Dossier d’œuvre architecture IA06000680 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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  • recensement du patrimoine balnéaire
jardin d'agrément jardin de la Villa Eléonore-Louise
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cannes centre - Cannes
  • Commune Cannes
  • Adresse 24 avenue du Docteur-Raymond-Picaud
  • Cadastre 1981 AV 35 à 40, 45, 48 à 51, 53 à 60, 71 à 75, 132
  • Dénominations
    jardin d'agrément
  • Appellations
    jardin de la Villa Eléonore-Louise
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    terrasse en terre-plein, bassin, étang, dépendance, avenue de jardin, allée régulière, pépinière, jardin fleuriste

C'est le 1er jardin de villégiature de Cannes, aménagé à partir de 1836 pour Henry Peter Brougham and Vaux, lord chancelier d'Angleterre, qui avait acquit en 1835 pour 13500 F un terrain s'étendant de la mer à la colline de la Croix des Gardes. Gilbert Nabonnand, plus tard horticulteur et paysagiste à Golfe-Juan, y crée un parc arboré en 1855. Vers 1860 le bord de mer est loti par Lord Woolfield (IA06000588). Après la mort de sir Henry en 1868 le reste du domaine est partagé. En 1883 il subsiste un jardin de 4 ha, agrandi de 8000 m2 en 1895 avec le terrain de la villa Gourjault. Il est entretenu au tournant du siècle par le chef jardinier Busby. En 1924 un nouveau Lord Brougham vend la propriété qui, délaissée vers 1937 mais conservant de beaux rosiers, dont la folette créée ici-même, garde une superficie de 2,2 ha en 1947 que le projet de lotissement pour Louis Dieu en 1949 a fait en partie disparaître.

On ne connaît de l'état d'origine que l'allée régulière unissant le portail du bord de mer à la villa. Le parc aménagé en 1855 compte eucalyptus, ficus, phoenix, araucarias, arescatrums, mimosées, etc. Vers 1900, le jardin était constitué pour 2 tiers de 2 terres-pleins en pente douce ondulés et gazonnés avec des bouquets de cocotiers, pritchardias, dattiers et des ginko biloba, eucalyptus, brahea nitida, magnolias, pêchers du Japon et autres phoenix isolés et que traversaient l'avenue bordée de groupes de rosiers, des sentiers sinueux et des allées régulières, la grande allée des oliviers, glycines et cocotiers, l'allée transversale des rosiers, l'allée montante des orangers, que remplacent aujoud'hui des cyprès taillés. Les sous-bois les plus denses, comme le jardin sauvage au sud, ombrageaient des plantations de fleurs saisonnières. Des rideaux de bambous géants et des groupes d'arbres masquaient les limites de la propriété. La villa revêtue de bougainvillées et de rosiers s'élève sur une terrasse dont la partie ouest était aménagée en jardin régulier avec un parterre fleuri circulaire centré sur un bassin qui se détachait sur le fond d'un jardin sauvage avec un sous-bois de fleurs de printemps. De part et d'autre, des allées couvertes de tonnelles de glycines et de rosiers marquaient la limite du terre-plein de la villa. Au-delà, des sentiers escarpés ombragés par les chênes-lièges et les mimosas parcouraient le tiers nord du jardin, accidenté et laissé naturel. A l'est d'an

  • Plans
    jardin mixte
  • Élévations extérieures
    jardin en pente, jardin en terrasses, jardin accidenté
  • Jardins
    bosquet, groupe d'arbres, clairière ornementale, parterre de gazon, plate-bande
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    intérêt botanique
Date d'enquête 1998 ; Date(s) de rédaction 1998
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
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Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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