succursale d'Ollières dressé en exécution de l’article 3 de la loi du 9 décembre 1905. 5 février 1906. Archives départementales du Var : 5 V 5.

  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d’Aix-en-Provence, 1547. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 202.

    Paroisse d'Ollières, f°239-240, 1547.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence,1638-1641. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1335.

    Paroisse d'Ollières, f° 151, 1639.
  • Procès-verbaux et sentences de visites pastorales du diocèse d'Aix, 1656-1672. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1339.

    Paroisse d'Ollières, f°196, 1663 ; f°355, 1671.
  • Procès-verbaux des visites pastorales, évêché d'Aix-en-Provence, 1681-1682. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence : 1 G 1342.

    Paroisse d'Ollières, f°16-19, 1681.
  • Rapport de l’etat et description ou se trouvent le clocher et nef de l’eglise parroissialle du d’ollieres. 14 avril 1711. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 1 H 985.

  • [Fiche sur l'église paroissiale d'Ollières La Résurrection du Christ]. [années 1960-1970]. Archives diocésaines de Fréjus-Toulon, Solliès-Ville : fonds Chanoine Louis Malausse 1 F. Disponible en ligne : <https://fraec83-num.fr/s/public/item/7253#?c=&m=&s=&cv=&xywh=-1644%2C-166%2C4839%2C2346>. Date de consultation : 2023.

  • Délibérations du Conseil de la communauté d’Ollières, 1566-1754. Archives communales, Ollières : BB 1.

    f° 344, 1696.
  • Délibérations du Conseil de la communauté d’Ollières, 1754-1790. Archives communales, Ollières : BB 2.

    f° 147-148, 1775 ; f° 163, 1776 ; f°168, 1777 ; f°197, 1781.
  • Cadastre de la commune d'Ollières. 1603. Archives communales, Ollières : CC 1.

  • Comptes trésoraires du Conseil de la communauté d’Ollières. 1728-1782. Archives communales, Ollières : CC 22, 32, 35, 36, 39, 41, 42.

    CC 22, f°1-2, 1728 ; CC 32, f° 1, 1745 ; CC 35, f° 4, 1748 ; CC 36, f° 1, 1749 ; CC 39, f° 2, 1752-1753 ; CC 41, f° 1, 1757-1758 ; CC 42, f° 2, 1759-1760 ; CC 56, f° 2, 1782.
  • Registre des baptêmes, mariages et sépultures da la commune d'Ollières. 1676-1764. Archives communales, Ollières : GG 3, 4, 5.

    GG 3, f° 3, 1698 ; GG 4, f° 61, 1708, f° 238, 1732, f° 274, 1741 ; GG 5, f° 16, 1764.
  • Lettre de Martin, représentant du chapitre de Saint-Victor, aux consuls d’Ollières portant envoi d’un mandat pour acquittement des réparations faites au clocher et à la sacristie de l’église paroissiale de la commune d’Ollières. 15 octobre 1779. Archives communales, Ollières : GG 8.

  • Délibérations du Conseil municipal de la commune d’Ollières, 1791. Archives communales d’Ollières : 1 D 1/3.

    f° 30, 22 novembre 1791, frais de tambourins et de joies.
  • Délibérations du Conseil municipal de la commune d’Ollières, 1826-1835. Archives communales d’Ollières : 1 D 1/5.

    f° 50, 11 mai 1826 ; f° 52, 5 mai 1829, 6 mai 1829 ; f° 53, 13 mai 1830.
  • Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune d’Ollières. Autorisation d’imposition extraordinaire pour la réparation du presbytère suite à son écroulement le 12 janvier 1816. 13 février 1816. Archives communales, Ollières : 2 M 1.

  • Etat détaillé et certificat de réception définitive des ouvrages,… et adjudication des travaux de réparation aux toitures de l’église paroissiale de la commune d’Ollières. 31 janvier 1866. Archives communales, Ollières : 2 M 1.

