Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Aliotti Jean-MarcAliotti Jean-Marc
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Carabacel
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Adresse
3 avenue Maréchal-Foch
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Cadastre
2017
LB
178
Protection au titre du PLU n°381.
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Dénominationsimmeuble
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AppellationsChâteau Beaulieu
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Parties constituantes non étudiéescour jardin, jardin d'agrément
Le terrain faisait partie d’une propriété plus étendue, appartenant à la famille anglaise Meynell. Les Meynell en vendent une partie à Fighiera et Scoffier, qui le revendent en 1881 à Antoine Boët, marchand de papiers peints, qui édifie l'immeuble. La demande de permis de construire est déposée en août 1881 par l'architecte Séraphin Goiran et l'ingénieur Paul Martin. En juin 1891, l'immeuble est vendu au comte Angelo de Gaspari, de noblesse corse, qui fait ajouter ses armoiries en façade au-dessus de la porte. Le nom de l'immeuble "Château Beaulieu" découle de l'avenue Beaulieu sur laquelle il est situé (l'avenue conserve le nom jusqu'en 1920). Au milieu des années 2000, l'immeuble connaît une importante campagne de restauration avec recherche de couleur originelle des façades.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1881, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Goiran Séraphinarchitecte attribution par sourceGoiran Séraphin
Architecte à Nice, dernier quart du 19e siècle. Séraphin Goiran est né à Levens (Alpes-Maritimes) le 2 février 1851. Il est membre depuis 1882 de la Société des Architectes et Ingénieurs des Alpes-Maritimes. Il est sous-directeur de la société immobilière de Nice. Il est associé à l'ingénieur Paul Martin à partir de 1879 et jusqu'en 1889. Leur cabinet est situé, en 1880, 3 rue Masséna à Nice. A côté de son activité professionnelle, Séraphin Goiran mène, avec des associés qui varient, de nombreuses opérations d'achats et reventes de terrains. Il meurt le 20 février 1929. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Martin Paularchitecte attribution par sourceMartin Paul
Ingénieur, diplômé de l'Ecole centrale des arts et manufactures, promotion 1874. Actif à Nice autour de 1900, il est tantôt désigné dans les sources comme architecte, tantôt comme ingénieur.
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Auteur :
Edifice bâti sur plan rectangulaire, où la façade antérieure sur rue présente deux avant-corps latéraux très saillants et un avant-corps central, axe de symétrie, mis en valeur par une porte monumentale à l'antique surmontée d'un plein cintre comblé d'un vitrail losangé multicolore. Ce traitement de l'entrée est l'un des plus monumentaux de la ville, en ce qui concerne la typologie des immeubles. Au-dessus s'implante le seul balcon isolé de la maison, protégé d'une balustrade maçonnée. Les façades sont ordonnancées verticalement selon un parement plutôt plat, percé de baies à linteaux droits, hormis celles du deuxième étage en plein cintre. Un épais bandeau saillant, mouluré et porté de modillons divise la façade en deux, avant une corniche du même type qui annonce un étage attique en couronnement, et dont les avant-corps montrent des petits frontons triangulaires. La façade ouest est simple mais a peut-être perdu des modénatures ainsi que du décor. La façade postérieure, sur jardin, est plus complexe du point de vue du traitement décoratif des trumeaux et présente trois séries de balcons superposés. Les façades sont en moellons enduits. Les balcons et balustres sont maçonnés, mais avec un traitement en stuc donnant pleinement un aspect marbré clair. À noter la cour-jardin sur rue avec belle grille de clôture en ferronnerie ainsi que les édicules vitrés protégeant les deux entrées de service de part et d'autre de la porte d'entrée. Toiture à versants en tuiles plates mécaniques et croupe polygonale en zinc sur les avant-corps latéraux de la façade antérieure. Escalier tournant à retours avec jour. L'ascenseur, entouré d'une grille légèrement art nouveau est sans doute un ajout après 1900 ; il cache d'ailleurs en partie le décor d'origine du vestibule.
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Murs
- pierre moellon enduit
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Toitstuile mécanique, zinc en couverture
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à plusieurs pans croupe polygonale
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- maçonnerie
- sculpture
- ferronnerie
- peinture
- vitrail
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Représentations
- tête de femme, ange
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Précision représentations
Le décor se concentre sur les façades nord et sud, tandis que les pignons voient simplement les modillons saillants des bandeaux et corniche organiser l'animation du relief. La façade urbaine nord montre une entrée monumentalisée : colonne cannelée et baguée sur dais portant un entablement avec guirlande tendue, denticules et petit fronton circulaire, annonçant un plein cintre portant un cartouche dans une niche circulaire, à nouveau avec écoinçons fleuris. L'unique balcon est soutenu au moyen d'une voussure rayonnante. La corniche des avant-corps pose une tête féminine sculptée et entourée de rinceaux végétalisés sous lesquels viennent deux chapiteaux plats. Le linteau mouluré de la baie inférieure est sommé d'une petite corniche portée par deux fins modillons et d'une table saillante aveugle. Sur la façade côté jardin, les travées latérales des étages carrés sont ornées de quatre pilastres droits saillant, sommés d'un chapiteau dont deux sont plus complexes. Un départ de fronton curviligne surmonte l'ensemble pour annoncer une lucarne passante. Le vestibule offre deux niches avec voussure en coquille.
La parcelle est ceinturée d'un muret bas en pierre surmonté d'une belle ferronnerie avec arabesques. Côté rue, l'allée circulaire (permettant la dépose en véhicule) est fermée depuis la rue par le même motif avec piédroits de portail également en ferronnerie. Les fenêtres des repos de l'escalier offrent des fenêtres avec vitrail et verre peint. Le vestibule offre aussi des portes de communication avec verre gravé. La cage d'escalier est sommée d'une composition peinte ovale représentant des nuées d'angelots.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES néo-classique
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION en retrait
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE enduit lisse
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE porte ornée
- 13-TOIT non applicable
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
- 20-SITE composition urbaine
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES oui
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
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Éléments remarquablesbalcon, porte, colonne, chapiteau, fenêtre, voussure, fronton
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Précisions sur la protection
Protection au titre du PLU n°381.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
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Bibliographie
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Nice, quand la ville protège ses constructions. Édition : Ville de NIce. 2007
p. 23 -
STEVE, Michel. Histoire de l'architecture à Nice de 1830 à nos jours. Nice : Institut d'études niçoises, 2018. 280 p.
p.137-138
Documents figurés
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[Château Beaulieu, Nice], élévation sur la rue Meynell [Galléan], plan figuratif des lieux. / Dessin aux encres de couleur, non signé [Séraphin Goiran et Paul Martin], août 1881. Archives communales, Nice : 2T78 16.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.