Dossier d’œuvre architecture IA83000189 | Réalisé par
  • inventaire topographique
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison de villégiature dite Château San Salvadour
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hyères - Hyères
  • Commune Hyères
  • Lieu-dit San-Salvadour
  • Adresse 4312 route de l' Almanarre
  • Cadastre 1997 H2 193
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Château San Salvadour
  • Destinations
    hôpital
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle

Auguste Parent, d'origine belge, hérite en 1866 de la fortune de son père faite dans les chemins de fer. Passionné d'archéologie, ayant déjà hiverné à Hyères, il achète un domaine en bord de mer, à proximité des ruines d'Olbia et entreprend la construction d'un château fastueux. L'auteur pourrait en être Ernest Paugoy (1854-1906) , futur architecte de la ville de Marseille, en relation avec Parent à cette époque. Nouvellement promu de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris où il a suivi les cours de Charles Questel, architecte des Monuments historiques, son désir de mettre en application son savoir-faire et sa culture trouve un terrain d'entente avec les goûts de son commanditaire. Les travaux se déroulent de 1872 à 1878, mais, endetté, Parent doit vendre. Seul le premier niveau est réalisé. C'est ce qu'achète Edmond Magnier (1841-1906) , en 1879. Directeur du journal républicain parisien L'Evénement, celui-ci ambitionne une carrière politique qu'il réalisera dans le Var, comme maire d'Hyères (en 1887-1888) , président du Conseil Général (de 1890 à 1892) et sénateur (de 1891 à 1895) . Il poursuit la construction en respectant les plans de Paugoy, fait réaliser la décoration intérieure et les écuries. Compromis dans des scandales financiers, endetté, il doit se séparer du château en 1896 ; il ne sera jamais véritablement habité. Il est racheté en 1902 par Jeanne Forestie, sœur Candide en religion, dans le but d'y créer un sanatorium. C'est lors de cette transformation que l'escalier a été détruit et le hall aménagé en chapelle. Les tours sud-ouest ont été amputées de leur belvédère et clocheton à toit doré.

L'impression de masse du volume est allégée par les quatre pavillons d'angle formant belvédères ouverts en loggias et surtout par les deux tours sud-ouest. La façade antérieure présente une ordonnance classique avec un fort accent mis sur le corps central en léger ressaut où la serlienne de l'étage se superpose à une travée rythmique. Au classicisme de cette façade répond la fantaisie des tours sud-ouest. L'entrée se fait à l'est dans un vaste vestibule au plafond soutenu en son centre par deux colonnes. Cette espace amène à un hall à l'italienne de plan elliptique qui desservait l'escalier d'honneur au nord et la galerie d'apparat au sud, largement ouverte sur la terrasse. Une galerie ouvrant sur le hall distribuait les différentes chambres à l'étage. Elle est rythmée par 16 colonnes soutenant une coupole à éclairage zénithal.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • coupole sans trompe
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit en pavillon
  • Typologies
    maison de caractère éclectique à tendance classique
  • Techniques
    • sculpture
    • menuiserie
    • décor stuqué
    • peinture
    • vitrail
    • sculpture
  • Représentations
    • colonne
    • ordre composite
    • guirlande
    • arabesque
  • Précision représentations

    La galerie de distribution ouvrant sur le hall est rythmée au premier étage par 16 colonnes composites soutenant un entablement orné d'une guirlande. Le garde-corps est sculpté d'arabesques ajourées.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    salon, plafond, cheminée
  • Protections
    inscrit MH, 1990/08/23
  • Précisions sur la protection

    Château avec son décor peint, y compris la terrasse sud (cad. 1997 H2 193) : inscription par arrêté du 23 août 1990.

  • Référence MH
Date d'enquête 2000 ; Date(s) de rédaction 2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble