Dossier d’œuvre architecture IA04002323 | Réalisé par
  • inventaire topographique
abri de cultivateur
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
  • Commune Le Fugeret
  • Lieu-dit La Plaine
  • Cadastre 1830 A non cadastré ; 1983 A1 non cadastré

L'origine de cet abri de cultivateur pourrait remonter à la fin du 17e siècle, comme semble l'indiquer la date portée de 1691. Le cadastre de 1830 n'en fait pas mention. L'état des sections de ce cadastre nomme ce quartier « Le Combal » et indique la présence de quelques « terre labourable » à proximité, mélangées à des « bois taillis ».

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1691, porte la date

Cet abri de cultivateur est situé au Col de Pelloussis. Il est adossé à un imposant chaos rocheux composé de trois blocs principaux. Côté nord, un petit bâtiment en pierre sèche (avec un peu de mortier de terre) est adossé à un rocher. Il est accessible par une porte piétonne et un jour en fente est ouvert côté est. Une petite niche est aménagée dans le mur sud et deux autres dans le mur nord, dont une en partie enterrée, en arc segmentaire, qui pourrait correspondre à un silo. La paroi ouest est également creusée d'une niche. Le toit en appentis devait être couvert en lauzes de grès (ou en chaume de seigle). Un grand enclos s'étend devant le bâtiment, côté sud (aire à battre ?, enclos à mouton ?). Il est fermé par un muret en pierre sèche, possédant deux portes opposées, au nord et au sud. Un chronogramme est gravé dans l'embrasure de la porte nord. Cet enclos est en partie protégé par le surplomb de deux rochers, qui forment une faille naturelle. Cette faille est fermée par un muret et l'on remarque deux trous de poutres creusés dans la parois des rochers, laissant supposer une couverture au moins partielle de cette enclos. Par ailleurs, on note de profondes gouttières creusées sur le sommet des rochers, pour évacuer les eaux de ruissellement. Du côté nord-ouest du chaos rocheux, une autre faille naturelle entre deux blocs est aménagée. On y note un escalier en pierre sèche, se poursuivant par quelques marches creusées dans le rocher, donnant accès au sommet aplati du plus gros bloc. Cette surface plane a pu servir de séchoir.

  • Murs
    • grès
    • pierre sèche
  • Toits
    grès en couverture
  • Étages
    étage de soubassement
  • Couvertures
    • appentis
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2012
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers