Dossier d’œuvre architecture IA05001426 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
colombier
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit le Château des Îles
  • Cadastre 1984 E1 1725  ; 2018 000E 2183
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    colombier
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, remise agricole, logement

Dans le terrier de 1755, cet emplacement fait partie d'une très grande parcelle appelée « le parc et prairie » (parcelle 815), ponctuée d'une allée (parcelle 816) et bordée au nord par la « vieille muraille du parc en ruine » (parcelle 805) dans laquelle s'ouvrait un portail surmonté d'un « pigeonnier en mazure » délabré (parcelle 804). L'ensemble appartenait alors à « Monsieur le Marquis du Muy Seigneur & Comte de Ribiers », et le plan comporte le dessin des projets de reconstruction du mur de clôture.

Sur le cadastre de 1823, cet emplacement fait partie d'une grande parcelle de terre labourable (parcelle E1 10) appartenant à ESMENARD Martial, qui possède également plusieurs parcelles alentours dont un jardin mitoyen de l'actuel colombier (parcelle E1 10bis).

La construction de ce colombier remonte à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Il a ensuite été surélevé vers le milieu du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle, milieu 20e siècle

Ce colombier est isolé entre le bourg de Ribiers et la ferme dite du Château des Îles. Installé en terrain plat, au milieu d'un petit terrain fermé par un muret maçonné, il comporte un rez-de-chaussée et un étage carré.

La pièce du rez-de-chaussée est accessible par une porte ouverte dans le mur occidental et éclairée par une petite fenêtre côté nord et un jour côté sud. Pouvant servir de resserre pendant les récoltes et de remise à outils, elle accueille également un logis saisonnier. Le sol est une chape de ciment et les murs sont enduits. Une niche est aménagée dans l'angle nord-est. La pièce est couverte par un plancher sur solive unique.

L'étage carré est réservé au pigeonnier, accessible depuis le rez-de-chaussée par une trappe desservie par une échelle de meunier. Une grande baie d'envol est ouverte côté sud et un oculus se trouve au faîte du pignon est. Les boulins n'existent plus.

Le premier niveau du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec des chaînes d'angles en moellons équarris. Le second niveau est entièrement bâti en brique creuse. Les élévations conservent un enduit à la tyrolienne, avec un décor peint de faux encadrements et de cadre de façade. Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois. La baie du pigeonnier possède une grille d'envol également façonnée en mortier de gypse, avec onze trous circulaires, ainsi qu'une planchette en bois. Elle était entourée d'un parement de carreaux de terre cuite glaçurés.

Le toit à longs pans est couvert en tuile plate mécaniques provenant de deux fabricants : Arnaud Etienne & Cie à Marseille Saint-Henry (Bouches-du-Rhône), et Usine Reybaud à Eyguian (Hautes-Alpes). L'avant-toit et la saillie de rive sont constitués du débord de la charpente ; sur l'avant-toit, l'extrémité des chevrons est taillée en talon avec un réglet supérieur.

Une structure en ferronnerie installée le long du pignon ouest servait de support à une vigne en treille. Le muret qui clôt le jardin est couvert par une bâtière maçonnée.

  • Murs
    • calcaire galet
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
    • brique creuse
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    2.3 : entrepôt agricole multifonctionnel : polyvalent sans fenil
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Matrices cadastrales de la commune de Ribiers. 1823-1911. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1169 à 3 P 1172.

    Parcelle E1 10

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général