Conservateur en chef du patrimoine en poste au Service régional de l'Inventaire à la DRAC de Poitiers de 2002 à 2005, puis au Service de l'Inventaire de la DRAC d'Aix-en-Provence. En poste au Service de l'Inventaire et du patrimoine, région Provence-Alpes-Côte d'azur depuis 2008.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Saint-André-les-Alpes
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Commune
Saint-André-les-Alpes
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Lieu-dit
Méouilles
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Cadastre
1838
F6
46
;
2014
F4
157
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Dénominationschâteau
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AppellationsChâteau de Méouilles
Historique
Les premières archives assurées remontent à 1232-1244 avec la mention du castrum de Mezolla puis, en 1278, avec celle du castrum de Medulla. L'état féodal, établi par Isnard, commence avec la famille des Baux au 13e siècle puis avec la famille Ailhaud (ou Aillaud ou Daillaud) à partir du 14e siècle, la seigneurie (quoique ponctuellement à plusieurs reprises en co-seigneurie) reste entre leurs mains jusqu'à la Révolution.
La première mention du château a pu être trouvée dans le cadastre de la commune de Méouilles rédigé en 1714 alors que le seigneur en est François Daillaud [ou d'Ailhaud]. Ainsi le château pourrait être daté de la 2e moitié du 17e siècle, ainsi que semble le confirmer la forme en plein cintre de la porte d'entrée (façade sud) ainsi que sa stéréotomie.Détail de la façade sud : porte d'entrée, en 1976. Pour autant l'existence d'un édifice antérieur, en lien avec celle du castrum du 13e siècle, n'est cependant pas à exclure. La formes des autres ouvertures de la façade sud, en arc segmentaire assez aplatie, ainsi que leur non agencement en travées régulières posent cependant question : le château a sans doute été modifié dans la 2e moitié du 18e siècle. A noter également que sur la carte militaire établie par Bourcet de la Saigne entre 1764 et 1769 Carte des frontières Est de la France : de Colmars à Marseille [Détails assemblés des feuilles 194-16 et 195-22 : château de Méouilles]., le château correspond à une forme rectangulaire flanquée de deux tours rondes, aujourd'hui le bâtiment n'en présente plus qu'une, au nord-est.
Les seigneurs d'Aillaud n'ayant jamais émigrés, leurs biens n'ont pas été confisqués à la Révolution (on n'en trouve ainsi pas traces dans les documents révolutionnaires d'estimation des biens nationaux).
Sur le cadastre napoléonien de 1838, le château est figuré avec une seule tour, celle actuelle et les "bâtiments ruraux" qui lui sont associés, à proximité immédiate au sud. Dans le courant du 19e siècle, le château est repris (sans qu'il soit en l'état possible de dire à quel titre) par l'évêché de Digne qui y installe notamment une "colonie catholique de vacances". C'est sans doute à ce moment là qu'est agrandi le petit bâtiment à deux niveaux, accolé à la façade ouest du château (visible en plus petit sur le cadastre de 1838). Il sert alors de chapelle. Dans la 1ère moitié du 20e siècle, le château aurait appartenu aux établissements grassois Lautier, producteurs de lavande établis à Saint-André.
En 1976, le service de l'Inventaire a réalisé un pré-inventaire avec notamment quelques clichés où l'on ne peut que constater le délabrement de l'édifice qui semble être laissé à l'abandon. Le château est aujourd'hui propriété privée, de grands travaux de rénovation menés en 2006, au moment de l'enquête l'ont transformé en gîte.
Description
Le château a été construit, et cela est visible dès les premières cartes du 18e siècle, au sommet de la colline, au-dessus du hameau qui comprend en son centre l'église paroissiale (puis chapelle) Saint-Martin, dominant la vallée du VerdonVue éloignée du château et de la chapelle depuis le sud-ouest.. La perception du lieu est aujourd'hui très différente : le château et la chapelle sont désormais isolés.
De plan rectangulaire, son angle nord-est est coupé d'une tour ronde et sa façade ouest est flanqué d'un bâtiment à deux niveaux.
La façade sud présente une élévation à trois travées irrégulières avec porte d'entrée placée entre les deux premières travées, et trois niveaux d'élévation (il ne nous a pas été possible d'entrer dans le bâtiment aussi l'existence d'une éventuelle cave est possible), rez-de-chaussée et deux étages carrés. Les ouvertures de la façade nord ne présentent aucun alignement. Au 19e siècle, un escalier extérieur avait été ajouté sur une travées de fenestrons (voir carte postale), aujourd'hui occultés : sans doute pour accéder à un escalier intérieur. Le bâtiments est couvert d'un toit à quatre pans avec tuiles creuses
Le bâtiment à deux niveaux (rez-de-chaussée et étage carré) accolé à la façade ouest a été très remanié, dans ses ouvertures mais aussi par l'ajout d'un escalier extérieur lié à l'aménagement en gîtes.
