• inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
fournil seigneurial, puis fournil privé, puis entrepôt agricole
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Serres
  • Commune Rosans
  • Adresse rue de la Tour
  • Cadastre 1839 F1 257 à 260  ; 1984 F1 265  ; 2021 000F 265
  • Dénominations
    fournil, entrepôt agricole
  • Genre
    seigneurial
  • Parties constituantes non étudiées
    four à pain, étable, remise agricole, fenil, séchoir, jardin

Commentaire historique

Cet ensemble bâti est installé au point le plus haut du bourg de Rosans. Le mur qui sépare les deux bâtiments englobe une échine rocheuse, petite éminence naturelle qui a pu servir, peut-être dès le milieu du Moyen Age, de point d'ancrage à une construction.

Cependant, les maçonneries aujourd'hui conservées ne semblent pas antérieures au début de l’Epoque moderne. Deux ouvertures murées, visibles dans les murs ouest au rez-de-chaussée, témoignent d'anciennes circulations entre les bâtiments de l'îlot bâti. De même, la présence d'une haute arcade murée sur le pignon sud indique que la hauteur des niveaux était anciennement différente.

16e siècle

Grâce aux confronts mentionnés par le cadastre de 1570, il est possible d'affirmer que ce bâtiment accueillait alors le four à pain du seigneur du Pègue – un des deux co-seigneurs de Rosans à cette époque. Dans ce document, le quartier est alors nommé « Sime de Ville » ou « Sime du Canton », en référence à sa position sommitale dans le bourg, ou « Saint-Ariez » du nom de l'ancienne église qui se trouve à proximité.

En 1565, ce four est déjà mentionné dans un acte notarial comme appartenant à noble « Guys de Diez, sieur du Pègue, sieur de Montferrand et coseigneur de Rosans », à l'occasion de son arrentement à « Anthoine Rolland, de Rosans », qui doit verser en contrepartie au seigneur « 12 charges annone à la mesure de Rosans ». En 1572, dans un autre acte notarial, le même « monsieur Guys Dies » arrente « son four dudit Rosans » à « noble Estienne Faure et Antoine Sorbyer de Rosans (…) pour le temps et terme de trois ans, avec ses revenus, émoluements et autres droits ».

On notera que l'autre co-seigneur de Rosans, dit seigneur de l'Espine, possédait aussi son propre four seigneurial. Il était situé dans la partie haute de l'actuelle Petite Rue, à l'angle du l'escalier descendant de la rue des Terrasses.

Toponymie du bourg de Rosans, d'après le cadastre de 1570.Toponymie du bourg de Rosans, d'après le cadastre de 1570.

17e siècle et 18e siècle

A la charnière des 16e et 17e siècles, l'ensemble de la seigneurie est achetée en deux temps par Jean-Antoine d'Ize. En 1613, lors de l'inventaire des biens après son décès, les deux anciens fours à pain seigneuriaux sont mentionnés. Celui qui nous intéresse ici est indiqué comme confrontant au nord l'« estable de Jehan et Pierre Laget ». Cette précision atteste que dès cette époque, l'actuel bâtiment nord est déjà à vocation agricole.

Au cours du 17e siècle, le four de l'ancien seigneur de l'Espine est manifestement abandonné. En effet, dans le cadastre de 1699, seul le four de l'ancien seigneur du Pègue est mentionné. Il fait partie des biens nobles de François d'Ize et est désigné comme « four banal ». Il confronte au nord l'« écurie » de Cyrus Laget, est bordé au sud et à l'est par la rue publique, à l'ouest par une ruelle. Cette disposition se retrouve inchangée sur le plan cadastral de 1839.

En 1703, dans l'inventaire des biens réalisés après le décès de François d'Ize, il est précisé que « le four banal » est « en médiocre estat » et qu'il confronte « de bize estable de sieur Cyris Laget ».

19e siècle

On sait, par un acte notarié, que, le 10 avril 1839, François-Hippolyte Montlahuc, « licencié en droit », achète auprès de Jean-Joseph Rolland, dit Major, l'ancien four à pain seigneurial. L'édifice cédé est décrit comme « un corps de bâtiment dit l’ancien four banal, sis dans l’enceinte et près la Tour de Rozans, ayant du levant rue, du couchant un cul de sac, du midi rue et du nord écurie et grenier à foin de l’acquéreur ».

