Villa construite en 1885 par l'architecte Pierre Aublé pour Anatole Teste, de Lyon. En 1896, elle est la propriété d'Albert Jounet, homme de lettres de 33 ans qui y séjourne en compagnie de sa femme et d'une domestique. En 1899, elle passe à Henri Bataille. Le Saint-Raphaël Journal du 24 novembre 1912 mentionne l'arrivée de Théophile Weydenmeyer à la Villa Saint-Antoine, nom que porte désormais la villa. Dans les années 1920, elle appartient toujours à Mme Weydenmeyer.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Commune
Saint-Raphaël
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Lieu-dit
Notre-Dame
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Adresse
338, 358 avenue du Maréchal-Lyautey
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Cadastre
1981
AV
466
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Marie-Louise, Villa Saint-Antoine
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, portail, conciergerie
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1885, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Aublé Pierrearchitecte attribution par travaux historiquesAublé Pierre
La famille de l'architecte Pierre Aublé est originaire du Lyonnais. Son père, employé des Messageries Maritimes de Rhodes avait épousé une Grecque, Marie Clidion. Pierre nait à Rhodes en 1842. Après des études à l’École Polytechnique de Lyon, il travaille comme ingénieur en Turquie à partir de 1869, puis à Saint-Raphaël à partir de 1879, appelé par Félix Martin. Aublé et Martin s’étaient connus lors de leurs études communes à l’École Polytechnique. Ils s’étaient aussi retrouvés en Turquie, lors d’un voyage d’étude de Félix Martin. En 1879, l’architecte de la ville est déjà un Lyonnais, Laurent Vianay. La première grande réalisation de Pierre Aublé est Le Grand Hôtel, à Notre-Dame, premier « palace » de Saint-Raphaël. En 1882, ce sera l’Hôtel Beau-Rivage (détruit), puis en 1882 et 1883, deux édifices d’enseignement, le pensionnat de jeunes filles de Valescure et le collège de garçons de Boulouris. Le grand chantier d’Aublé, c’est la nouvelle église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, de 1883 à 1887. Son agence compte alors 20 employés. Il construit dans le même temps une soixantaine de villas à Notre-Dame, Valescure, ou Les Cazeaux.
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Auteur :
Au sud, la loggia reliée au jardin par un escalier droit parallèle à la façade, est couverte d'une terrasse d'agrément. Avant-toit à chevrons apparents.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Typologiesplan-masse simple ; volumétrie symétrique ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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État de conservationremanié
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Techniques
- peinture
- sculpture
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Représentations
- ornement végétal
- palmette
- colonne
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Précision représentations
Frise peinte d'ornements végétaux soulignant le toit. Acrotères sculptés d'une palmette aux angles du toit. Porche et loggia de la façade sur jardin à colonnes.
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Statut de la propriétépropriété privée
Villa de villégiature moyenne à traitement architectural soigné ; 1880-1919
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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[Saint-Raphaël.] Statistiques de population. 1793-1946. Archives communales, Saint-Raphaël : 1 F 4.
Recensement de 1896.
Bibliographie
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JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.
P. 435.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.