Villa construite en 1893, vraisemblablement par l'architecte Pierre Aublé, pour Henry Moyart. La Revue Les Tablettes de la Côte d'Azur du 30 avril 1922 signale le décès aux Amaryllis de son propriétaire, Walter Behrens, ancien président de la chambre de commerce britannique à Paris.
- recensement du patrimoine balnéaire
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Commune
Saint-Raphaël
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Lieu-dit
Valescure
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Adresse
288 boulevard de Suveret
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Cadastre
1981
AM
558
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Les Amaryllis, Bel Respiro
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, communs
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1893, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte (incertitude), attribution par travaux historiques
La villa est située au milieu d'un jardin d'environ 4500 mètres carrés. Les murs sont en maçonnerie enduite. Le soubassement est appareillé en moellons de grès polygonaux. Au sud, le rez-de-chaussée est précédé d'une galerie portant une terrasse. L'entrée principale est sur la façade latérale, sous un porche hors-œuvre surmonté de la partie en avancée de la salle de bain. La menuiserie de la porte est à deux vantaux avec une partie en ferronnerie. L'entrée secondaire est sur la façade arrière, abritée par un auvent. Belvédère au niveau des combles. La maison est complétée par des communs composés d'un garage, d'une remise et d'un logement.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Typologiesplan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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État de conservationrestauré
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Techniques
- peinture
- vitrail
- sculpture
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Représentations
- guirlande
- fleur
- ornement géométrique
- animal fantastique
- soleil
- bateau
- balustre
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Précision représentations
Dans différentes pièces, plafonds peints de décors floraux. Dans le bureau, vitrail à représentations symboliques. A l'extérieur, frise sous le toit peinte de rinceaux floraux. Tous les garde-corps sont à balustres.
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Statut de la propriétépropriété privée
Villa de villégiature moyenne à traitement architectural soigné ; 1880-1919
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Saint-Raphaël. Matrices cadastrales. 1827-1914, 1921-1966. Archives communales, Saint-Raphaël : série N.C.G4.
Case n°186.
Bibliographie
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Les Tablettes de la Côte d'Azur, revue bimestrielle, années 1919-1933.
13 janvier 1930. -
JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.
P. 440.
La famille de l'architecte Pierre Aublé est originaire du Lyonnais. Son père, employé des Messageries Maritimes de Rhodes avait épousé une Grecque, Marie Clidion. Pierre nait à Rhodes en 1842. Après des études à l’École Polytechnique de Lyon, il travaille comme ingénieur en Turquie à partir de 1869, puis à Saint-Raphaël à partir de 1879, appelé par Félix Martin. Aublé et Martin s’étaient connus lors de leurs études communes à l’École Polytechnique. Ils s’étaient aussi retrouvés en Turquie, lors d’un voyage d’étude de Félix Martin. En 1879, l’architecte de la ville est déjà un Lyonnais, Laurent Vianay. La première grande réalisation de Pierre Aublé est Le Grand Hôtel, à Notre-Dame, premier « palace » de Saint-Raphaël. En 1882, ce sera l’Hôtel Beau-Rivage (détruit), puis en 1882 et 1883, deux édifices d’enseignement, le pensionnat de jeunes filles de Valescure et le collège de garçons de Boulouris. Le grand chantier d’Aublé, c’est la nouvelle église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, de 1883 à 1887. Son agence compte alors 20 employés. Il construit dans le même temps une soixantaine de villas à Notre-Dame, Valescure, ou Les Cazeaux.