Sur le plan cadastral de 1839, l'actuelle parcelle s'étend sur quatre anciennes parcelles bâties : 1839 F1 257, 258, 259 et 260. Les parcelles F1 257 et F1 260 sont des maisons, aujourd'hui rasées pour tout ou partie ; la première appartient à Pierre Fort, la seconde à Thomas Vincent, de feu Etienne. Les parcelles F1 258 et F1 259 appartiennent à Hypolite Montlahuc, l'un des grands propriétaires fonciers de l'époque sur la commune.

La parcelle 259, dont l'emprise correspond à peu près aux bâtiments actuels, est désignée comme une « écurie » de 62 m² – cette appellation n'excluant pas l'existence d'une partie haute à usage de fenil. Le dessin du plan cadastral figure clairement l'escalier extérieur, qui existe toujours aujourd'hui. La parcelle 258 (actuel jardin) est désignée comme un « four à cuire le pain » de 35 m², disposant de 2 ouvertures. Toutefois cette parcelle n'accueille en réalité que le seul fournil, puisque le four conservé aujourd’hui est situé dans la parcelle 259.

Hypolite Montlahuc possède également la grande maison située en face du bâtiment agricole et du fournil ici étudiés (voir dossier IA05001562). Il est aussi propriétaire de deux autres « écuries », une placée à l'angle sud-est de cette grande maison (1839 F1 210, 22 m²) et l'autre située au pied oriental du bourg (1839 F1 125, 100 m², aujourd'hui transformée en maison). Il possède en outre un grand jardin clos accompagné d'un « routoir » (bassin pour rouir le chanvre) situé au sud-ouest du bourg (1839 F1 335, 340 m²), où il détient aussi une autre parcelle close désigné comme terre labourable (1839 F1 337, 218 m²). Au quartier de la Rébière, à l'est du bourg, il possède deux autres « routoirs » et un « pavillon » sur les bords du torrent de l'Estang. Enfin, Hypolite Montlahuc est également propriétaire de nombreux terrains sur la commune, notamment le domaine agricole du Lastic avec sa ferme, et des terres aux quartiers de Blache Bouvaire, la Galère, Fontaine du Roure, l'Ubac, Verdonne, la Chaumette, Val Ségure, l'Ecluse, etc.

Plan de masse d'après le plan cadastral de 1839, section F1. Echelle d'origine 1/1000e.Plan de masse d'après le plan cadastral de 1839, section F1. Echelle d'origine 1/1000e. Propriétés de Hypolite Montlahuc en 1839.Propriétés de Hypolite Montlahuc en 1839.

En 1848, Pierre Fort déclare la démolition de sa maison. En 1855, c'est celle de de Thomas Vincent qui est enregistrée comme « démolie » dans la matrice cadastrale. Cette même année, ces deux parcelles deviennent la propriété de Hypolite Montlahuc.

En 1878, alors que les biens de Hypolite Montlahuc passent à sa veuve Chevandier (originaire de Valdrôme mais habitant à Die) l'ancien four à pain est déclaré « converti en bûcher ». En 1884, la parcelle où se trouvait l'ancienne maison de Thomas Vincent est partagée. C'est donc après cette date que l'actuel bâtiment sud est remanié et prend la physionomie qu'il possède aujourd'hui. D'ailleurs, la finition brochée des blocs des piédroits du portail du mur du jardin ne paraît pas antérieure à la fin du 19e siècle.

En 1891, les parcelles qui nous intéressent ici passent à Philomène Truphèmus, fille d'Antoine, en même temps que la grande maison située en face.

Propriétés de Philomène Truphèmus en 1895.Propriétés de Philomène Truphèmus en 1895.

Description architecturale

Cet ensemble bâti est situé rue de la Tour, dans la partie haute du bourg de Rosans. Il comprend deux bâtiments mitoyen, un au nord et un au sud, formant un plan en L. Si leur rez-de-chaussée est séparé, ils ont en commun leur étage. On accède au bâtiment sud en traversant un jardin clos qui correspond à l'emprise d'anciens bâtiments détruits, maisons et fournil (voir partie historique).

Plan de masse d'après le cadastre de 2021, section 000F. Echelle d'origine 1/500e.Plan de masse d'après le cadastre de 2021, section 000F. Echelle d'origine 1/500e. Bâtiments sud et nord. Elévation est.Bâtiments sud et nord. Elévation est. Bâtiment sud. Pignon sud.Bâtiment sud. Pignon sud. Bâtiment nord. Elévation est.Bâtiment nord. Elévation est. Plans schématiques des bâtiments. En haut, rez-de-chaussée. Au milieu : étage. En bas : toit.Plans schématiques des bâtiments. En haut, rez-de-chaussée. Au milieu : étage. En bas : toit.

Fonctions et aménagements intérieurs

Rez-de-chaussée

Dans le bâtiment nord, le rez-de-chaussée est accessible grâce à une large porte à deux vantaux. La pièce, couverte par deux travées de voûte d'arêtes, est occupée par une étable pouvant servir de remise pour des véhicules agricoles étroits. Un banquette maçonnée court le long du mur sud, accueillant la mangeoire qui est fermée par des planches dressées sur chant et retenues par des crochets en ferronnerie. Au-dessus, les râteliers en bois sont alimentés en foin par des trappes d'abat-foin aménagées dans l'épaisseur de la voûte, qui communiquent avec le fenil de l'étage. Sur le mur ouest, on note la présence d'une ouverture murée qui permettait la communication avec la maison mitoyenne.

Bâtiment nord. Rez-de-chaussée, étable. Vue de volume prise de l'ouest.Bâtiment nord. Rez-de-chaussée, étable. Vue de volume prise de l'ouest. Bâtiment nord. Rez-de-chaussée, étable. Mur sud.Bâtiment nord. Rez-de-chaussée, étable. Mur sud. Bâtiment nord. Rez-de-chaussée, étable. Mur sud, partie nord. Mangeoire sur banquette maçonnée et râtelier alimenté par une trappe d'abat-foin.Bâtiment nord. Rez-de-chaussée, étable. Mur sud, partie nord. Mangeoire sur banquette maçonnée et râtelier alimenté par une trappe d'abat-foin.

Dans le bâtiment sud, le rez-de-chaussée est accessible uniquement depuis le jardin clos. Il était originellement séparé en deux parties, est et ouest. La partie ouest correspond à une remise, desservie par une porte charretière. La partie est était occupée par le four, qui a été en grande partie détruit. On y accède aujourd'hui par une porte piétonne percée à la place de la bouche du four, flanquée de deux corbeaux massif en pierre de taille de grès – l'un est brisé – et surmontée de deux autres plus petits, qui soutenaient le manteau et la hotte de l'avaloir.

L'arrachement du four montre clairement la mise en œuvre de sa structure. La sole disposait probablement d'un revêtement en dalles de grès qui étaient scellées sur un hérisson constitué de tessons de tuile creuse posés sur un soubassement maçonné. La coupole était entièrement bâtie en pierre de taille de grès. On peut restituer un diamètre intérieur maximal de 300 cm pour une hauteur maximale de 120-125 cm.

Cette pièce est couverte par un plancher soutenue par des poutres posées sur solives. Les murs sont partiellement enduits. Le mur nord est bâti sur une échine rocheuse de grès dur qui a été diminuée à la barre-à-mine.

Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Vue de volume prise de l'ouest.Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Vue de volume prise de l'ouest. Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Four à pain.Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Four à pain. Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Four à pain, coupe de la sole et de son massif de soubassement.Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Four à pain, coupe de la sole et de son massif de soubassement.

Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Mur nord, roche en place.Bâtiment sud. Rez-de-chaussée, remise. Mur nord, roche en place. Bâtiment sud. Pignon sud, premier niveau. Corbeaux de l'avaloir du four ; porte percée à la place de la bouche.Bâtiment sud. Pignon sud, premier niveau. Corbeaux de l'avaloir du four ; porte percée à la place de la bouche. Bâtiment sud. Pignon sud, premier niveau. Corbeau de l'avaloir du four.Bâtiment sud. Pignon sud, premier niveau. Corbeau de l'avaloir du four.

Etage

L'étage, occupé par un fenil-séchoir, est commun aux deux bâtiments. Il est desservi par un escalier extérieur maçonné avec des marches en pierre de taille calcaire, bâti sur une petite logette voûtée. Il abouti sur un palier, dont le sol est en dalles calcaires, qui distribue une large porte fenière et une porte piétonne. Cet escalier et son palier sont protégés par un petit toit en appentis.

