L'origine de cet abri troglodytique pourrait remonter au moins au 17e siècle. Cependant, il n'est pas mentionné sur la Carte des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille, levée dans les années 1780.
Le cadastre de 1835 le mentionne comme "maison" classée en sixième catégorie d'imposition (donc très modeste), mesurant 72 m2 au sol. Elle appartient alors à Boyer Joseph, dit "Varaye", qui possède également un "bâtiment rural" (parcelle 616) de 8 m2, ainsi qu'une "terre labourable" (parcelle 618) et une "terre vague" (parcelle 617) à proximité immédiate. La configuration du site laisse penser que ce tout petit bâtiment rural était installé en contre-haut de la baume.
Ce cadastre figure en outre une autre "maison" juste à côté (parcelle 614, qui correspond au bâtiment ruiné à l'angle sud-ouest de l'abri), également classée en sixième catégorie d'imposition, et mesurant 30 m2 au sol. Elle appartient alors à Lambert Claude, dit Magnoire. Celui-ci possède également une aire à battre (parcelle 612) et une terre labourable (parcelle 613) mitoyennes.
L'abri troglodytique a été habité à l'année jusque dans les années 1920, et à cette époque son propriétaire était toujours surnommé "Varaye".