Dossier d’œuvre architecture IA83000252 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison dite La Décapris
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hyères - Hyères
  • Commune Hyères
  • Lieu-dit la Décapris
  • Cadastre 1983 C4 833
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    La Décapris
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, ferme, cuvage, logement, remise agricole, grange, terrasse en terre-plein, étang, serre, allée

La Décapris est vraisemblablement édifiée, comme la Grande Bastide, à l'emplacement d'une villa romaine comme peuvent en témoigner des fonds de cuves antiques et des chapiteaux trouvés sur les lieux. Au début du 19e siècle, François Aurran (1741-1830) achète un domaine au marquis de Capris comprenant 100 hectares cultivés d'arbres fruitiers (pêchers, noisetiers...) et de vignes, ainsi que 500 hectares de bois. François Aurran est le fils de Jean Aurran qui avait commencé l'aménagement hydraulique de la vallée de Sauvebonne à partir de 1746-1748. Une ferme, un cuvage et une maison de maître datant du 18e siècle existent là. La maison est alors orientée au nord ; la façade est toujours visible. De même l'escalier dans-oeuvre date de cette époque. En 1836, deux tours sont construites de part et d'autre de cette élévation. De grands travaux de restauration et de réorganisation interviennent dans les années 1870. La maison est agrandie en direction du sud et surélevée d'un étage. L'entrée nord est murée, la façade antérieure est aménagée à l'est au débouché de l'allée qui rejoint la route et une façade d'agrément donne au sud. Deux nouvelles tours au sud viennent s'ajouter aux précédentes et régularisent l'ensemble. Une bambouseraie est plantée vers 1880. Des papiers peints panoramiques de la Manufacture Zuber représentant les Zones terrestres décorent un salon du rez-de-chaussée. Un tennis et une piscine ont été rajoutés au 20e siècle.

Le jardin paysager, plat, s'étend au nord de la maison. S'y mêlent une couverture arborée (séquoia, platanes, chênes, cèdre du Liban, arbres tropicaux, palmiers, ginkgo biloba, magnolias) , des haies et des taillis et une bambouseraie. On y trouve un étang et une serre. A l'ouest, une allée de platanes conduit à un pont sur le Réal-Martin. Le plan de masse et les volumes de la maison sont réguliers. Ils sont cantonnés par quatre tours d'angle. Celles du nord sont en pierre de taille, celles du sud sont en brique et pierre. La façade d'agrément, au sud, donne sur une terrasse en terre-plein, carrelée et délimitée par une haie de buis. L'escalier est peint d'un décor faux marbre.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Typologies
    maison de caractère pittoresque
  • Techniques
    • maçonnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Faux mâchicoulis et garde-corps à ornements géométriques sur les tours.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
Date d'enquête 1999 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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