  • Nabet-Hugon Fabienne & I2C. Diagnostic préalable à la restauration de l'église Sainte-Anne, Ollières (83). Septembre 2022. Commune d'Ollières, Syndicat Mixte Provence Verte Verdon. Archives du syndicat mixte Provence Verte Verdon, Brignoles : non coté.

    campagnes de restauration des 20e et 21e siècles : 1989-1993, 2002-2003, 2004-2005 et 2012-2013.
  • ARNAUD, Claude, BORREANI, Marc, JERPHANION, Guillaume de. [Evolution historique de l'habitat en Provence Verte Verdon.] Tapuscrit, [vers 2020]. Collection particulière : non coté.

Bibliographie

  • ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.

    p. 186-187.
  • CARRAZÉ, François CARRAZÉ, Claudette. Édifices de cultes et bâtiments ruraux à Ollières (Var). Tourves : Association d'Histoire Populaire Tourvaine, supplément au Cahier de l’Association d’Histoire Populaire Tourvaine, 2017. 

    p. 160-235 : p. 188, fondation du couvent de Notre-Dame de l'Annonciade en 1618 ; p. 188-189, acte d'inhumation de Joseph Coste en 1771 précisant les dédicaces successives de l'église paroissiale Sainte-Marie de Villevieille ; p. 216, lancement des travaux du nouveau cimetière en 1831 ; p. 207, reconversion d'une partie du presbytère en écurie en 1853.
  • CARRAZÉ, François, CARRAZÉ, Claudette. Ollières, la place forte, le village et les potiers. Tourves : Association d'Histoire Populaire Tourvaine, supplément au Cahier de l’Association d’Histoire Populaire Tourvaine, 2021.

    p. 5, 32, 44, 54, 71, 80.
  • FABRE, Pierre. La Fête à Ollières. Dans : Société d’Etudes du Patrimoine du Nord-Ouest Varois, 1990, n° 1 : Fêtes et réjouissances. Hier et Aujourd’hui, , p. 3-7.

  • GUERARD, Benjamin, DELISLE Léopold, De WAILLY Natalis. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Collection des cartulaires de France, t. VIII, éditeur B. Guérard, Paris : Typographie de Ch. Lahure, 1857, 2 volumes, CLVI-651-945 p.

    CSV 18, 1008 ; CSV 135, 1010 ; CSV 224, 1098 ; CSV 533, 1225.
  • JEHAN, J. Titulaires des paroisses du diocèse. Dans : Semaine religieuse du diocèse de Fréjus et Toulon, 5 décembre 1903, 37e année, n° 49, p. 780.

Documents figurés

  • Carte de France dite carte de Cassini. / Dessin à l'encre par César-François Cassini de Thury, seconde moitié du 18e siècle. Bibliothèque nationale de France, Paris.

  • Plan cadastral de la commune d'Ollières. 1810. / Dessin à l'encre sur papier par le géomètre de 1ère classe Honoré Fouque, 1810. Archives départementales du Var, Draguignan : 3PP 089 01 à 3PP 089 05.

    Section B, n° de plan 03, parcelle 210.
  • Plan cadastral de la commune d'Ollières. 1933. / Dessin à l'encre sur papier, 1933. Archives départementales du Var, Draguignan : 2144 W 1323 à 2144 W 1338.

    Section B3, parcelle 219.
  • 4. Ollières - Eglise - Château avec sa tour et ses dépendances. / Carte postale noir et blanc, Daujan, Edition Brignoles, [première moitié du 20e siècle]. Archives départementales du Var, Draguignan : 2FI OLLIERES 002.

Annexes

  • Pratiques cultuelles associées à l'église paroissiale Sainte-Anne, puis La Résurrection du Seigneur dite Sainte-Anne, Ollières
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Provence Verte Verdon
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Cérède Agathe
Cérède Agathe

Chargée de mission Inventaire et médiation du patrimoine pour la Provence Verte Verdon.

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