Diplômée des Beaux-Arts et Docteur en Ethno-architecture, Camille MILLIET-MONDON est l'auteur de divers ouvrages et articles sur l'habitat, l'architecture et le patrimoine. A partir de 1983, elle mène des recherches sur l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur et étudie plus particulièrement le riche patrimoine architectural XIX° et XX° siècles de Cannes. Elle a réalisé pour le service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur l'inventaire du patrimoine de villégiature de Cannes de 1987 à 1994.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Archives communales, Cannes
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Cannes centre - Cannes
-
Commune
Cannes
-
Lieu-dit
Quartier anglais
-
Adresse
5 avenue Laugier
-
Cadastre
1981
AW
127
-
Dénominationsmaison, immeuble
-
AppellationsVilla Geoffroy, Saint-Henri
-
Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, étang, fausse rivière, rocher artificiel, terrasse en terre-plein, fabrique de jardin
Maison construite vers 1875. Lors de son partage en appartements en 1898 il fut nécessaire d'ajouter la tour ronde de l'escalier pour desservir tous les étages, en remplacement d'un escalier en rez-de-chaussée et d'un escalier de service. L'ascenseur porte la marque de Ch. Stigler ingénieur à Nice et la date de 1898. La location se fait en 1919 sur la base de 3 appartements par étage. La cage d'escalier fut ornée par le peintre Théodore Levigne de peintures murales dans le goût du 18e siècle achevées et signées le 1er septembre 1908. C'est probablement à ce moment-là qu'on y installa une cabine téléphonique. Le jardin est en partie bâti.
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 4e quart 19e siècle
-
Dates
- 1908, daté par source, porte la date
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Levigne Théodorepeintre signatureLevigne Théodore
Peintre. Formé à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon de 1860 à 1862. Auteur du décor de la chapelle des jésuites d'Avignon en 1867.
-
Auteur :
Stigler électrique ascenseur (1898 - )fabricant signatureStigler électrique ascenseur
Société d'ingénierie fondée en 1860 à Milan, devient Stigler électrique ascenseur en 1898. Pionnier des ascenseurs électriques du début du 20ème siècle, mais aussi des funiculaires et élévateurs en général.
En 1911, la filiale française - Société Française Stigler - est administrée par Charles Stigler. En 1947 la société avait installé 45000 ascenseurs, dont la moitié en Italie.
La société française possédait un atelier de construction et de réparation situé à Nice, rue Dabray, un autre à Paris, 75 boulevard Gouvion-de-Saint-Cyr, des bureaux 11 rue du Havre à Paris, des agences à Paris, Nice, Marseille, Lyon, Bordeaux, Alger.
Rachetée par Otis en 1947.
-
Auteur :
L'édifice se compose d'un corps de bâtiment principal encadré de deux ailes en retour d'équerre comptant 2 étages carrés et un étage en surcroît. L'aile est est bordée d'une aile secondaire d'un seul étage couverte en terrasse d'agrément avec balustrade. Le corps principal a une façade antérieure sud qui s'orne d'un avant-corps couronné d'un fronton et de pinacles sculptés au centre des larmiers retournés qui surmontent chaque baie. Les toits ont des avant-toits très débordants. Un parapet ajouré couronne la tour ronde ajoutée au centre de l'élévation nord. Elle abrite l'escalier tournant, suspendu et sans limon, et l'ascenseur. Elle est ornée de peintures murales représentant des scènes champêtres et galantes avec putti, architectures de jardin et vasques. Les encadrements et les dessus-de-portes sont peints en grisaille et en trompe l'oeil. La cabine téléphonique est signalée par le phylactère d'une peinture murale et par les 2 putti qu'elle représente. L'un la montre du doigt, l'autre téléphone. Le jardin paysager clos de hauts murs s'étend au-devant de la maison, en contrebas d'une terrasse en terre-plein avec un rang de platanes. Il dispose d'une fausse rivière minuscule qui aboutit à une mare, d'une fabrique et d'une aire de rochers.
-
Murs
- pierre pierre de taille
-
Toitstuile mécanique, ciment en couverture
-
Plansjardin irrégulier
-
Étages2 étages carrés, étage en surcroît
-
Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée, jardin de niveau
-
Couvertures
- terrasse
- toit à deux pans croupe
- noue
-
Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
-
Autres organes de circulationascenseur
-
Typologiescaractère éclectique
-
État de conservationrestauré
-
Techniques
- peinture
-
Précision représentations
Scènes champêtres et galantes avec putti, architectures de jardin et vasques peintes dans la cage de l'escalier.
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives communales, Cannes
- (c) Archives communales, Cannes
Documents figurés
-
Plan général régulateur de Cannes. / Dessin aquarellé, 1884. Archives communales, Cannes : 1 Fi.
Feuille 99. -
[Villa Geoffroy. Vue de situation prise du nord-est.] / Photographie anonyme, sd. [vers 1900]. Archives communales, Cannes : fonds Andrau 2 S 576. 10 Fi 575.
-
[Villa Geoffroy. Vue d'ensemble prise du sud-est.] / Photographie anonyme, sd. [vers 1900]. Archives communales, Cannes : fonds Andrau 2 S 576. 10 Fi 574.
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.
Diplômée des Beaux-Arts et Docteur en Ethno-architecture, Camille MILLIET-MONDON est l'auteur de divers ouvrages et articles sur l'habitat, l'architecture et le patrimoine. A partir de 1983, elle mène des recherches sur l'architecture de villégiature de la Côte d'Azur et étudie plus particulièrement le riche patrimoine architectural XIX° et XX° siècles de Cannes. Elle a réalisé pour le service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur l'inventaire du patrimoine de villégiature de Cannes de 1987 à 1994.
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.