Dossier d’œuvre architecture IA06003858 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
rue Rouget de Lisle
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Adresse rue Rouget de Lisle
  • Cadastre 2020 LS

Les immeubles bordant la rue se sont édifiés, à la suite, et dans un délai très court, de 1897 à 1905 depuis l'angle avec l'avenue Malausséna, en direction de la colline de Cimiez. La voirie a été prolongée au fur et à mesure de la construction des immeubles. Les immeubles sont le fait de commanditaires et d'architectes différents. Cette rue est révélatrice de la rapidité de l'urbanisation de la ville dans certains secteurs et de l'action des lotisseurs et promoteurs sur ces secteurs à fort développement (secteur de la gare principale dans le cas présent). D'ailleurs, les permis de construire concernant cette rue révèlent de nombreux courriers réclamant à la ville les cotes d'alignement et l'ouverture de la voie.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Rue de 300 mètres de long, approximativement est-ouest. Sa particularité est d'avoir son côté sud constitué par le talus bordant les voies de chemin de fer (Nice-Menton). Les immeubles édifiés sur son côté nord présentent donc des façades principales avec orientation sud, sans vis à vis proche. La rue est constituée d'immeubles de type "bourgeois" dans un quartier prisé (avenue Mirabeau) proche de la gare. L'intérêt de l'ensemble est de présenter l'évolution stylistique de la période, d'ouest en est, depuis les immeubles néo-classiques (numéros 1 et 3) jusqu'aux immeubles aux stucs opulents de style néo-Louis XVI (numéro 15). La diversité des architectes n'a pas empêché une certaine imitation dans le traitement des façades. Ainsi, la pierre de taille est omniprésente sur les immeubles faisant de l'ensemble vraisemblablement la rue de Nice où elle est proportionnellement la plus présente. L'immeuble du numéro 9 reprend précisément les différentes tailles (lisses, smillées, rustiquées) des maisons de rapport 5 et 7 dont le permis a été déposé un an auparavant. Au fur et à mesure de l'avancée chronologique, les façades principales voient leurs parties maçonnées (correspondant aux éléments de décor en stuc) prendre de l'ampleur sur les parties appareillées. Le dernier îlot, vers l'est, de grande superficie, est depuis la fin du 19ème occupé par des entrepôts (aujourd'hui commerce de bricolage), à l'origine Société des plâtrières et produits céramiques de Nice. Avec la construction de l'autoroute urbaine sud, à la fin des années 1970, avec tablier au niveau du 5ème étage des immeubles, les bâtiments ont connu une désaffection, aujourd'hui stoppée par de la réhabilitation.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Nice, demande de permis de construire pour les immeubles implantés rue Rouget-de-Lisle, 1897-1905. Archives communales, Nice : 2T164 779 ; 2T175 1045 ; 2T188 386 ; 2T192 115 ; 2T199 646 ; 2T203 438.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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