La Villa Amélie a été construite en 1883, pour Jacques-Philippe Breuil, minotier à Dijon. En 1888, elle est proposée à la location par l'agence Ravel et Lacreusette. Cela peut laisser penser qu'elle avait été construite par l'architecte Sylvain Ravel. En 1921, elle est habitée par Antoine Ducret, agent régional de la Société nouvelle de charbonnage des Bouches-du-Rhône et partie prenante dans le projet de construction du nouveau casino. De 1922 à 1931, la villa abrite l'Institut hélio-marin Les Jeannettes, maison de convalescence pour enfants. Elle prit ensuite le nom de Roquefeuille. Elle est actuellement partagée en plusieurs appartements.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Commune
Saint-Raphaël
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Lieu-dit
Notre-Dame
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Adresse
339 avenue du Maréchal-Lyautey
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Cadastre
1981
AV
305
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Amélie, Roquefeuille
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesportail, jardin d'agrément, communs
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1883, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Ravel Sylvain-Josepharchitecte (incertitude), attribution par travaux historiquesRavel Sylvain-Joseph
Sylvain-Joseph Ravel est architecte de la ville de Saint-Raphaël dans les années 1880. En 1889, il donne les plans du nouveau cimetière Alphonse Karr. Il agit également en tant que promoteur privé. En 1894 il dessine le plan d’un lotissement de terrains lui appartenant à Boulouris. Sur les 7 villas qu'il a construites et que nous avons repérées, les plus importantes sont Magali (1888), d'un éclectisme classique italianisant et Le Castellet (1889), d’un éclectisme plus « nordique ». Il réalise également la Villa Amélie (1883), la Villa Victor (1883), la Péguière (1896) et le Chalet des Cigales (1886).
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Auteur :
Le rez-de-chaussée ouvre sur une terrasse qui communique avec le jardin. Les élévations sont couronnées d'une corniche. En 1888, l'intérieur est ainsi décrit : caves au soubassement, deux salons, salle à manger, office, cuisine et lavoir au rez-de-chaussée, quatre chambres de maîtres, trois cabinets de toilette, lingerie et W.C. à l'étage, une chambre de maître, quatre chambres de bonnes et W.C. dans les combles.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitstuile plate mécanique, tuile en écaille
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit brisé en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
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Typologiesplan-masse régulier ; volumétrie régulière ; élévation sans axe ; caractère éclectique
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- cuir découpé
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Précision représentations
Cuirs découpés au-dessus des fenêtres de la façade sur jardin.
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Statut de la propriétépropriété privée
Villa de villégiature moyenne à traitement architectural soigné ; 1880-1919
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Saint-Raphaël. Casino municipal. 1903-1954. Archives communales, Saint-Raphaël : 4 M 11.
4 M 11 2. 1920-1954.
Bibliographie
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CARLINI, Marcel. Saint-Raphaël. Barbentane : Éditions Équinoxe, 1998, 184 p., ill.
P. 35. -
JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.
P. 390-391.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.