Dossier d’œuvre architecture IA04002776 | Réalisé par
Mosseron Maxence (Contributeur)
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
Maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
  • Commune Villars-Colmars
  • Lieu-dit Chasse
  • Adresse
  • Cadastre 1827 B2 1333  ; 2015 B 573
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, fenil

La maison existait lorsque le cadastre ancien correspondant à la commune de Villars-Colmars fut levé en 1827. Elle doit remonter au 18e siècle. En 1827, la maison appartenait aux héritiers d'un certain Jean André Peyron, dit Pary. La maison, extrêmement modeste, ne semble pas avoir subi de modification dénaturante depuis plusieurs décennies et témoigne d'un état caractéristique de la première moitié du 20e siècle. Elle est toujours occupée aujourd'hui, et sert de résidence secondaire. La maison, en 1827, était mitoyenne de l'ancien four du hameau (parcelle B2 1332), détruit après la Première Guerre mondiale.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle

La maison, construite en moellon de grès et de calcaire (en complément) lié au mortier de chaux, se déploie sur quatre niveaux : un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble. Le toit à longs pans légèrement dissymétrique est couvert en tôle ondulée : l'ancienne couverture en planche de mélèze apparaît dessous. Les accès s'effectuent en façade principale sud, remarquable pour la modestie de son développement en largeur : moins de quatre mètres. Elle clôt un îlot sur son mur-gouttereau est.

L'étable, au rez-de-chaussée, est charpentée. On observe contre le mur nord une mangeoire sur une banquette maçonnée, surmontée d'un abat-foin. Fait peu courant, l'étable dispose sur un peu plus du tiers de la surface au sol, d'une estrade empierrée, destinée à protéger les pattes des animaux de l'humidité du sol et de la paille souillée. Or, ce dispositif intervient avant tout pour les étables à vaches, et la relative exiguïté des lieux laisse plutôt penser à une étable à mulet. Un jour en façade sud permet d'éclairer modestement l'espace intérieur.

Un escalier droit maçonné de six marches parallèle à la façade et prolongé par un balcon-terrasse en bois mène au premier étage carré. Un demi-repos est ménagé au niveau de la quatrième marche pour permettre le percement du jour de l'étable. La pièce du premier étage carré, unique, fait à peine plus de quinze mètres carrés. Elle est éclairée par une fenêtre au sud et par deux jours qui ont certainement été percés après la destruction du four mitoyen, contre le mur-gouttereau ouest, de part et d'autre d'une cheminée. La pièce ne dispose d'aucun autre aménagement. Le sol est planchéié. Un escalier droit maçonné, directement en face de la porte d'entrée, conduit au moyen d'une trappe au second étage carré, qui lui est divisé en deux pièces d'égale superficie : deux chambres. La première, côté sud, dispose d'une porte-fenêtre en façade principale, avec un balcon de bois. La seconde, d'une fenêtre contre le mur-gouttereau ouest. L'accès à l'étage de comble s'effectue grâce à une échelle de meunier et par une trappe. Cet étage, qui possède une porte haute dans l'angle sud-ouest, sur le mur-gouttereau, était dévolu au fenil.

  • Murs
    • grès moellon
    • calcaire moellon
  • Toits
    tôle ondulée, bois en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

La maison, très modeste et de dimensions réduites - la façade n'atteint pas quatre mètres de largeur, soit une largeur intérieure à peine supérieure à trois mètres -, est l'une des rares encore en place et non dénaturée, non seulement dans le hameau de Chasse mais à l'échelle de la commune de Villars-Colmars elle-même.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Villars-Colmars, 1827 et 1837. / Dessin à l'encre par Fortoul, Geoffroy et Gleize, 1827 et 1837. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 240 / 001 à 012.

    105 Fi 240 / 007. Feuille levée par Gaspard Gleize
Date d'enquête 2010 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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