Le document le plus précis permettant de visualiser la propriété entourant la villa Val fleuri est le plan dit "Thiebaut", daté de 1912 environ, faisant apparaître les terrains Val fleuri-Barès. On ne connaît pas l'état du parc à l'inauguration de la villa en 1905 mais il devait être quasi-similaire, les parties en culture d'oliviers et d'agrumes devant être antérieures à la construction de la maison. La revue Monographies des bâtiments modernes mentionne "des terrasses à l'italienne toujours fleuries et des jardins d'orangers". Il est aussi question d'oliviers et de cyprès qui servent de cadre à la construction.
Amputé d'une partie au sud-est et ayant accueilli de multiples constructions depuis l'installation de l'école normale en 1947, le jardin est en déshérence en 2022 mais des vestiges demeurent (fontaine, piédestaux avec vases, mur de soutènement de terrasses avec garde-corps métallique ou arquets en tuiles creuses, tracés des principales circulations rectilignes....)
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.