Dossier d’œuvre architecture IA83000611 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison de villégiature (villa balnéaire) dite Le Castellet
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
  • Commune Saint-Raphaël
  • Lieu-dit Arène grosse
  • Adresse 1676 R.N. 98 de Toulon à Cannes
  • Cadastre 1981 AX 528
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    Le Castellet
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, communs, conciergerie, garage, puits, clôture de jardin

La villa Le Castellet apparait à la matrice cadastrale de 1892 comme une construction nouvelle de 1889. Sa construction est attribuée à l'architecte Sylvain Ravel. Elle a été réalisée pour le comte écossais Édouard d'Harcoust, alors âgé de 43 ans. Le recensement de 1891 nous apprend qu'il y vit avec son épouse Mary (41 ans), un domestique et une femme de chambres italiens et un cuisinier français. La pièce en rez-de-chaussée à l'est a été rajoutée vers 1902. En 1920, la villa appartient au baron de Rothiacob. Très endommagée pendant la Deuxième Guerre mondiale, la villa a été restaurée et divisée en appartements dans le dernier quart du 20 siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1889, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Ravel Sylvain-Joseph
      Ravel Sylvain-Joseph

      Sylvain-Joseph Ravel est architecte de la ville de Saint-Raphaël dans les années 1880. En 1889, il donne les plans du nouveau cimetière Alphonse Karr. Il agit également en tant que promoteur privé. En 1894 il dessine le plan d’un lotissement de terrains lui appartenant à Boulouris. Sur les 7 villas qu'il a construites et que nous avons repérées, les plus importantes sont Magali (1888), d'un éclectisme classique italianisant et Le Castellet (1889), d’un éclectisme plus « nordique ». Il réalise également la Villa Amélie (1883), la Villa Victor (1883), la Péguière (1896) et le Chalet des Cigales (1886).

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      architecte attribution par travaux historiques
    • Personnalité : commanditaire attribution par travaux historiques

Entrée principale sur la façade antérieure abritée par une marquise. Perron en marbre blanc. Façades est, sud et ouest animées de terrasses et de balcons dont un porte le monogramme EH du commanditaire. Élévations couronnées par une corniche. Corps de bâtiment principal couvert d'un toit à longs pans brisés en tuiles plates mécaniques, aux brisis en tuiles en écaille rouges. Avant-corps surélevé couvert d'un toit en pavillon à tuiles en écaille noires, jaunes et rouges et couronné d'une crête. Le soubassement était occupé par la cuisine, des chambres de domestiques et des caves au nord. Un escalier de service rampe sur rampe avec jour le reliait au rez-de-chaussée. La pièce en rez-de-chaussée à l'est, qui abritait à l'origine un salon japonais, est actuellement une bibliothèque lambrissée. Escalier principal tournant à retours avec jour. Sol du vestibule en granito au tapis de mosaïque. Rampe d'appui en fer forgé.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile plate mécanique, tuile en écaille
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble, en rez-de-chaussée
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit en pavillon
    • croupe brisée
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    plan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
    • coquille
  • Précision représentations

    Garde-corps des balcons sculptés d'ornements géométriques d'inspiration gothique. Départ de la rampe du perron à motifs de coquilles et d'écailles sculptés en marbre blanc. Rampe d'appui en ferronnerie de style néo-18e siècle à pistils à graines.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Villa-Château aristocratique ou bourgeoise ; 1880-1919

Bibliographie

  • JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.

    P.393-395.
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers