Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- étude d'inventaire
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Hérault MarieHérault Marie
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Vieux-Nice
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Adresse
quai Rauba-Capeu
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Cadastre
2017
KN
0033
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Dénominationsmonument aux morts, monument
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Appellationsmonument aux Morts de la guerre de 1914-1918
Le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 est considéré comme l'un des plus monumentaux de France. La première pierre est posée en 1924 sur le site d'une ancienne carrière ayant creusé le flanc sud-est de la colline du Château. Le monument est inaugurée le 29 janvier 1928 par le maréchal Foch, cette œuvre fut réalisée par l'architecte niçois Roger Séassal. Les sculptures sont d'Alfred Janniot.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1928, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Seassal Roger Pierre Honoréarchitecte attribution par sourceSeassal Roger Pierre Honoré
Architecte niçois, lauréat du Grand prix de Rome en 1913, pensionnaire de la villa Médicis en 1919. Par ses réalisations, il contribue dans l'entre-deux-guerres au style Art-déco avant d'adopter le style du mouvement moderne. Professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Il est élu en 1960 à l'Académie des beaux-arts, section Architecture. Sa carrière se partage entre Paris et la Côte d'Azur, où il réalise de nombreux édifices publics et privés : casinos (Menton, Palm Beach de Cannes, Monte-Carlo beach), hôtels de voyageurs, villas, église Saint-Paul et monument aux morts de Nice. En 1928 il a son cabinet au 5 rue Vernier à Nice. Aussi orthographié "Séassal".
- Auteur : sculpteur attribution par source
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Auteur :
Antoine et André Groppoentrepreneur attribution par sourceAntoine et André Groppo
Antoine et André Groppo, entrepreneurs actifs à Nice dans l'entre-deux-guerres. Antoine (Nice, 4 avril 1878 - Nice, 25 février 1961) et André (Jean) (Nice 10 octobre 1875-Nice 22 octobre 1933) sont les fils de Jean Groppo, terrassier d'origine italienne, et de son épouse Madeleine née Maretti. Ils se sont construits deux immeubles symétriques et accolés dont ils sont chacun respectivement les propriétaires au 27 avenue Villermont. Dans le jardin qui les précède se trouvait un bâtiment, aujourd'hui appelé la Chaumière, où ils avaient leur bureau. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Le monument se compose d'une urne monumentale abritée dans une niche cintrée en forme de tabernacle, le tout en pierre de taille. L'urne monumentale contient un reliquaire en bronze (non visible, de style art déco et représentant l'Aigle, blason de la cité) destiné à recueillir les 3655 plaques des soldats niçois tombés au combat (il ne contient en réalité qu'environ 2000 plaques). Sur l'urne sont portés les noms des principaux combats de la Première Guerre mondiale. Le monument se caractérise par des formes épurées et modernes. Le décor sculpté a été confié à Alfred Janniot. Sur le thème de la guerre et de la paix, il développe en pierre de Comblanchien deux grands hauts-reliefs, de style art déco, de part et d'autre de l'inscription centrale. L'illustration des désastres et de la violence sont confrontés à l'apaisement et aux bienfaits suscités par la deuxième.
Cet édifice d'une hauteur de 32 mètres est précédé d'un grand parvis dallé de pierre, flanqué de deux bosquets de cyprès plantés de part et d'autre de l'esplanade afin de reconstituer une sorte de bois sacré, lieu de recueillement. Ce jardin régulier monumental à vocation commémorative, d'une superficie de 1800 m2, est relié à l'urne par un emmarchement de cinq marches correspondant aux cinq années de guerre. Des stèles bordent le parvis, exposant les différentes unités qui prirent part au conflit. Le monument aux morts, entièrement en pierre de taille, est lié aux rochers de la colline au moyen de faux rochers de ciment (rocailles).
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Plansjardin régulier
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Couvrements
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Élévations extérieuresjardin de niveau
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur
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Jardinsgroupe d'arbres, arbre isolé, pièce de gazon
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Sites de protectionsite classé
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Protectionsclassé MH, 2011/05/24
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Précisions sur la protection
Le monument en totalité, avec son parvis, le « bois sacré » de part et d'autre de celui-ci et la falaise du rocher du château, avec ses faux rochers en ciment armé sur une largeur correspondant au parvis du monument (cad. KN 33 ) : classement par arrêté du 254 mai 2011.
site classé : Colline du château, arrêté du 24 décembre 1935.
Label patrimoine du 20e siècle : Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) du 28 novembre 2000.
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Référence MH
- (c) Ville de Nice
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Métropole Nice Côte d'Azur
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
Bibliographie
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BOURSIER-MOUGENOT, Ernest. Inventaire des parcs et jardins remarquables des Alpes-Maritimes. Nice : Conseil général des Alpes-Maritimes, 1994. 161 p.
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KINOSSIAN, Yves. Les monuments aux morts 1914-1918 dans les Alpes-Maritimes. Nice, Milan : Conseil général des Alpes-Maritimes, Silvana, 2014. 407 p. ; 30 cm.
p. 236 -
Nice - Monument aux morts et reliquaire. In BLANC-GARIDEL, Fabien. L'archéologie entre monts et rivages : 10 ans d'archéologie à Nice et dans la Métropole Nice Côte d'Azur. Nice : Ville de Nice, tome 2, 2020. p. 324-328.
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GRANDIEUX, Alain. Rapport final d'identification de bien culturel - Nice (06) : le reliquaire du monument aux morts. Nice : Métropole Nice côte d'azur, 2014. 73 p ; 30 cm.
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Pierres du souvenir : le temps de la commémoration, [Exposition. Nice, Palais de marbre. 14 avril-14 décembre 2018]. Nice : ville de Nice, 2018, p. 9-17 et 20-21.
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte diplômée d’État. Historienne des jardins et du paysage. Doctorante en histoire de l'art.