Le rucher prend place dans un mur de soutènement orienté sud-ouest/nord-est, une exposition curieuse au regard des vents dominants et de l'exposition générale. D'une longueur d'un peu plus de vingt mètres, cette construction montée en pierre sèche (du moellon de calcaire) est ponctuée tous les trois mètres environ de niches en forme d'absides inscrites dans la profondeur de la maçonnerie. De la hauteur du mur (1,20 mètre approximativement) et d'un diamètre approchant le mètre, au nombre de six, elles recevaient chacune une ruche protégée des intempéries, nous précise Aline Sarti d'après un témoignage oral, par de la paille et du fumier, ainsi qu'un toit en planches. Quelques planches ont en effet été trouvées dans une niche. La dégradation générale de la maçonnerie menace à court terme l'existence même de ce dispositif, de fait inutilisé depuis plusieurs années et dont il reste peu d'exemples à ce jour.