Dossier d’œuvre architecture IA06003725 | Réalisé par ;
Albertini Cécilia-Eléna (Rédacteur)
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
maison de villégiature (villa balnéaire), actuellement église d'orthodoxes grecs Saint Spyridon ou église orthodoxe grecque de Nice Côte d'Azur - Monaco
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Cimiez
  • Adresse 2 avenue Désambrois
  • Cadastre 2018 LE 0318 Protection au titre du PLU n°546.
  • Dénominations
    maison, église
  • Genre
    d'orthodoxes
  • Vocables
    Saint Spyridon
  • Appellations
    église orthodoxe grecque de Nice Côte d'Azur - Monaco

Une importante communauté d'émigrés d'origine grecque apparaît à Nice à compter de 1905. Cette communauté s'accroît surtout après 1920, en raison de l'exode lié à l'avancée turque. Dès 1932 est créée une "Union des Grecs de Nice-Côte d'Azur". Le culte est hébergé dans l'église orthodoxe de la rue Longchamp.

La communauté souhaite posséder son propre lieu de culte et acquiert en avril 1955 une villa, édifiée dans la première moitié du 20e siècle, appartenant à un certain Pipinelli. Cette villa, pas documentée, est peut-être l'oeuvre de l'architecte Paul-Henri Trachel car demeurent en l'état actuel des éléments stylistiques que l'on retrouve dans la villa voisine Mas du sablonat, du même architecte. Des travaux sont réalisés jusqu'en février 1957 afin d'installer le lieu de culte dans la villa ainsi que des services communautaires (école, salle polyvalente, centre culturel) dans la villa et au sein de bâtiments annexes. L'église, consacrée à Saint Spyridon, est consacrée le 25 mars 1957.

L'aménagement et l'ornementation du lieu de culte se poursuivent durant les décennies suivantes. L'iconostase, fabriqué en Grèce par l'iconographe Georges Gerontas, est installé en 1967. En 1990, 200 m2 de peintures murales sont réalisées par le peintre en icône athénien Lazaros Zikos. En 1991 Pierre Peylhard réalise la mosaïque du rocher dans le jardin, ainsi que les dessins des vitraux de l'église, mis en verre par Jean-Pierre Dygas. Le mobilier actuel date de 1992. En 1995, une campagne de consolidation de l'ancienne villa et de restructuration du jardin est accompagnée de l'érection d'un nouveau campanile octogonal, remplaçant le petit clocher-mur surmontant l'entrée, élevé en 1992.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Secondaire : 1er quart 21e siècle
  • Dates
    • 1957, daté par source
    • 2015, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Zikos Lazaros
      Zikos Lazaros

      Peintre d'icône athénien, auteur du décor peint de la chapelle orthodoxe Saint Spyridon à Nice en 1990.

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      peintre signature
    • Auteur :
      Dyga Jean-Pierre
      Dyga Jean-Pierre

      Maître-verrier, en activité depuis 1980, installé à Aniane (34).

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      maître verrier signature
    • Auteur :
      Peylhard Pierre
      Peylhard Pierre

      A travaillé en 1991 au dessin de la mosaïque du jardin du centre communautaire Saint Spyridon à Nice ainsi qu'aux dessins des vitraux de l'église.

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      mosaïste signature
    • Auteur :
      Gerontas Georges
      Gerontas Georges

      Iconographe grec, auteur d'iconostase, 3e tiers du 20e siècle.

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      ébéniste attribution par source
    • Auteur :
      Trachel Paul-Henri
      Trachel Paul-Henri

      Architecte actif à Nice, début 20e siècle. Il est né à Nice le 28 septembre 1885 au 172 rue de France. Fils d'Antoine Trachel, sculpteur sur bois. Il fait ses études à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice où il est récompensé en 1900 et 1902 pour son travail (Le phare du littoral, 24 juillet 1902). Ses premiers travaux d'architecte connus à Nice datent de 1911. Il fait pour la municipalité un rapport sur le caractère défectueux des nouveaux égouts. Il exerce les fonctions d'expert auprès des tribunaux. Il signe les plans de villas, d'immeubles, l'aménagement de salles de cinémas et celle d'infrastructures sportives comme le stade du Ray. Outre la production architecturale, il dresse des lotissements (Valentiny 1924-1925, Vogade sur le boulevard Gambetta). Il habite successivement 1 place du Palais en 1913 puis au 18 avenue Maréchal Foch vers 1930. Il s'intéresse à la culture nissarde comme l'ont fait avant lui son père et son oncle Hercule Trachel. Juli Eynaudi fait appel à lui pour illustrer sa troisième comédie nissarde Misè Pounchoun, parue en encart dans le numéro de 1910 de son Armanac Nissart. Il meurt le 5 février 1945. (Véronique Thuin)

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      architecte (incertitude), attribution par analyse stylistique

Il est difficile, dans l'état actuel des connaissances de la villa originelle, de définir de ce qui relève de l'état initial et des transformations post 1955. La rotonde formant abside apparaît sur les plans des années 1930. Le caractère néo-médiéval de l'ensemble (arcs brisés surbaissés des baies, colonnettes en ciment...) relève sans doute de la villa, qui constitue une imitation de maisons romanes. Les ajouts (clocher-mur, clocher sommital) adoptent un caractère méditerranéen (tuiles creuses, génoises) ainsi que les bâtiments annexes. Le crépi blanc date sans doute aussi de la transformation en chapelle. La toiture, en grande partie plate est cernée de rangs de tuiles creuses et le clocher est coiffé d'un toit octogonal. A l'intérieur, le narthex et la nef reçoivent chacun un plafond constitué d'une grande voûte d'arêtes surbaissée. Le sanctuaire est délimité par deux arcs (arc déprimé er arc en anse-de-panier) supportés par des colonnes corinthiennes cannelées.

  • Murs
    • pierre moellon crépi
    • enduit d'imitation
  • Toits
    bitume, tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • appentis
    • toit polygonal
  • Techniques
    • peinture
    • menuiserie
    • vitrail
  • Précision représentations

    Cycle de peintures au narthex, dans la nef et au sanctuaire avec copies dans certains cas de motifs et icônes de l'époque médiévale et moderne. Iconostase en bois. Mosaïque extérieure représentant Saint Spyridon.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une association cultuelle, Communauté orthodoxe hellénique de Nice - Côte d'Azur - Monaco.
  • Précisions sur la protection

    Protection au titre du PLU n°546.

Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Albertini Cécilia-Eléna
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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