Dossier d’œuvre architecture IA04003131 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Villars-Colmars
  • Adresse Place Aco de Gravier
  • Cadastre 1827 C 289  ; 2020 C 160
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, resserre, fenil

La maison est portée, avec la même emprise au sol, sur le plan figuré du cadastre dit napoléonien de 1827. On peut donc supposer qu'elle existait dès le 18e siècle. Elle appartenait en 1827 à un dénommé Pierre Foucou, cultivateur d'après le recensement de 1836, qui possédait également quelques terres sur la commune, notamment autour du village, ainsi qu'une partie de la maison attenante (ancienne parcelle 1827 C 290, actuelle parcelle 2020 AC 159), le reste (2 étages), appartenant à la commune. Les différents étages des deux maisons devaient servir à loger les membres de la famille, au moins une partie d'entre eux (Pierre Foucou avait six frères et soeurs, âgés de 8 à 22 ans en 1827, il en avait lui-même 21). La disposition n'a semble-t-il pas été profondément modifié, à l'exception de la transformation, durant la seconde moitié du 20e siècle, du fenil ouvert occupant l'étage de comble en pièce d'habitation close sur l'extérieur.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle

La maison, qui comporte cinq niveaux, s'inscrit sur un terrain légèrement pentu. Elle est construite en moellons de grès liés au mortier de chaux et de sable, sans enduit de couvrement. Elle compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés ainsi qu'un étage de comble. La parcelle, étroite, limite les ouvertures, alignées, à une travée unique. Les deux étages extrêmes remplissaient des fonctions agricoles. En partie basse, une étable non visitée transformée en espace de parking pour voiture se prolonge par une seconde pièce qui servait de resserre ou de cellier. Les trois étages intermédiaires tenaient lieu de logis desservis par un escalier tournant à volée droite d'un étage à l'autre, en maçonnerie. On accède à l'intérieur par une porte dont l'encadrement façonné présente un arc segmentaire. L'intérieur, qui n'a pu être visité, se divise en deux espaces doubles en profondeur, plus grands côté place que côté jardin. Au rez-de-chaussée surélevé, un balcon en bois récent permet de profiter d'un extérieur avec vue sur la place. A ce niveau un jour en façade désigne un réduit, espace exigu où l'on serrait la vaisselle et équipé d'un point d'eau. Une cheminée permettait sinon de chauffer la pièce principale, du moins la nourriture. Côté jardin, les ouvertures se limitent à un jour (absent au premier étage carré). Côté place, des jours symétriquement placés de part et d'autre de la fenêtre centrale ont été percés, pour certains murés. L'étage de comble, autrefois dévolu au fenil, a été transformé en espace d'habitation : l'ouverture en bande a été modifiée en baie vitrée avec portes-fenêtres et une balustrade en bois. On observe les traces extérieures d'un rucher-placard à ce niveau (planchette d'envol en grès subsistante). Il semble qu'à l'étage inférieur (deuxième étage carré), un autre rucher-placard ait pris place. L'avant-toit présente un débord limité en saillie de rive (une cinquantaine de centimètres). Le toit, à longs pans dissymétriques, est couvert en tôle plate et ondulée.

  • Murs
    • grès moellon
  • Toits
    tôle ondulée
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Villars-Colmars, 1827 et 1837. / Dessin à l'encre par Fortoul, Geoffroy et Gleize, 1827 et 1837. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 240 / 001 à 012.

Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2020
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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