Bâtiment sud. Elévation est, escalier extérieur.Bâtiment sud. Elévation est, escalier extérieur.

Dans la partie nord, au-dessus de la voûte d'arêtes, le sol est également en dalles de grès rectangulaire (peut-être celles qui équipaient originellement la sole du four à pain). Dans la partie sud, il s'agit d'un plancher. Les murs sont laissés bruts de maçonnerie.

Bâtiment nord. Etage, fenil. Mur sud, porte.Bâtiment nord. Etage, fenil. Mur sud, porte. Bâtiment nord. Etage, fenil. Sol en dalles de grès rectangulaires.Bâtiment nord. Etage, fenil. Sol en dalles de grès rectangulaires. Bâtiment sud. Etage, fenil. Vue de volume prise de l'est.Bâtiment sud. Etage, fenil. Vue de volume prise de l'est. Bâtiment sud. Etage, fenil. Mur sud, partie ouest. Arcade murée surmontée d'un petit arc de décharge.Bâtiment sud. Etage, fenil. Mur sud, partie ouest. Arcade murée surmontée d'un petit arc de décharge.

Matériaux et mise en œuvre

L'ensemble est bâti en maçonnerie de moellons de grès et de calcaire, avec quelques blocs de tuf sur le bâtiment nord ; les chaînes d'angles sont en moellons équarris. Seule la moitié haute du pignon sud n'est pas enduite. Sur le pignon sud, au-dessus de la porte de la remise, on observe une grande arcade murée dont le couvrement cintré réalisé en moellons est surmonté d'un petit arc de décharge – cette mise en œuvre se retrouve de la même manière du côté intérieur du mur.

Ouvertures de la façade orientale

La porte de l'étable possède un encadrement en pierre de taille de grès, avec un couvrement en arc segmentaire. Elle conserve une menuiserie à deux vantaux, en planches doublées et cloutées. L'encadrement de la porte piétonne donnant accès au fenil-séchoir est également en pierre de taille de grès, avec un piédroit commun à la chaîne d'angle. Son linteau droit est monolithe et sa menuiserie est également en planches doublées et cloutées. Celui de la large porte fenière remploie des blocs de piédroits taillés en quart-de-rond. Son linteau droit est en bois.

Bâtiment nord. Elévation est, premier niveau. Porte de l'étable-remise.Bâtiment nord. Elévation est, premier niveau. Porte de l'étable-remise. Bâtiment nord. Elévation est, premier niveau. Porte de l'étable, détail de la menuiserie.Bâtiment nord. Elévation est, premier niveau. Porte de l'étable, détail de la menuiserie. Bâtiment nord. Pignon sud, second niveau. Palier de l'escalier extérieur et porte.Bâtiment nord. Pignon sud, second niveau. Palier de l'escalier extérieur et porte.

Ouvertures du pignon sud.

L'encadrement de la porte piétonne remploie quelques blocs en pierre de taille, dont son linteau. Celui de la porte charretière est façonné au mortier, avec un linteau droit en bois. Cette dernière conserve une menuiserie en planches doublées et cloutées, à deux vantaux dont l'un est en deux parties – hautes et basses.

Bâtiment sud. Pignon sud. Premier niveau, porte de la remise.Bâtiment sud. Pignon sud. Premier niveau, porte de la remise.

Toit

Le toit est à un pan, avec une charpente à pannes. Celles-ci sont confortées par un chevron installé en remplacement du mur de séparation originel qui a été anciennement détruit. La couverture est en plaques ondulées de fibro-ciment, recevant des tuiles creuses. Sur le bâtiment nord, l'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise ; sur le bâtiment sud, il s'agit du simple débord de la couverture.

Vue d'ensemble prise du nord-ouest.Vue d'ensemble prise du nord-ouest. Bâtiment sud. Charpente à pannes et arbalétrier installé à la place du mur nord.Bâtiment sud. Charpente à pannes et arbalétrier installé à la place du mur nord.

Jardin

Le mur de clôture du jardin correspond à la partie inférieure des élévations des anciens bâtiments qui occupaient cet emplacement. Côté sud, on y observe une porte et une fenêtre murées. Côté est, un grand portail y a été ouvert, avec des piédroits en pierre de taille de grès dont les blocs sont brochés.

