Villa positionnée en limite sommitale de sa parcelle, constituée d'un terrain en forte pente. Le bâtiment repose sur un soubassement constitué de piliers traités en colonne et d'une partie maçonnée recevant deux niveaux de pièces annexes. La maison présente deux parties en pignon, placés perpendiculairement avec une partie carrée faisant le lien. Les façades dominant la vue (façades sud-est et sud-ouest) sont ceinturées au niveau du rez-de-chaussée de larges terrasses dont une partie est recouverte d'une véranda. Il est difficile de déceler le parti originel car des modifications semblent avoir été réalisées, cherchant plus ou moins à imiter le parti d'origine. Un volume à pan-coupé a ainsi été ajouté devant l'entrée ; des baies ont été agrandies... Il est par contre certain que la polychromie était de mise sur les façades, seuls les cabochons à dominante bleue jouant un rôle de décor coloré de nos jours. Un enduit crème a été uniformément apposé mais la maison bénéficiait de nombreux arcs et appareillages de fausse brique de couleur ocre rouge foncé et cette couleur semble avoir recouvert aussi certains parements (vestiges réapparaissant sous les enduits). Peut-être une frise peinte surmontait-elle l'ensemble. En plus de la présence prononcée de la fausse brique, une autre originalité est constituée par l'encadrement de certaines baies (d'origine ou ayant fait l'objet de reprises ?) : des consoles aux arrondis légèrement art nouveau (traités en fausse brique avec inclusion de cabochons bleus) supportent un garde-corps en claustra de tuiles. Sur la façade nord-est, de petites fenêtres reçoivent des garde-corps en corbeille très évasée en ferronnerie.

Une vue aérienne révèle la complexité de pans de la toiture avec nombreux pans et noues, suivant les décrochements de plans de façade (originaux, ajouts ?). L'intérieur a bénéficié de modifications profondes. Escalier tournant à retours avec jour.