Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Projet de Ville, l'Estaque-les Riaux
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Commune
Marseille 16e arrondissement
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Lieu-dit
quartier de l' Estaque-Gare
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Adresse
50 rue Le-Pelletier
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Cadastre
1978 Estaque H 36, 37
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Dénominationsmaison
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Genrede tuilier
Cette maison est un vestige de l'organisation spatiale d'une famille de tuilier, au moment du démarrage économique du secteur : la fratrie est groupée autour de l'outil de travail qui se caractérise par le besoin d'espace libre qu'il s'agisse de séchage, de stockage, de charroi des tuiles ou de trou d'argile. Ici, l'attraction de la route explique sans doute la position de la maison qui tourne le dos à l'exploitation, alors que les lieux d'habitation, toujours périphériques à l'exploitation, ouvrent souvent leur façade sur les espaces de travail. Ainsi à l'Estaque-Gare, la tuilerie Jean-Baptiste Fenouil (parcelle H 42) et la tuilerie Blanc-Icard à proximité de la Gare (parcelles E91 à 98), à l'Estaque-Eglise la courée des Oursins (Référence IA13000908) et la tuilerie Tamisier ou la tuilerie Carvin (parcelle K 211) et à la Fontaine-des-Tuiles, la courée Sacomane (Référence IA13000907) et les tuileries Sacoman. Sans doute faut-il y voir ici l'attraction de la voie publique.
Construite entre 1838, date d'acquisition du terrain par Laurent Carvin à Joseph Carvin son père, et 1845, date d'apparition sur le cadastre comme construction nouvelle, cette maison figure lors du partage de 1848 entre les trois frères Carvin (Laurent, Maximin et François), tous tuiliers.
Au moment de sa construction, située dans l'angle sud-est de la propriété Carvin qui s'étendait jusque au-delà de la voie ferrée, elle était isolée sur l'alignement. A l'arrière, fonctionnait une tuilerie nouvellement construite (postérieure à 1834, elle apparaît comme construction nouvelle en 1843 sur les matrices cadastrales). L'espace vacant entre cette nouvelle maison et la maison voisine (parcelle H10-11, non étudiée, très modifiée) portait le nom de "la place" et était utilisé pour le charroi généré par la tuilerie située en arrière.
Elle est restée isolée sans mitoyenneté sur l'alignement de la rue Le-Pelletier jusqu'au début du 20e siècle, d'autant qu'elle voisinait avec les espaces de la tuilerie Jean-Baptiste Fenouil qui n'est détruite qu'à la fin du 19e siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Auteur(s)
- Auteur :
- Personnalité : commanditaire attribution par source
La maison est située en retrait sur la rue et donne sur une petite terrasse en léger contrehaut par rapport à la voirie. De plan carré, elle est couverte d'un toit à deux pans en tuiles creuses. Sa façade antérieure, couronnée par deux rangs de génoise, compte trois travées dont une aveugle à l'étage. Elle est percée au rez-de-chaussée d'une porte et de deux baies et à l'étage de deux petites baies presque carrées.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitstuile creuse
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à deux pans
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Typologiesmodeste ancien
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Statut de la propriétépropriété privée
Cette maison est un vestige de l'organisation spatiale d'une famille de tuilier, au moment du démarrage économique du secteur : la fratrie est groupée autour de l'outil de travail qui se caractérise par le besoin d'espace libre qu'il s'agisse de séchage, de stockage, de charroi des tuiles ou de trou d'argile. Ici, l'attraction de la route explique sans doute la position de la maison qui tourne le dos à l'exploitation, alors que les lieux d'habitation, toujours périphériques à l'exploitation, ouvrent souvent leur façade sur les espaces de travail. Ainsi à l'Estaque-Gare, la tuilerie Jean-Baptiste Fenouil (parcelle H 42) et la tuilerie Blanc-Icard à proximité de la Gare (parcelles E91 à 98), à l'Estaque-Eglise la courée des Oursins (Référence IA13000908) et la tuilerie Tamisier ou la tuilerie Carvin (parcelle K 211) et à la Fontaine-des-Tuiles, la courée Sacomane (Référence IA13000907) et les tuileries Sacoman. Sans doute faut-il y voir ici l'attraction de la voie publique.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Partage de la propriété Cadenel entre les trois frères Carvin à l'Estaque, Marseille, 1848. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : 394 A 173
Documents figurés
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[Plan de l'accord de partage de propriété entre Blanc, Veran, Fenouil et Carvin à l'Estaque (Marseille). 1889] / Dessin aquarellé
Ingénieur d'étude-chercheur au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1974 à 2015.
Ingénieur d'étude-chercheur au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1974 à 2015.