Vue d'ensemble prise du sud-est.Vue d'ensemble prise du sud-est.

Installé au point le plus haut du bourg de Rosans, une construction a peut-être été installée à cet emplacement dès le milieu du Moyen Age. Cependant, les maçonneries aujourd'hui conservées ne semblent pas antérieures au début de l’Epoque moderne.

Dans les années 1560-1570, ce bâtiment accueillait le four à pain du seigneur du Pègue, un des deux co-seigneurs de Rosans. Il est mentionné comme « four banal » seigneurial en 1703. En 1839, et jusqu'à sa démolition partielle dans les années 1870, il est indiqué comme un « four » privé.

Quant au reste du bâtiment, sa fonction agricole est attestée au moins depuis 1613.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age , (incertitude)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle

Cet ensemble bâti, situé dans la partie haute du bourg de Rosans, comprend deux bâtiments mitoyen. Leur rez-de-chaussée est séparé (remise et ancien four à pain côté sud, étable couverte d'une voûte d'arêtes côté nord), mais leur étage (fenil-séchoir) est commun.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons de grès et de calcaire, avec quelques blocs de tuf, et les chaînes d'angles sont en moellons équarris. Les encadrements des ouvertures utilisent la pierre de taille de grès, avec plusieurs éléments en remploi, ou sont façonnés au mortier.

Le toit à un pan, soutenu par une charpente à pannes confortées par un chevron, est couvert en plaques ondulées de fibro-ciment recevant des tuiles creuses.

  • Murs
    • grès moellon enduit
    • calcaire
    • tuf
  • Toits
    ciment amiante en couverture, tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    2.2 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent avec fenil
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • [Cadastre par confronts de la communauté de Rosans.] / 1570 [registre relié, incomplet : f° 138 à 319, nom du notaire inconnu]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 6468.

    F° 153v°, 1570. F° 184v°, 1570.
  • [Arrentement par Guy Diez de son four de Rosans.] / Dans les minutes de maître GIVOUDAN Jean I, notaire à Rosans (1569-1583), 1572. 6 décembre 1572. [registre relié, papier, 315 f°, table]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 1 E 2052.

    F° 283v°, 6 décembre 1572.
  • Loyal inventayre et description des biens tant meubles et immeubles delayssés par ledit feu seigneur de Rozans, noble Jehan Antoine Dize dict Daurelle seigneur dudit Rozans et gouverneur pour le roy du chasteau d’Exilles et Val d’Oulx. / Maître Jean II GIVOUDAN, notaire à Rosans (1583-1629), octobre 1613. 29 octobre 1613. [cahier, papier, 41 f°] Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : J 1787.

    1613
  • Cadastre general des batimens fondz et proprietes de tous les habitans et possedans biens au lieu et terrain de presant lieu de Rosans. / 1698-1755 [registre relié, Antoine Perrin, châtelain de Sahune ; Jean-André Bonnet, de Bellegarde, experts jurés en 1698-1699 ; procédure de révision en 1702 experts jurés : Antoine Bérenger et Guillen Armand ; révision de la valeur cadastrale des biens en avril-mai 1755 (apparaît en marge, anonyme), 243 f° (supplément de 1702, 10 f°)]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 6470.

    F° 232v°, 1699.
  • Invantaire sommaire et domestique de tous les biens et esfets de noble François Dize seigneur dudict Rozans. / Maître Laurent BONNEMANT, notaire à Valence (1666-1713), 1703. 26 avril 1703. [registre relié, papier, 374 f°] Archives communales de Rosans, Hautes-Alpes : non coté.

    26 avril 1703
  • [Vente d'un corps de bâtiment dit "l’ancien four banal".] / Dans les minutes de maître Jean Henry FAURE, notaire à Rosans, 1839. 10 avril 1839. [registre relié, papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 1 E 8132.

    n° 60, 10 avril 1839.
  • Matrices cadastrales de la commune de Rosans. / 1839-1911 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1241 à 3 P 1243.

    F° 295-299, 1839. F° 776 et 855-855, 1878. F° 864, 1891.
  • Etat des sections cadastrales de la commune de Rosans. / Par Truchy, géomètre, 1840 [registre papier]. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1240.

    Section F1, 1840.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Rosans. / Dessin, encre et lavis par Truchy, géomètre, 1839. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1239.

    Section F1, 1839.
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général