On ne sait rien de l'état d'origine de la propriété. La villa s'élevait en bordure d'une terrasse en terre-plein, planté d'un tapis de gazon, de phoenix canariensis et d'orangers, dont la balustrade dominait le jardin. L'ensemble de celui-ci mi-régulier mi-paysager, qui est conservé, s'étend sur un peu plus de 2 ha. Des allées régulières et en escalier, dallées en opus incertum et en brique, traversent ou relient une succession de terrasses en terre-plein, qui épousent les contours du relief. Au centre, une salle de verdure est abritée sous une pergola. A l'est des rosiers grimpants habillent une pergola centrée sur un hémicycle, ponctuée de cyprès, qui longe toute une terrasse dominant un vallon. Au sud-est, un enclos rassemble les serres et les planches des pépinières. Vasques, fontaines, cadran solaire ornent massifs, paliers et plates-bandes. Le couvert d'arbres dense forme de nombreuses scènes de sous-bois et comprend encore près de 80 variétés de conifères. La piscine (16 x 14 m) s'inscrit dans une suite de terrasses cintrées bordées de garde-corps en fer forgé. La plage dallée fut agrandie pour abriter, en étage de soubassement, vestiaire et cabines de la copropriété. Des enclos bordés de banquettes jouxtent les appartements de plain-pied de l'immeuble.