L'édifice est aisément identifiable sur le plan cadastral de 1873, le long de l'allée sinueuse qui reliait la Villa de Cessole et le vallon à l'ouest de celle-ci. L'actuelle allée du souvenir correspond à la seule partie de l'allée conservée. L'édifice est mentionné comme maison sur le plan cadastral de 1873. Il semble que l'on puisse aussi le faire correspondre à la "maison" située dans le même secteur, sur le cadastre de 1812 (propriété de Louis Milon, prêtre).

En 1873, la maison est sans doute logement (et édifice agricole ? ) lié à l'exploitation agricole du domaine de Cessole. Sur le cadastre, un petit bâti élevé à proximité est dit "bâti rural" et les terrains contigus sont complantés d'oliviers. L'évocation d'un bâtiment qui aurait été à l'origine ferme du comte de Cessole est relayée par les copropriétaires de la maison. Sur un plan du domaine vers 1900, la légende mentionne "petite villa", preuve peut-être de la perte de sa vocation agricole au profit d'un logement annexe de la propriété Cessole. Il est question d'un grand réservoir présent sous la maison (témoignage oral). En février 1924, est déposée une demande de surélévation de La villa "Antoinette" avec plans de la distribution des différents étages (architecte Etienne Marchisio). C'est sans doute à cette date qu'elle passe du statut de maison à celui de petit immeuble (comprenant un appartement par niveau). Le dessin de 1924 de l'élévation de la façade montre une frise peinte sous toiture (disparue).