Villa construite en 1883 par l'architecte Pierre Aublé pour le comte de Carnazet. En 1919, Les Mimosas appartiennent à de Reverseaux. La villa Les Mimosas a été très modifiée en 1924 par René Darde, alors qu'elle appartenait à un Argentin, artiste-peintre, Antonio Gonzales-Moreno. Le recensement de 1926 nous apprend qu'il y vit avec sa femme, ses filles nées en France en 1917 et en 1920 et deux domestiques (femmes). Dans la conciergerie, vivent le chauffeur et sa femme domestique. C'est de cette époque que dateraient le décor néo-gothique du salon et de la salle à manger et la porte de l'entrée secondaire.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Commune
Saint-Raphaël
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Lieu-dit
le Rebori
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Adresse
152 boulevard du Rebori
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Cadastre
1981
AW
255
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Les Mimosas, Le Bois dormant
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Parties constituantes non étudiéesportail, jardin d'agrément, communs, conciergerie, écurie
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1883, daté par travaux historiques, daté par source
- 1924, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Aublé Pierrearchitecte attribution par travaux historiques, attribution par sourceAublé Pierre
La famille de l'architecte Pierre Aublé est originaire du Lyonnais. Son père, employé des Messageries Maritimes de Rhodes avait épousé une Grecque, Marie Clidion. Pierre nait à Rhodes en 1842. Après des études à l’École Polytechnique de Lyon, il travaille comme ingénieur en Turquie à partir de 1869, puis à Saint-Raphaël à partir de 1879, appelé par Félix Martin. Aublé et Martin s’étaient connus lors de leurs études communes à l’École Polytechnique. Ils s’étaient aussi retrouvés en Turquie, lors d’un voyage d’étude de Félix Martin. En 1879, l’architecte de la ville est déjà un Lyonnais, Laurent Vianay. La première grande réalisation de Pierre Aublé est Le Grand Hôtel, à Notre-Dame, premier « palace » de Saint-Raphaël. En 1882, ce sera l’Hôtel Beau-Rivage (détruit), puis en 1882 et 1883, deux édifices d’enseignement, le pensionnat de jeunes filles de Valescure et le collège de garçons de Boulouris. Le grand chantier d’Aublé, c’est la nouvelle église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, de 1883 à 1887. Son agence compte alors 20 employés. Il construit dans le même temps une soixantaine de villas à Notre-Dame, Valescure, ou Les Cazeaux.
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Auteur :
Darde Renéarchitecte attribution par sourceDarde René
René Darde est issu de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il travaille dans l'atelier des architectes parisiens Henri Sauvage et Charles Sarazin pour lesquels il vient, en 1911, suivre le chantier du Golf Hôtel de Beauvallon à Grimaud (83). Il s'installe définitivement à Sainte-Maxime à partir de 1913. Avec deux autres agences à Saint-Raphaël et Cannes, il serait l'auteur de près de deux cents villas dans le Var et les Alpes Maritimes. Il est considéré comme l'un des chefs de file du mouvement néo-régionaliste en Provence. Victime d'une hémiplégie en 1950, il réduit son activité mais réalise encore quelques villas jusqu'à son décès en 1960.
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Auteur :
La villa est située au centre d'un jardin d'environ 6400 mètres carrés. Elle se présente comme un volume irrégulier constitué de corps de bâtiment de différentes hauteurs aux façades animées par un jeu de décrochements, de terrasses et de bow-windows. Au rez-de-chaussée surélevé, l'entrée principale, sur la façade sud, ouvre sur une terrasse accessible par une volée d'escalier. L'entrée secondaire, également au rez-de-chaussée surélevé, est sur la façade latérale. Le soubassement abritait la cuisine, des pièces de service et une chambre de domestiques, le rez-de-chaussée un salon, une salle à manger et un boudoir, le premier étage deux chambres avec alcôve et boudoir en façade et une salle de bain. L'étage supérieur était occupé par des chambres de domestiques.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Typologiesplan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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Techniques
- ferronnerie
- sculpture
- céramique
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Représentations
- ornement végétal
- colonne
- acanthe
- rose
- chou
- balustre
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Précision représentations
Vantaux de l'entrée principale en ferronnerie (ornements végétaux). Porte de l'entrée secondaire à encadrement en terre cuite sculptée à motifs d'acanthes, de roses et de choux. Vantail en chêne sculpté, à colonnes torses.
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Statut de la propriétépropriété privée
Villa-Château aristocratique ou bourgeoise ; 1880-1919
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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[Saint-Raphaël.] Statistiques de population. 1793-1946. Archives communales, Saint-Raphaël : 1 F 4.
Recensement de 1926. -
CARLINI, Marcel. Collection Carlini. 1875-1950. Médiathèque de Saint-Raphaël : non coté.
Bulletin de l'Association de Boulouris, 1888.
Bibliographie
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Les Tablettes de la Côte d'Azur, revue bimestrielle, années 1919-1933.
10 juillet 1919. 5 novembre 1924. -
JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.
P. 120 et 489.
Documents figurés
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Saint-Raphaël. Villa Les Mimosas. Vue de volume. / Photographie par Pierre Aublé, 4e quart 19e siècle; Collection particulière.
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St-Raphaël (Var). - Villa des Mimosas / Carte postale, début du 20e siècle. Collection particulière.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.