Me Angelin Aubert, notaire au Fugeret, finance la construction de la chapelle entre 1669 et 1672, puis à cette dernière date, fonde une messe à perpétuité.
La chapelle est représentée sur la carte de Cassini dessinée entre 1760 et 1789 et sur celle de Bourcet (1764-1778). Elle est ensuite indirectement mentionnée en 1793 : sa cloche est déposée pour être fondue. Elle apparaît un peu plus tard sur le cadastre napoléonien de 1830. Dans le questionnaire sur l'état des paroisses de 1840, il en est question, sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, elle dépend alors de la paroisse d'Argenton (elle-même succursale du Fugeret). Le curé la décrit alors comme "appartenant à un particulier".
L'état actuel de la chapelle est très remanié : menaçant ruine, elle a été restaurée (toiture, façades) en 1987.
Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.