Dossier d’œuvre architecture IA06003945 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble dit Palais Valrose
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Libération
  • Adresse 16 avenue Fragonard
  • Cadastre 2019 LO 0781
  • Dénominations
    immeuble
  • Appellations
    palais Valrose
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Construction édifiée pour le compte de Mme Papon par l'architecte Charles Bernard. La demande de permis de construire date d'avril 1906 pour "seize appartements et deux escaliers de service".

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1906, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bernard Charles
      Bernard Charles

      Architecte niçois. Né à Paris le 14 juin 1869, Charles Bernard est le fils du serrurier d'art Antoine Bernard. Il fait ses études comme boursier au collège Chaptal. Entré à l'école des Beaux Arts de Paris en 1892, il participe à l'atelier de Guadet. En 1897, il en sort avec le diplôme d'architecte. Sous la direction de Paulin, il collabore, en qualité d'inspecteur, aux travaux de l'Exposition de 1900 pendant un an, et en particulier travaille  à la construction du Palais de l'électricité. Il est installé à Nice en 1898. Il est membre de la Société des Architectes du Sud-Est et de la Société des Architectes Diplômés par le Gouvernement. Il occupe les fonctions d'expert près du conseil de préfecture. Il est décoré Officier d'Académie par le ministre de l'Instruction publique en janvier 1905. Il est inscrit dans Le Riviéra Mondain  de 1910. Il édifie aussi bien des maisons de rapport que des villas. Il construit également des bâtiments industriels, comme en 1905 l'usine à savons de San Rémo sur la Route de Turin, et en 1912 pour Lampyris un établissement industriel sur la rue Balzac. Dans la région, il est l'architecte de l'hôtel Garavan Palace à  Menton (1904).

      Il est domicilié 29 rue Lépante de 1900 à 1910 puis Villa la Campanetta avenue Saint Lambert et à la fin de sa vie, il vit entre Biot et Virieu sur Bourbre dans l'Isère. Une biographie parue dans Nice illustrée  le dit : "ennemi déclaré de toute idée d'intrigue et de procédés arrivistes, il s'est fait connaître uniquement par ses qualités d'artiste et l'agrément de sa compagnie. On lui doit à Nice de nombreuses villas et constructions dont il ne veut pas faire état, attendant patiemment qu'une clientèle choisie lui confie l'exécution d'oeuvres réellement dignes de son talent." Il s'investit dans la vie de son quartier et joue un rôle actif au sein de la Fédération Nice-Nord. Il y est membre du Conseil.

      Il s'adonne à la peinture et expose comme aquarelliste aux salons de Nice. (Il expose une toile sur Saint Martin de Vésubie à l’exposition de la société des Beaux-Arts de 1902.) Il est également graveur.

      Il décède à Virieu le 2 janvier 1946.

      (Véronique Thuin)

      Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
      architecte attribution par source

Immeuble sur un large jardin, élevé de trois étages sur rez-de-chaussée et sous-sol ouvert au sud sur cour anglaise. Il présente une symétrie des ouvertures, ordonnées autour de deux oriels terminés par d'imposants frontons. L'immeuble présente l'originalité pour l'époque d'être traité en toiture-terrasse (non accessible) bordée de balustrades. Cela est d'ailleurs mentionné sur l'élévation jointe à la demande de permis de construire : "couverture en terrasse". La façade latérale, destinée à être vue car sur voirie, suit la forme du terrain au moyen d'un décroché reprenant toutes les caractéristiques de l'oriel, sans en constituer un au sens technique du terme. De par l'existence de la cour anglaise, l'entrée se fait au moyen d'une large volée de marches. La décoration de stuc est opulente sur les façades principales sud et ouest, inexistante sur les autres. Elle est notamment constituée par des pilastres terminés par de grands cartouches. L'effet de bichromie est très intense par l'existence de balustres de couleur bleu émeraude et de huisseries du même ton. Le plan originel des étages présents sur le permis de construire semble être différent de celui réalisé (à confirmer sur place). Le plan annexé au permis révèle des appartements plus grands au sud avec chambre de domestique et présence de courettes pour l'éclairage. Trois escaliers avec jour, peut-être deux de service.

  • Toits
    bitume
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Énergies
  • Techniques
    • céramique
  • Précision représentations

    Balustres en céramique vernissée.

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES néo-classique
  • 05-INTEGRITE complète
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION isolé
  • 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
  • 09-MATERIAUX oui
  • 10-MACONNERIE enduit lisse
  • 11-SUR FACADE bow-window
  • 12-ENTREE
  • 13-TOIT toit terrasse
  • 14-COMBLES
  • 15-DOME
  • 16-BELVEDERE non
  • 17-FRISE
  • 18-CERAMIQUE balustre
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
  • 20-SITE composition urbaine
  • 21-LOTISSEMENT
  • 22-PERGOLA non
  • 23-JOINTS
  • 24-CLOTURES non
  • 25-AGREMENTS non
  • 26-COUR ANGLAISE oui
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents figurés

  • [Palais Valrose, Nice, élévation, coupe, plan d'un étage courant]. / Charles Bernard. 1906. Dessin à l'encre sur papier. Archives communales, Nice : 2T7 4.

  • [Palais Valrose, Nice, zoom sur le plan d'un étage courant]. / Charles Bernard. 1906. Dessin à l'encre sur papier. Archives communales, Nice : 2T7 4.

Date d'enquête 2019 ; Date(s) de rédaction 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers