Dossier d’œuvre architecture IA83001420 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison de villégiature (villa) dite Les Lauriers roses, actuellement Villa Sainte-Baume
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
  • Commune Saint-Raphaël
  • Lieu-dit Valescure
  • Adresse 895 avenue du Colonel-Brooke
  • Cadastre 1981 AM 400
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Les Lauriers roses, Villa Sainte-Baume
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, conciergerie, serre, maison

La villa Les Lauriers roses a été construite pour Sir Lawrence Jones, baronnet anglais, entre 1900 et 1909, par l'architecte Léon Sergent. Jones avait acheté en 1899, 24805 mètres carrés de terrain au baron Rendel qui avait récupéré les actifs immobiliers de la Société Civile des Terrains de l'Estérel et de Valescure après sa dissolution en 1898, et 1375 mètres carrés à Mathieu Dothe, négociant parisien, en 1900. La villa est revendu avec ses aisances et dépendances et un terrain boisé de 22000 mètres carrés, en 1909, à William de Winton, rentier du Sussex. Elle est achetée en 1914 par Henry Cubbit, baron Aschcombe (né en Angleterre en 1867), qui lui donne le nom de Villa Sainte-Baume. En 1924, il fait construire une maison de jardinier par l'architecte Lacreusette. Le recensement de 1926 nous apprend qu'il y vit avec son épouse. Le personnel, totalement anglais, se compose d'une cuisinière, de quatre domestiques (femmes), d'un domestique masculin et d'un chauffeur. La villa reste dans la famille jusqu'en 1953. Propriété d'un directeur de journal parisien jusqu'en 1965, elle est partagée en 6 appartements en 1968 et le jardin est loti. La conciergerie a été détruite.

La villa était à l'origine située à l'avant d'une grande parcelle de 22000 mètres carrés, circonscrite par les actuelles avenue du Colonel-Brooke, avenue Floréal et le chemin de Pédegal. Le jardin méditerranéen actuel mesure environ 5400 mètres carrés. L'entrée principale est au nord, sur la façade arrière, en rez-de-chaussée surélevé accessible de plain-pied sur ce côté là. Au sud, un perron donne accès à une galerie, elle-même surmontée d'une autre galerie couverte d'une terrasse d'agrément. L'ensemble de la maçonnerie est enduite. Au rez-de-chaussée, l'enduit imite des assises de pierre de taille. Les couvertures reposent sur des aisseliers. L'appartement visité (ouest du rez-de-chaussée surélevé) correspond entre autre à la salle à manger qui a conservé sa cheminée en bois, et à la cuisine (au nord). Le soubassement abritait des chambres de domestiques, la réserve, une cave à vin et une citerne. Il possédait une entrée indépendante par le jardin.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • enduit d'imitation
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Typologies
    plan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
    • céramique
  • Représentations
    • pilastre
    • ordre composite
    • balustre
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Villa-Château aristocratique ou bourgeoise ; 1880-1919

Documents d'archives

  • [Saint-Raphaël.] Statistiques de population. 1793-1946. Archives communales, Saint-Raphaël : 1 F 4.

    Recensement de 1926.
  • [Saint-Raphaël. Villa Les Lauriers roses]. Origine de propriété. Non daté, collection particulière.

    Historique des différents changements de propriétaires depuis 1900.

Bibliographie

  • Les Tablettes de la Côte d'Azur, revue bimestrielle, années 1919-1933.

    27 novembre 1924.
  • BENOIST, Lindsay. Les Bentall Sergent, une famille franco-britannique à Saint-Raphaël (1880-1914). Dans : Bulletin de la Société d'Histoire de Fréjus et de sa région, N°8, septembre 2007, p. 35-45.

Date d'enquête 2005 ; Date(s) de rédaction 2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers