La maison qui occupe aujourd'hui la parcelle AC 247 se déploie sur cinq niveaux sur la place Saint-François : un rez-de-chaussée, trois étages carrés et un étage de comble. Construite en maçonnerie de moellon de grès et de calcaire liés au mortier de chaux recouverte d'un enduit au ciment, elle présente sur sa façade principale orientée au sud-est trois travées alignées, dont l'une fait partie du passage couvert voûté d'arêtes au-dessus de la ruelle perpendiculaire au chemin Saint-François. La disposition générale de la façade témoigne d'un soin apporté au rythme général des percements, même si la porte d'entrée apparaît décalée par rapport à la deuxième travée. En outre, les fenêtres, toutes de même gabarit, sont cintrées en arc segmentaire. Le statut particulier de la maison - un ancien presbytère - est également marqué par le traitement de l'encadrement de l'entrée, en pierre de taille avec arc segmentaire décoré par des motifs sculptés : quatre coeurs dont l'un est sommé d'une croix.

Le rez-de-chaussée contient un couloir d'accès à la cage d'escalier en fond de parcelle, ainsi que plusieurs espaces, dont celui de gauche est accessible directement depuis l'extérieur en façade : la pièce voûtée d'arêtes, pouvait servir de bergerie - c'est aujourd'hui un bûcher. Une porte ouvre sur un espace très réduit, peut-être une porcherie. La pièce communique avec le couloir de distribution. Ce couloir voûté d'arêtes ménage aussi deux accès sur la droite, deux portes ouvrant chacune sur une pièce indépendante. La première, en front de parcelle, dispose d'une fenêtre en façade principale. La seconde, aveugle, voûtée en berceau segmentaire, pouvait tenir lieu de cellier. Le couloir, voûté d'arêtes, est dallé en carreaux de ciment peint à motifs géométriques. L'escalier maçonné tournant avec jour central à partir du premier étage carré distribue les trois niveaux supérieurs. Les paliers desservent un logement par étage. Ils reçoivent un dallage en carreau de ciment peint à motifs géométriques également. Un second escalier permet d'accéder à l'étage de comble, un ancien fenil qui accueille aujourd'hui des ruches. Le toit à longs pans est recouvert en tôle ondulée. L'appartement du second étage carré dispose d'un balcon filant en bois.

Par ailleurs, l'ancien bâtiment rural (parcelle C 419) n'est plus analysable que dans sa partie basse, dans l'étable à vaches, vaste vaisseau voûté en berceau segmentaire, avec des banquettes maçonnées le long de la paroi ouest. Le reste a été intégralement modifié pour accueillir des vacanciers. L'encadrement en pierre de taille calcaire de l'ouverture, qui donne sur le chemin Saint-François, contient une date portée : "1806 A.B." qui semble désigner le propriétaire mentionné par l'état de section de 1827, André Barbaroux. Une aile en rez-de-chaussée, a été adjointe perpendiculairement à ce bâtiment : l'ancienne aire est devenue une sorte de jardin enclos, avec une fontaine en fonte accolée au mur est de l'étable. Quant à l'ancien jardin potager (C 421) et portion de terre labourable complantée d'arbres fruitiers (C 422), enclose par un muret, elle est aujourd'hui en friche. Le jardin a vu l'édification d'un pavillon de forme carrée, sur cinq niveaux - un étage de soubassement, trois étages carrés et un étage de comble - avec une terrasse bétonnée reposant sur des piliers maçonnés en moellon de grès côtés sud et est : le côté ouest est accolé au muret de clôture. Il est coiffé d'un toit en pavillon couvert en tôle ondulée.