La première mention du château a pu être trouvée dans le cadastre de la commune de Méouilles rédigé en 1714 alors que le seigneur en est François Daillaud [ou d'Ailhaud]. Ainsi le château pourrait être daté de la 2e moitié du 17e siècle. Sur la carte militaire établie par Bourcet de la Saigne entre 1764 et 1769 , le château correspond à une forme rectangulaire flanquée de deux tours rondes au nord-est, aujourd'hui le bâtiment n'en présente plus qu'une.
En 1976, le service de l'Inventaire a réalisé un pré-inventaire avec notamment quelques clichés où l'on ne peut que constater le délabrement de l'édifice qui semble être laissé à l'abandon. Le château est aujourd'hui propriété privée, de grands travaux de rénovation menés en 2006, au moment de l'enquête l'ont transformé en gîte.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 17e siècle , (incertitude)
Le château se trouve au sommet d'une colline, dominant le Verdon, de l'autre côté de celui-ci par rapport à Saint-André.
De plan rectangulaire, son angle nord-est est coupé d'une tour ronde et sa façade ouest est flanqué d'un bâtiment à deux niveaux (rez-de-chaussée et étage carré). La façade sud présente une élévation à trois travées irrégulières avec porte d'entrée placée entre les deux premières travées, et trois niveaux d'élévation (il ne nous a pas été possible d'entrer dans le bâtiment aussi l'existence d'une éventuelle cave est possible), rez-de-chaussée et deux étages carrés. Les ouvertures de la façade nord ne présentent aucun alignement. Au 19e siècle, un escalier extérieur avait été ajouté sur une travées de fenestrons, aujourd'hui occultés : sans doute pour accéder à un escalier intérieur. Le bâtiments est couvert d'un toit à quatre pans avec tuiles creuses.
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Murs
- calcaire enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) IGN
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ministère de l’économie et des finances
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Cadastre de Méouille[s]. 1714. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : E DEP 173 / 002.
Mentions du château et de la "place du château".
Bibliographie
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COLLIER, Raymond. La Haute-Provence monumentale et artistique. Digne: Imprimerie Louis-Jean, 1986, 559 p. : ill.
p. 262 -
VENTURINI, Alain. Episcopatus et bajulia. Note sur l'évolution des circonscriptions administratives comtales au XIIIe siècle : le cas de la Provence orientale. Dans : Territoires, seigneuries, communes. Les limites des territoires en Provence. Actes des 3èmes journées d’histoire de l’espace provençal, Mouans-Sartoux, 19, 20 avril 1986. Mouans-Sartoux : Publication du Centre Régional de Documentation Occitane, 1987, p 61-140.
Mention du castrum de Mezolla entre 1232 et 1244.
Documents figurés
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Cartes des frontières Est de la France, de Colmars à Marseille. / Dessin à l'encre sur papier, par Jean Bourcet de La Saigne et Jean-Claude Eléonore Le Michaud d'Arçon, 1764-1778. Echelle 1/14000e. Cartothèque de l’Institut Géographique National, Saint-Mandé : CH 194 à 197.
Détails assemblés des feuilles 194-16 et 195-22 : château de Méouilles. -
Plan cadastral de la commune de Saint-André-les-Alpes. 1838. / Dessin à l'encre. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 105 Fi 073 / 001 à 028. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : AC 173 / 001 à 031 et 105 Fi 173 / 21.
AC 173 031 -
Environs de St-André-les-Alpes - Château de Méouilles - Ancienne habitation des Seigneurs de Méouilles. / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 4e quart 19e siècle (?). Collection particulière.
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St-André-les-Alpes - Château de Méouilles. / Carte postale, Edit. Alain Bergeret, entre 1900 et 1909. Collection particulière.
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Saint-André-les-Alpes - Château de Méouilles. / Carte postale, Edit. A. Paul, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.
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St-André-les-Alpes - Château de Méouilles (ancienne habitation des seigneurs de Méouilles). / Carte postale, Edit. Louis Gibert, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.
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[Saint-André-les-Alpes. Château de Méouilles]. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.
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[Saint-André-les-Alpes. Château et chapelle de Méouilles]. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.
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St-André-les-Alpes - Le Château de Méouilles (Alt. 900 m) / et sa Colonie catholique de Vacances. / Carte postale, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière.
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St-André-les-Alpes - Le Château de Méouilles (Alt. 900 m) / et sa Colonie de Vacances. / Carte postale, Edit. A. Pin, 1ère moitié 20e siècle. Collection particulière
Conservateur en chef du patrimoine en poste au Service régional de l'Inventaire à la DRAC de Poitiers de 2002 à 2005, puis au Service de l'Inventaire de la DRAC d'Aix-en-Provence. En poste au Service de l'Inventaire et du patrimoine, région Provence-Alpes-Côte d'azur depuis 2008.
Conservateur en chef du patrimoine en poste au Service régional de l'Inventaire à la DRAC de Poitiers de 2002 à 2005, puis au Service de l'Inventaire de la DRAC d'Aix-en-Provence. En poste au Service de l'Inventaire et du patrimoine, région Provence-Alpes-Côte d'azur depuis 2008.