Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
-
Hérault MarieHérault Marie
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Nice - Nice
-
Commune
Nice
-
Lieu-dit
Médecin
-
Adresse
place Masséna
,
avenue Gustave V
,
avenue de Verdun
,
avenue des Phocéens
,
promenade des Anglais
-
Cadastre
2017
KT
0079
-
Dénominationsjardin public
-
Appellationsjardin Paradis, Jardin des plantes, jardin public, jardin des palmiers, jardin Albert 1er, jardin d'Arménie
-
Parties constituantes étudiées
-
Parties constituantes non étudiéesstatue monumentale, fontaine, kiosque
A l'emplacement du terrain marécageux dit du « Prato de la Fous » (Pré de l’embouchure) appartenant au sieur Laurent Bessi, est décidée la création d'un jardin public par la municipalité. Ainsi, dès 1829, le plan régulateur du Consiglio d'Ornato prévoit la formation « d’une place ronde ayant 65 mètres de rayon et 39 mètres au moins, avec une grande route de 10 mètres de largeur à l'entour et deux trottoirs de 3 m 50 chacun avec une double rangée d'arbres ». Un projet pour le tracé du jardin est établi par l'architecte de la ville en 1835. En 1851, ce dernier établit la liste des espèces à planter dans le jardin, après avoir consulté des experts en botanique. Y figurent ainsi : « 70 marronniers, alternativement blancs et rouges, 60 ormes, 40 tilleuls, 30 acacias, 30 arbres de Judée, 24 mimosas, 16 mûriers de Constantinople, 14 caroubiers, 14 catalpas, 14 frênes et ormes, 12 pins parasols, 10 platanes, 5 cerisiers à fleurs doubles, 5 yeuses et des érables ». Après avoir été comblé, le terrain est nivelé en 1852 pour former un plateau. En 1852, le jardin d’environ un hectare est entièrement arboré et adopte un tracé régulier puis irrégulier. Ce jardin "originel" correspond, quelque peu réduit par la voirie environnante, à l'actuel Jardin de L'Arménie.
En 1864, le Paillon est endigué à son embouchure en vue de la construction du pont Napoléon, puis pont des Anges, ce qui étend la surface du jardin public. Le kiosque à musique ainsi qu'une buvette sont édifiés en 1868. La couverture du Paillon entre la place Masséna et l'embouchure, inaugurée le 20 novembre 1895, permet l'extension du jardin, incluant une partie du square des Phocéens à l'est. Le jardin est équipé d’un bassin aux cygnes et d’une grotte artificielle en fausse rocaille avec stalactites aujourd'hui disparus. Le théâtre de verdure municipal, édifié en 1946, occupe l'emplacement de l'ancienne grotte. Le jardin est appelé Jardin Albert 1er, roi de Belgique, depuis 1914.
La fin de l'année 2013 a vu l'inauguration des derniers aménagements de grande ampleur du jardin Albert 1er, réalisés par l'Atelier Péna paysages (aménagements ayant concerné la totalité de la "Promenade du Paillon").
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , daté par travaux historiques
-
Dates
- 1851, daté par source
- 1868, daté par source
- 1895, daté par source
Le jardin Albert 1er se déploie depuis la place Masséna jusqu'à la promenade des Anglais et constitue l'extrémité sud du projet de la Promenade du Paillon par l'atelier Péna Paysages. Il symbolise l'emplacement de l'embouchure du fleuve, notamment par son profil très élargi en arrivant sur le promenade des Anglais. Il prolonge donc la rupture ancienne du fleuve dessinée aujourd'hui par la promenade dallée. Il engendre de fait des points de vue structurants sur son environnement proche dans les quatre directions eu égard à l'implantation lointaine de tous les fronts urbains, bien que constitués d'hôtels et d'immeubles de fort gabarit. C'est aussi le point de fuite de la promenade en direction de la mer, fond de plan d'un horizon urbain.
Jardin de niveau, de tracé mixte d'une surface d'environ 3 hectares, il présente différentes essences d'arbres (palmiers) et arbustes subtropicaux. L'aménagement paysager est constitué d'un parterre de pelouses disposé dans l’axe du Paillon, composé à la française, et d’allées sinueuses à l’anglaise dans la portion donnant sur le bord de mer. Les allées sont dallées en appareil aléatoire contemporain ou en calade. Comme sur l'ensemble de la promenade du Paillon, des dalles irrégulières dessinent au sol le parcours de l'eau du Paillon jusqu'à la mer. Des éléments particuliers sont disséminés dans la composition : un kiosque, le monument du Centenaire, un théâtre de verdure, des sculptures contemporaines monumentales, une pièce d'eau avec vasque à tritons, des statues posées sur dais (scène de chasse d'une lionne, portraits d'Hector Berlioz et du Roi des Belges Albert 1er).
-
Plansjardin mixte
-
Élévations extérieuresjardin de niveau
-
Jardinspièce de gazon, groupe d'arbres, arbre isolé
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Ville de Nice
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
Bibliographie
-
BOURSIER-MOUGENOT, Ernest. Inventaire des parcs et jardins remarquables des Alpes-Maritimes. Nice : Conseil général des Alpes-Maritimes, 1994. 161 p.
p. 104 -
SCOFFIER, Édouard, BLANCHI, Félix. Le Consiglio d'Ornato. L'essor de Nice 1832-1860. Nice : Serre éditeur, 1998.
p. 98-100
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.