Dossier d’œuvre architecture IA83001206 | Réalisé par
Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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  • enquête thématique régionale, castra désertés du Var
bourg castral d'Astros
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Dracénie Provence Verdon agglomération - Vidauban
  • Commune Vidauban
  • Lieu-dit les Mûres
  • Cadastre 2022 OA 281
  • Dénominations
    bourg castral
  • Appellations
    Astros
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    château fort

On ignore à quelle date précise (dans la seconde moitié du 12e siècle) et dans quelles circonstances l'ordre du Temple acquit le domaine d'Astros, qui constitua l'une des principales dépendances de la commanderie de Ruou. La bastida de Strols est portée (sans chiffre de contribution) sur le compte des décimes de 1274, mais elle ne figure naturellement, en tant que bien d'église, sur aucune des listes de localités du diocèse. Deux bastides voisines portent aujourd'hui ce nom : l'une est un bâtiment du 16e siècle (le Château vieux), l'autre a été construite au 19e siècle. Ce site ne correspond apparemment pas à celui de l'établissement des Templiers, simple exploitation agricole vraisemblablement située à l'emplacement de la bastide reconstruite au 16e siècle dans un vallon à 1,5 km à l'ouest (aujourd'hui le Vieux Château, à 750 m à l'ouest de l'actuel château d'Astros). Il s'agit plus probablement d'un castrum implanté sur un ancien oppidum et déserté précocement au profit du castrum mieux situé de Vidauban. L'enceinte fortifiée médiévale paraît être une construction plus récente, du 13e ou du 14e siècle, peut-être un essai infructueux et inachevé de recolonisation du site.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
  • Dates
    • daté par source

Piton aplati ; altitude : 197 m ; superficie : 1500 m2. La plateforme sommitale est entourée dans sa moitié orientale, la plus haute, par un mur en pierre sèche, partiellement conservé en élévation sur 2 à 3 m de hauteur, visible ailleurs sous forme d'éboulis. Dans sa moitié occidentale, l'enceinte en pierre sèche est tantôt remplacée, tantôt doublée par un mur en maçonnerie de moellons équarris et assisés de belle facture, dont les longs tronçons rectilignes sont soutenus par de petits contreforts intérieurs régulièrement espacés et renforcés aux angles par des tours carrées posées en biais ; l'ouvrage a gardé une élévation de 4 à 5 m de hauteur sur une grande partie de son tracé, sauf quelques brèches qui paraissent avoir été ouvertes par les exploitants forestiers. A l'intérieur du périmètre ainsi limité, aucune construction n'est visible, excepté la trace d'un mur parallèle et très proche de la section ouest de l'enceinte et, près de l'extrémité orientale, la base des murs d'un bâtiment rectangulaire de 7 à 8 m de long sur 3 à 4 m de large. Matériel : tegula, céramique modelée, dolium, amphore italique (?), marseillaise, claire D, grise médiévale.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
    • pierre sèche
  • Typologies
    type oppidum
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    site archéologique
Date d'enquête 2001 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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