Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Thuin-Chaudron VéroniqueThuin-Chaudron Véronique
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Mont-Boron
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Adresse
219 boulevard du Mont-Boron
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Cadastre
2023
IY
0341
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsMarie-Léocadie
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesjardin
En août 1878 Joseph Grosso, courtier maritime niçois, achète plus de deux hectares de terrain pour 20 000 frs à Jean-Baptiste Garin. Il fait édifier une villa qu'il baptise du prénom de son épouse, Marie-Léocadie. La villa est mentionnée sur le plan Aune de 1882. L'architecte Séraphin Vigon exerce pour la famille Grosso en 1884 et on peut raisonnablement penser qu'il est l'auteur de la villa. En octobre 1913, les héritières de Joseph Grosso signent un bail de location avec promesse de vente à Eugène Foray. La villa est vendue en 1923 pour 165 230 francs.
En 1928, la veuve Foray la revend à Paul Mistre entrepreneur de travaux à Brignoles. Il édifie tout un ensemble de bâtiments sur une partie du jardin, au nord de la villa ainsi qu'en contrebas de cette dernière, à l'ouest (accessibles depuis le 219 boulevard du Mont-Boron). Ces bâtiments sont distribués en petits appartements destinés à la population ouvrière du quartier Riquier-Saint-Roch situé en contrebas. Après la Seconde Guerre mondiale, la maison est transformée en appartements, perd un certain nombre de décors de façade et son jardin est loti. Elle fait depuis quelques décennies l'objet de restaurations. Elle retrouve ainsi en 2008 le couronnement en zinc de sa tourelle (Bernard Vallotton architecte).
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Grosso Josephcommanditaire attribution par sourceGrosso Joseph
Joseph Grosso est né à Nice le 30 octobre 1838. Il est courtier maritime. Il épouse Marie Léocadie Causse, originaire du Muy. Il meurt à Nice le 30 octobre 1838.
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Auteur :
Vigon Séraphiningénieur (incertitude), attribution par sourceVigon Séraphin
Ingénieur en chef du département des Alpes-Maritimes dans les années 1880.
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Personnalité :
Implanté en bordure de versant côté nord-ouest (façade postérieure), l'édifice est de plan rectangulaire avec tourelle accolée au sud est. Le bâtiment, aux façades enduites, est élevé de trois niveaux sur étage de soubassement ouvert sur le nord-ouest. Côté nord, une terrasse court devant la façade, prenant place sur un bâtiment bas accolé au bâtiment principal, sans que l'on sache si cette disposition est d'origine. La façade nord connaît un léger avant-corps central, surmonté d'un fronton triangulaire, abritant la cage d'escalier. La façade sud se caractérise, d'après les photographies anciennes, par un décor peint en partie conservé (les encadrements et linteaux de baies en trompe l'oeil ont par contre disparu) dans la tradition liguro-niçoise. La porte d'entrée reçoit un encadrement de pierre avec sculpture de rinceaux de feuillage. La façade nord, à l'inverse, propose des linteaux cimentés. Des rinceaux de feuillage forment des motifs peints en frise sommitale sur la totalité des façades. Toiture du volume principal en pavillon (et croupes pour l'avant-corps nord), recouvert de tuiles plates mécaniques. Des lambrequins en zinc semblaient courir sous le toit en façade sud. La tourelle a récemment retrouvé son couvrement octogonal en zinc sur voliges de bois, supportés par des piliers métalliques. L'accès à la plateforme supérieure est malaisé. La tourelle constituait davantage un signal qu'un belvédère accessible. La partie maçonnée supérieure de la tour était le réservoir d'eau de la maison. L'escalier intérieur de la villa, tournant à retours avec jour, présente un remarquable décor peint dans une tendance néo-pompéienne.
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Murs
- pierre moellon enduit (incertitude)
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Toitstuile mécanique, zinc en couverture
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit en pavillon croupe
- toit polygonal
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Escaliers
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
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Jardinsrocaille de jardin
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Techniques
- sculpture
- peinture
- ferronnerie
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Représentations
- femme, animal fantastique, animal
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Précision représentations
Décor en relief de rinceaux et de fleurs en encadrement de pierre de la porte d'entrée.
Peinture sur la totalité du vestibule et de la cage d'escalier. Sur un fond pourpre, le décor est foisonnant, en partie réalisé au pochoir. Faux-lambris, fausses-tables, panneaux, parcloses sont composés au moyen de lignes, grecques et autres motifs géométriques. S'y ajoutent des décors végétaux : entrelacs, rinceaux, vigne...Des cartouches ou médaillons accueillent visages, animaux (fantastiques ou non), natures mortes... Des corniches en stuc ou staff sont eux-mêmes peints de couleurs vives. Aux angles, des motifs de cartouches avec cuir découpé et palmette sommitale y sont ornés d'animaux fantastiques. La tonalité de l'ensemble veut rappeler les fonds des fresques de certaines habitations retrouvées à Pompéi.
Torchère en fonte en départ de rampe.
Z Nice repérage
- 01-DENO maison
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE non applicable
- 04-TENDANCES liguro-niçois
- 05-INTEGRITE réduite
- 06-VISIBILITE limitée
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit lisse
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE porte ornée
- 13-TOIT toit debordant
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE oui
- 17-FRISE frise peinte
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE dimension paysagère
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS non applicable
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
- 27-Châssis vitré et verrière Verre coloré
- 28-Eléments de distribution intérieur en verre Verre coloré
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesescalier
Le décor de l'escalier est remarquable, par son foisonnement de détails. Sa teinte dominante, la couleur pourpre, donne une singularité à l'ensemble. L'effet est d'autant plus fort au soleil couchant, l'orientation ouest étant justement celle des baies de l'escalier, ornées de plus de verres de couleur. Il faut noter la parenté de certains thèmes avec ceux, disparus, de la villa voisine Laurenti (dit aussi Castel des deux rois), même si, dans cette dernière, les teintes sont tout autre et l'effet moins géométrique.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Villa Marie-Léocadie, Nice, vente Foray-Mistre, 28 juin 1928. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : conservation des hypothèques, vol 485 - n°27.
(Historique de la villa)
Bibliographie
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GAYRAUD, Didier. Demeures d'azur. Breil-sur-Roya : Les Editions du Cabri, 1998.
p. 66
Documents figurés
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Plan de la ville de Nice avec le tracé des alignements projetés, dressé par M. François Aune architecte, 1882. / Plan en couleur. Nice : édition Librairie Visconti. Paris : gravure et impression Erhard, 1882. 87 x 59 cm. BMVR de Nice - bibliothèque Romain Gary : G 512 / FBPN 4.
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[Nice, vue de la plaine de Riquier depuis le Vinaigrier]. / Photographie par Jean Giletta, 1882. Dans : "Nice hier et aujourd'hui : photographies". / POTRON Jean-Paul, MONGE Olivier, Nice : Editions Giletta, 2003, p. 30.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
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